une petite discution. ( pv lys.)

Alors là, Lys resta stupéfaite : Il l’achetait pour lui dire qu’elle pouvait partir ! Elle l’observa, chercha le piège… Mais il avait l’air sérieux en plus !! Elle resta tellement décontenancée qu’elle le regarda partir sans bouger. Que… ?
La jeune neko sentit soudain un regard dans son dos, frissonna. Elle tourna ses yeux noirs vers la femme, sa queue balayant rapidement l’air autour d’elle. Non, il ne tenait pas qu’à son maître de décider.

Lys se mit en route. Elle suivait son maître de loin, silencieusement dans les rues, se glissant souplement entre les personnes qui la regardaient d’un air étonné. Pourquoi la regardaient-ils comme ça ?! Lys leur renvoya son regard le plus noir, les oreilles en arrière. Pour un peu, elle montrerait les crocs !

''Et, toi, là ! Avec la queue noire !''

Les oreilles plaquées sur son crâne, la neko se retourna vivement et bondit sur un toit.
Voyant qu'ils ne l'avait pas vu faire, Lys soupira et s’assit. Elle regarda le ciel. Mais il n’y avait pas encore d’étoiles. Pourquoi l’avait-il achetée ? Quel était son but, après tout cela ? Que cherchait-il ? Pourquoi lui avoir donné rendez-vous… Hey !! Il ne lui avait même pas dit où il allait ! Comment pouvait-elle le rejoindre ? Et voilà, qu’allait-il encore lui arriver pour cette faute ?!

Lys se leva d’un bond, le chercha des yeux dans les rues.
Certains disent que les hybrides sont naturellement prédestinés à être des esclaves. Les autres répondent qu’il s’agit d’une peur que l’humain ancre en eux comme une cage virtuelle.
Dans tous les cas, Lys ne contrôlait plus vraiment ses réactions. C’était la terreur de ce qu’il pouvait lui arriver si elle ne retrouvait pas son maître. Ce qu’il pouvait lui faire. Ce qu’on pouvait lui faire si on la prenait sans lui.
Non, elle ne voulait pas avoir souffrir encore.

Une tasse au chocolat. Ce devait être un café, un restaurant, ou... chez quelqu’un… Ah ! Mais comment allait-elle faire ?!
Lys passait d’un toit à l’autre, bondissant souplement entre les maisons. Oreilles aux aguets, elle scrutait les terrasses avec attention. Là ! Etait-ce lui ?
Lys se laissa glisser sur le sol, juste à côté de la petite table. Tête baissée, elle ne dit rien, et s’assit silencieusement sur la chaise en face de son maitre.
Qu’elle le veuille ou non, et même si lui le regrettait, il l’avait achetée.

Achetée. Elle lui appartenait.
Il était son propriétaire, son maitre et responsable d'elle.
Il était humain.

La jeune néko était la. Bien,elle avait donc fait son choix, elle venait de choisir la liberté. Il avait sur elle le droit de vie et de mort maintenant et dans quelques instants elle serait libre. Oui, partir comme ça n'était peu être pas la meilleur idée, et la pauvre avait du se faire du soucis. Surtout quand l'on connait les habitudes des habitants de ce pays de fou. Enfin il lui restait un petit détaille a régler.



-Je suis ravis de te voir ici. Car tu es la de ton propre choix, et cela veux dire que tu as choisi ton destin. Autre chose, je suis désolé de t'avoir laisser comme ça cependant c'était nécessaire a ce qui va ce passer. J'ai d'ailleurs un petit cadeau pour toi.




Le jeune homme, après de longues longues minutes, sorti de sa poche la fameuse laisse, la laisse qui lui valait le titre peu glorieux de maitre. Cette même laisse qu'il laissa devant la néko. Puis après une petite gorgée de jus il lui dit ces quelques mots.

