dernière parole? ( privée lys?)

Il était tard, la nuit tombé. Les derniers rayons du soleil caressaient doucement les cimes des immeubles, pendant que les rares passants rentraient chez eux. Ainsi les étoiles montraient le bout de le nez, enfin, voila maintenant il était bien. Il aurait presque perdu le but de ses recherches, Lys. Non, elle ne l’obsédait pas, mais il sentait quelque chose, quelque chose qui sans doute aurait par la suite une incidence capitale. Mais pour l’instant il n’avait qu’une seule idée, fuir et loin, le plus loin possible comme il le faisait depuis toujours, mais passons. Fuir, ou rester, telle était les deux possibilités qui s’offrait a lui. Bien sur qu’il fuirait mais pas encore, il avait du travail. Son plant avait toute les chances de réussir, mais si ce n’était pas le cas, il en avait pour perpette. Alors que faire, que faire, toujours ces fichus choix. Pourquoi, pourquoi tant de choix. La vie était tellement plus facile quand on n’a pas le choix.



Il continuait à avancer, toujours dans les rues, dans la nuit. Une odeur, une odeur connue, la sienne peu être il n’en était pas sur, alors que faire, pour l’instant attendre, puis rien. Il continua alors, cette odeur était de plus en plus forte, puis un bruit. Oui s’était elle, il en était sur. Depuis des années il ne s’était fié qu’à ses sens pour survivre, toujours dans la peur, il fallait donc courir. Mais peu importe s’était fini, mais pendant cette époque, ces sens avait eu tous le temps de s’amplifié, c’était nécessaire même.



- Lys, si tu peux venir j’ai à te parler, ca m’arrangerais d’ailleurs, mais passons. Tu veux bien me rejoindre s’il te plait.

Lys le regarda passer. Encore lui. Elle n'arrivait toujours pas à le saisir. A comprendre quel était son but. Que voulait-il ? Pourquoi l'avoir achetée ?
Il tourna la tête. Lys se figea. Zut. Cet homme n'était pas humain.

"Lys, si tu peux venir j’ai à te parler, ca m’arrangerais d’ailleurs, mais passons. Tu veux bien me rejoindre s’il te plait."

Toujours en train de parler. De belles paroles. Pourquoi devait-il toujours en ajouter ?! N'était-il suffisant de s'arrêter à la première phrase : 'Lys, j'ai à te parler' ? Le reste était tout à fait inutile...
La jeune neko, qui ne parlait pas beaucoup, ne supportait pas le bavardage superflu !

Mais combien de temps cet humain allait-il la chercher ? Comment pouvait-elle espérer se débarrasser de lui ? Ne pouvait-il la laisser tranquille ?!
Enfin, une fois de plus, il disait qu'il voulait lui parler... Si elle acceptait de l'écouter -ou au moins de faire semblant- s'en irait-il alors pour de bon ?

Lys sortit de l'ombre. Sa queue d'un noir soyeux de balançait avec irritation, et ses oreilles étaient basses dans ses mèches folles. Elle plissa le nez :

"Que voulez-vous ?"

sa voix était basse, timide mais froide et son regard sombre volontaire. Soudain un éclair de doute y passa. Peur.
Avait-il l'intention de revenir sur sa parole ? S'était-il moqué d'elle depuis le début ?
Lys recula d'un pas, tous ses muscles tendus.

"Vous avez dit que je pouvais partir !"

Après tout... cela n'aurait pas été la première fois. Les humains...

...elle les détestait.

- Je voulais juste te dire au revoir, car il se peut, il est probable même que nous ne nous revoyons plus, voila c’est tous ce que je veux te dire. Je ne te rechercherais plus, je ne t’embêterais plus. Je te souhaite donc bonne chance, et j’espère que tu te porteras bien.



Oui, il aurait voulu que cela ce passe autrement, mais il lui avait donné sa liberté, il ne pouvait pas revenir sur sa promesse quel type d’homme serait il sinon. Mais cela, cela n’était plus important, oui bientôt plus rien ne serait important. Il reprendrait sa vie, sa vie d’autre fois, sur les routes. Et seul comme toujours. Rien ne change en réalité, et puis pourquoi changer, on se plait dans cette routine, et changer demande plus de force, plus de courage que tout autre chose. Mais ce n’est pas la question. Il la regarda une dernière fois, avant de repartir lui donnant un petit collier, une fleur, un lys. Les gemmes étaient finement travaillées, et le collier était fait sur mesure.





- Tien, sache que je ne revins jamais sur mes paroles, cependant, je voulais te donné cela. Car si je vais sans doute devoir me faire oublier quelques temps. Ainsi je voulais te donné cela, grâce a lui tu pourras sortir dans la rue sans risque. Voila, maintenant je vais te laisser. Et je te souhaite bonne chance pour ta nouvelle vie.