-écoute moi bien, je t'ai acheté mais je te rend ta liberté, tu es libre dallait ou tu veux, quand tu le veux. Mais histoire de t'éviter des ennuis je te demanderais juste de me laisser un petit mot ou me le dire. Ainsi si tu veux rester avec moi, je veux te le dire ça sera ton choix, non le mien. Nous sommes a mon avis assez semblable, nous voulons tous la liberté. Et c'est ce que je t'offre, la liberté d'être libre.




En attendant la réponse de la néko, le jeune homme pris un seconde gorgée de jus de fruit.

Des maîtres gentils, elle en avait eu. Du moins, ils l’étaient au début… Et la laissaient espérer. Mais la liberté… Lys le perça de son regard. Elle avait choisit son destin ? Ah bon ? Mais enfin, son destin était tout tracé depuis le début ! Depuis qu’elle était née hybride…
Liberté. Ce mot voulait-il encore dire quelque chose à ses yeux ? A son cœur cassé, massacré par les hommes ?

Lys regarda la laisse sur la table. Alors il n’avait pas l’intention de la garder…

‘‘Nous sommes à mon avis assez semblables, nous voulons tous la liberté.’’

Lys releva la tête. Comment osait-il dire ça ?! Avait-il une seule fois été privé de sa liberté ?! Enfermé dans une cage ?! Vendu, acheté comme une marchandise ?! Trainé au bout d’une laisse ?!
Elle bouillonnait. Il se moquait d’elle, forcément ! Il y avait un piège… Il attendait qu’elle réponde.
Alors Lys ne dit rien, continuant de le fixer de ses yeux noirs remplis de colère. Pour cela aussi, elle serait sûrement battue. Mais elle ne s’en rendait pas compte. Et c’est pour cela qu’elle revenait chaque fois au point de départ. Dans la cage. Tant pis.

Lys était tendue comme un arc, prête à réagir à n’importe quoi. De la part de son ‘maitre’, mais aussi de n’importe qui autour d’eux. Ses seuls mouvements se réduisaient à sa queue, qui se balançait sous la chaise, et à ses oreilles, qui pivotaient en tout sens et au moindre bruit.

Alors comme cela, il lui offrait… la liberté d’être libre ? Quels jolis mots ! Mais quelle liberté ? Fuir, se cacher, être poursuivie, survivre dans la ville comme un animal, sans possibilité de futur ? Ce n’était pas cela qu’elle voulait… Jamais hybride ne serait libre dans ce pays. Il lui offrait quelque chose qui n’existait pas.

‘‘Non.’’

Mâchoire serrée. C’était le premier mot qu’elle prononçait devant lui. Une voix douce et grave. Une syllabe dure et sèche. D’un geste décidé, elle repoussa la laisse au centre de la table.
A vrai dire, elle ne voulait pas fuir, mais rester avec lui ne la tentait pas non plus. Restait qu’il la revende. Non, elle ne le voulait pas non plus.
Alors quoi ?! Rester sur cette chaise jusqu’à la fin des temps ?! Pourquoi pas… A cette idée saugrenue, le coin de sa lèvre se souleva légèrement, révélant une petite canine blanche. Une esquisse de sourire qui illumina son visage durant un dixième de seconde. Il disparut aussi vite qu’il était arrivé.

Elle observa le jeune homme de nouveau. Elle ne lui faisait pas confiance. Mais finalement, il n’avait pas l’air de vouloir la tuer tout de suite. Rejetant la tête en arrière, elle se balança légèrement sur sa chaise en regardant le plafond. Pas de ciel. Pas d’étoiles. La neko sentait le regard de son maître tendit qu’il attendait. Pouvait-elle avoir une chance…
Elle revint brusquement sur les quatre pieds :

‘‘Je reste.’’

Mais elle avait trop subi. Trop d’espoirs s’étaient brisés. Et son regard montrait clairement qu’elle était toujours sur la défensive.

Oui elle était amère, les hommes avaient brisé tous sentiment de liberté. C'était malheureux qu'un être en arrive la, juste car il est née différent. Oui de tous temps l'homme n'a jamais accepter la différence. Pourquoi, mais parce que elle lui fait peur. Et le mieux pour vaincre ses peurs c'est de les enfermés dans un cage, un cage d'acier indestructible. Une cage qui lui donne que l'impression de le protéger car dès que une peur s'enfuit c'est la quelle prend toute sa puissance. Puis la colère, une colère qui en elle même n'est pas mauvaise, mais il faut juste la canalisé, en faire une force. Cette colère qui telle un arc permet de multiplier ses forces, mais trop de colère et mauvais. La corde rompt et le résultat et pire que le départ.




Il voyait en elle comme on lit dans un livre, la colère de n'être rien qu'une marchandise, qu'un rebut de la société, le fait de ne jamais avoir d'avenir. Oui pour l'instant le futur n'est pas glorieux, mais il ne tien que a nous de le changer, le métamorphosé. Et c'est aussi la tache que le jeune homme s'était donné. Il avait confiance de lui donné quelque chose qu'il n'exister pas encore. Puis un bruit le sorti de sa torpeur. Enfin un son. Un mot




Un



-NON




un premier son, un premier mot, un mot d'opposition mais un mot cependant. C'était la basse d'un dialogue. Un simple mot, et pourtant un nuée de possibilité. Un choix, oui voilà le plus difficile, imposé quelque chose et facile mais choisir est une chose dur, mais merveilleuse.




Enfin deux autres mots.



-Je reste.




Oui la cohabitation allez être difficile, mais qu'importe, elle était libre d'avoir ses opinons. Libre d'avoir ses idées et ses envies. Malgré son regards il le sentait ils étaient pareilles deux naufragés dans une vie ou chaque vagues peut a tout instant te couler.




- Crois moi, nous avons en commun bien plus que tu ne le pense. Mais ce n'est pas le moment d'en discutait. Dit moi est ce que tu as faim? Parce que étant assis je mangerais bien quelque choses pas toi? Une dernière chose, je sais que la liberté ici n'est pas accessible, du moins pas pour le moment, mais un jour les choses changeront. Oui ce ne sera pas demain, mais ça changera. L' Homme n'en n'est que au début de son existence, un simple enfant pour qui la vie n'est qu'une chose, un simple joué dont on peu se débarrasser, mais ça changera...

Lys détourna les yeux. Le regard dans le vague, tourné vers le bois de la table, elle se perdit dans ses pensées. Des pensées un peu tristes. Mélancoliques.

En fait, cet humain était juste plein d’idéaux. De rêves.

Et elle ? Quand avait-elle cessé de rêver ? Ce jour… Celui où elle avait tenté de fuir… Oui, ce jour là, elle avait perdu ses rêves.
Et lui, il lui disait que cela changerait. Un jour. Mais quand ?!
La vie était courte, et Lys avait bien peur de mourir avant que le monde ne change !

Mourir… Combien de fois avait-elle frôlé la mort ? Et si vraiment elle n’avait aucun espoir de futur, alors pourquoi continuait-elle à se battre pour sa vie ?! Après tout, on l’achetait comme un vulgaire objet… Alors ? Quel était le prix de sa vie ? Combien cet homme l’avait-il achetée ? Il pouvait la tuer, il en avait le droit. En achetant sa vie, il achetait sa mort.

La mort était-elle douloureuse ? Sa vie était pleine de souffrance alors… Et si elle lui demandait de la tuer ? Mais à cette idée, quelque chose en elle se révoltait. L’instinct ? Peut-être… Mourir était une fuite. Lys ne voulait pas fuir.
Mais elle était fatiguée de souffrir.
Non, peut lui importait de souffrir : Elle voulait un espoir. Souffrir avec un espoir de futur valait peut-être la peine. Souffrir pour rien… Alors il valait mieux mourir.

Mais les étoiles. Elle voulait juste regarder les étoiles. Si belles…
Sans qu’elle ne s’en rende compte, Lys s’était mise à pleurer. Des larmes silencieuses qui coulaient de ses yeux sombres. Des perles transparentes qui roulaient sur la peau claire de ses joues. Sa queue ne balançait plus. La neko cacha son visage dans sa main pour étouffer un sanglot.
Pourquoi pleurer maintenant ? Cela ne servait à rien…

Quand il fit un mouvement, elle releva brusquement la tête. Le défia de son regard. De toute sa souffrance. Celle qui avait détruit ses rêves. Qu'il ne s'approche pas. Qu'il ne la touche pas.
Mais il était son maître.

‘‘Non.’’

Non, elle n’avait pas faim.

-LA vie est dur, la vie est lâche. Pourtant, pourtant nous nous accrochons toujours, a elle, pourquoi? Et bien peut être parce que la vie change, oui la vie change comme nous changeons. Je ne sais pas ce que tu as vécut, et je ne pourrais sans doute jamais le comprendre. Cependant, il y a quelque chose que je sais que toute vie a un prix, chaque un de nous est bien ici pour vivre, peu importe sa race, ça couleur, ses idées. Nous avons tous la chance de vivre, et la vie toute épineuse qu'elle soit porte son lot de joie. Sache cependant une chose, non je ne possède pas ta vie. Tu es la seule qui peut décidé de ce que tu veux. Et je ne peux pas t'imposer ce que tu ne veux pas







Encore une vie brisée par la faute de l'homme. Puisque il ne rester rien d'autre a faire que attendre il attendrait attendre, que la peine et la douleur de la jeune femme. Comme sa peine et sa douleur avait cicatriser, laissant a jamais une plaie. Pourtant, oui il en était convaincu, la face du monde changerai comme l'humain changera.




- Cependant, il faudrait quand même que tu mange quelque chose, la peine ne nourrie pas ton corps et ne fait que pourrir ton cœur. En attendant je vais allé me chercher une crêpe tu en veux une?

Pourquoi donnait-il l’impression de connaitre ses pensées ? Etait-elle à ce point facile à lire ?!
Lys passa une main dans ses mèches folles. Ouille ! En plus il aimait les grands discours ! Bah ! Dans ce cas, il n’avait qu’à parler pour deux, elle n’avait pas l’habitude de dire ses opinions.
Alors elle l’écoutait, et attendait. Patiemment. Sans rien dire. Jusqu’au moment où il lui demanda si elle voulait une crêpe.

Lys leva de nouveau ses yeux vers lui. N’avait-elle pas déjà dit qu’elle n’avait pas faim ?! Elle avait l’habitude de ne pas manger beaucoup, voilà tout. Regard noir perçant :

‘‘Non.’’

Elle remonta ses jambes et les entoura de ses bras. Hésita. Puis, sans le quitter des yeux, ajouta :

‘‘Juste un verre d’eau.’’

Elle le regarda se lever pour aller commander. Mouais. Cela pouvait peut-être le faire. Avec un peu de chance elle ne retournerait pas trop tôt dans la cage.

‘‘Hey mignonne, t’es toute seule ?’’

Lys ignora l’inconnu. Pour une fois, évitons les ennuis…

‘‘Et l’animale ! Tu réponds quand un humain te parle !’’

Ce disant il la tira soudain par la queue. Lys lâcha un feulement de surprise et de douleur qui résonna dans la petite salle du café, et bondit sur sa chaise, faisant face à l’inconnu. Que lui voulait cet abruti qui riait maintenant grassement ?

‘‘Laissez-moi.’’

Sa voix ne contenait aucune peur. Cette situation lui était déjà arrivée.

‘‘Oh… ? Mais tu n’as pas de collier petite chatte ?! Serais-tu à la recherche d’un maître ?’’

Oui, cette fois passée, le collier les avait peut-être dissuadés. Pas de collier voulait dire pas de maître. Pas de maître voulait dire en fuite. En fuite vpoulait dire...
Un sourire horrible fendit son visage de crapaud, et il tendit la main pour attraper le bras de la neko.

‘‘Vient avec moi ! Je te jure qu’on va bien s’amuser…’’

Lys se trouvait à croupi sur sa chaise, ses yeux noirs de lançant des éclairs. Son nez froncé montrèrent alors la menace de deux petits crocs blancs, ses oreilles se plaquèrent dans ses mèches noires. Sa queue semblait exécuter un ballet furieux autour d’elle tendis qu’un grognement montait dans sa gorge.
A vrai dire, elle ressemblait à présent plus à un chat sauvage qu’à une humaine !

L’homme était bien plus lent qu’elle. Lys mordit violemment sa main et il cria de douleur.

‘‘Maudite hybride ! Tu vas le payer !’’

Tout ceux qui n’avaient par encore fait attention tournèrent la tête pour les regarder. Cela ne fit qu’accroître la colère de Lys qui recula, acculée, jusqu’à ce que le mur soit dans son dos. Voyant face de crapaud près à bondir sur elle, plusieurs personnes accoururent alors.

Dans les yeux de Lys, la peur se mêla à la colère.

De retour avec sa crepe ainsi qu'un grand verre d'eau fraiche dans les mains, julyan avait entendu un bruit. Bruit qui se transforma en hurlement. Hurlement qui bien évidement venait de sa table. Soupir. Oui il y avait des situations comme cela, enfin peut être n'était il pas aussi idiot que ce qu'il semblait être. Oui espérons le, la violence ne résous rien mais chez certain type d'individu elle semblait le seul langage compréhensible. Et voilà en plus que tous le bar venait lui prêté main forte.

Décidé a éviter la casse, il proposa donc a celui qui semblait être le chef de la bande, un petit défis qu'il ne pourrait pas refuser. Le genre de chose qui lui aurait valu sans doute pas mal d'ennuis si il n'était pas aussi sur de lui.

-dit donc mon ami, au lieu de vouloir passer pour un minable devant toute ta bande de dégénéré, est ce que tu voudrais pas faire un jeu. Un petit combat, toi contre moi. Voilà les enjeux, je gagne tu lui fout la paix. Tu gagne je te fille dix milles euros, je pense que tu risque pas grand chose contre un gringalet comme moi. Sauf si ton truc c'est juste de te prendre pour une espèce de babouin mais quand il faut se battre, il n'y a plus personne. Par contre on va dehors, on y sera plus tranquille.

Lys était restée à l’intérieur, appuyée contre le mur. Un groupe avait suivi son maitre et l’abruti-à-tête-de-crapaud dehors, mais les regards pesaient toujours sur elle. N’y tenant plus, elle sortit rapidement, le regard baissé.

Dehors, les cris, la foule. Quelqu’un la bouscula. Elle en évita un autre. Finalement, comme à son habitude, elle sauta sur le toit, aux aguets.
C’est qu’il avait l’air de s’y connaitre, le jeune homme qui l’avait achetée ! Elle observa en hauteur un instant, puis redescendit quand tout se fut calmé. Il s’approcha d’elle :

‘‘Ça va, rien de cassé ? Bon je pense que je vais aller me reprendre une crêpe, et toi un verre d'eau.’’

Lys le regarda entrer de nouveau dans le café, attendit quelques instants avant de le suivre et de s’assoir silencieusement à sa place. Sans rien dire, elle prit le verre et but quelques gorgées.
Elle le reposa.
Le reprit.
Le reposa.
Puis finalement osa lever les yeux vers son maitre pour dire :

‘‘Je suis désolée.’’

Elle rebaissa ses yeux sur le verre pour le finir, et remonta ses jambes sur la chaise, attendant qu’il finisse sa crêpe.
Pourquoi pas ‘merci’ ? Parce qu’elle l’avait sentit obligé d’intervenir. Parce qu’il était son maitre et qu’elle lui avait attiré des ennuis… Oh ! Pas très grave, certes ! Du moins, elle l’espérait…
Tient.
Ça, c’était bien la première fois. La première fois qu’elle se sentait obligée de s’excuser. D’habitude, elle attendait la punition, sans rien dire. Peut être justement parce que là, elle sentait qu’elle ne serait pas punie ?
Enfin... Soudain elle douta.
Non, elle n'avait pas confiance.

A cette pensée, Lys leva les yeux et croisa le regard du jeune homme.

-Tu n'a pas a t'excuser, malheureusement il y a et il y aura toujours ce genre de mec, idiot, et qui se croit supérieur. A il y a des jours, ou je suis dégoutais de mes confrères. Mais bon, qu'est ce que tu veux, on ne peut pas changer l'homme. Tous ce que j'espère c'est que cette espèce de malotru ne t'a pas fait mal.




Il repartit dans une de ses pensées, puis après quelques secondes s'attaqua a la pauvre crêpe. Elle ne fut pas long feu et se retrouva instantanément dans son estomac. Il reparti pour une de ses méditations, solitaire dont il avait le secret après un quelconque repas. Cependant se coup si quelque chose le retenait. Il tourna son regard, puis lui adressa un petit sourire.



-allons je ne fais pas te manger. Et je n'ai pas l'on plus le droit de lever la main sur toi. Comme je te l'ai dit, tu es libre, je ne suis la que pour t'éviter les ennuis. Écoute moi bien, des l'instant ou je suis entrée dans cette fichu animalerie, je t'ai considéré comme mon égale. Je n'ai pas ordre a te donné, comme tu n'a pas d'ordre a recevoir. C'est d'accord?

Encore une fois il remplonga dans sa méditation, oui il n'y avait rien de mieux qu'un bon repas pour vous remettre les idées en place. Et pour évacué touts les effets de stress. Une fois calmez il ouvrit les yeux, repris une seconde crêpe et redemanda encore si elle n'avait pas faim. Puis réalisa avec horreur qu'il ne connaissait même pas le nom de sa protéger.




- Je vins de réaliser que je ne te l'avais pas encore demandé, mais dit moi quelle est ton nom?

Lys ne répondit rien. Ses maîtres lui reprochaient souvent ce silence obstiné. Une seule personne ne s’en était pas formalisée, au contraire :
Lys avait une fois été achetée par une vieille grand-mère. Fort sympathique, douce et attentionnée. Mais qui avait du mal à comprendre que Lys n’était pas un simple animal de compagnie. Au bout de plusieurs semaines de boites de croquettes, de douches en cachettes (et oui elle avait un peu de mal à faire se toilette en se léchant !), de panier pour dormir et de ‘mon minou’, elle lui avait finalement dit :
‘Grand-mère, achetez-vous un chat, un vrai.’
La vieille avait faillit avoir une crise cardiaque en l’entendant prendre la parole. Pourtant pour une fois, Lys avait essayé d’être gentille… Le lendemain, elle était de nouveau dans la cage. Mais elle avait cru voir la vieille sortir avec un petit chaton gris qui avait l’air content de se faire câliner dans ses bras !
Elle, n’avait pas pu l’être, mais lui serait heureux.

Lys sortit de ses souvenirs alors que son maître parlait. Tient ? Alors après avoir eu bon nombre de ‘maitres-bourreaux’, voilà qu’elle tombait sur un ‘maître-garde-du-corps’ !? Pourquoi pas… Mais jamais elle ne serait prête à lui confier sa vie.
Les humains ne sont pas dignes de confiance…
Tu as tord, certains le sont !

Lys secoua la tête, faisant voler oreilles et mèches folles autour de son visage. Qui lui avait répondu cela ? Elle ne se souvenait plus… Un visage oublié, mais la voix résonnait encore dans son esprit.
Non. C’est cette personne qui se trompait. Elle avait eu assez de preuves pour la convaincre totalement, et pour le restant de ses jours.
Enfin, si lui n’avait pas l’intention de la battre, c’était déjà ça. Mais Lys ne se détendit pas pour autant ! Rah ! Et pourquoi lui demandait-il toujours si elle avait faim ?!

‘‘Je viens de réaliser que je ne te l'avais pas encore demandé, mais dit-moi quelle est ton nom ?’’

Lys se figea. Même sa queue arrêta son mouvement de balancier. Oui, il ne lui avait toujours pas demandé. Les oreilles vers l’arrière, ses yeux sombres toujours tournés vers le sol, un silence à couper au couteau s’installa sur la petite table.

Elle n’avait pas de nom. Pas de nom, car pas de famille. Juste un prénom. Et elle ne savait même pas d’où il venait. Mais son prénom… Elle l’aimait bien. Car s’était la seule et unique chose qui montrait que l’on reconnaissait son existence en temps qu’être vivant. Oh ! Bien sûr, les animaux aussi avaient parfois un prénom. Mais parfois, leur maître les changeait à leur convenance…
Une humiliation de plus pour la neko : être renommée par un nouveau maître. Appuyer ainsi sa domination, et ignorer l’existence propre de l’hybride. Le priver de sa liberté.
Non, son prénom, à elle, c’était…
L’extrémité de se queue se remit bouger doucement :

‘‘Lys.’’

LA néko, elle aussi était toujours pensive, toujours plongé dans un passé, un passé douloureux, son passé. Le jeune homme était lui aussi passé par la, oui, ils se ressemblaient, mais elle n'en avait toujours pas conscience. Oui se cloitré dans son passé était la pire chose a faire, il fallait se tournait vers l'avenir, oublie ses blessures et avancer. C'était la seule façon de ne pas retombé, de sortir de cette envi de non vie. Il le savait plus que personne, puisque lui aussi y était passé, a la mort de ses parents. Oui, ils étaient pareille! Puis elle lui donna son nom, a se mot un petit sourire naquit sur ses lèvres, aussi balayer balayer par ses propres démons. Encore une coïncidence, non il n'y croyait plus, du moins pas a ce niveau la. Il répondit alors.

-Lys, quelle jolis prénom. Je vais te donné un petit conseille n'est jamais honte de ton prénom, car il est ce qu'il te reste quand tu n'a plus rien. Quand tu as tous perdu il ne te reste que ton prénom. Il y a cependant des fois ou tu ne peux pas faire autrement, ou tu es obligé de l'oublier, de le changer. Dans ses cas la, fait tous pour ne pas l'oublier.




Il replongea encore dans ces souvenirs, se demandant si elle était apte, apte a oublié le passé pour se tourné vers l'avenir. Oui il en était convaincu rester a la convaincre elle. Après tous, tous les humains n'étaient pas tous comme ca , la majorité oui mais c'était par ignorance, comme a chaque fois, par égoïsme. Ha les hommes...

-Par contre, il faut que tu arrête de te tourné vers ton passé. Crois moi le passer est bon a condition de ne pas rester enfermé dedans, des que tu reste enfermé dans ton passer, c'est a ce moment que tu te met a haïr, et a partir de ce moment tu fais de ton existence un véritable calvaires. Il ne faut pas l'oublier bien sur, mais il faut aussi avancer. Même si l'avenir peut paraitre sombre.




Il replongea alors dans son habituelle torpeur. Oui c'était comme ça qu'il se sentait le mieux. Pas besoin d'allé vite, prendre son temps. Voilà la vraie vie. Puis encore une idée, un petit détaille sans importance, mais qui lui éviterais surement des ennuis, une chose toute simple. Enfin ils avaient le temps, alors pourquoi ce presser

( rp clos ici, nous sommes a l'animalerie^^)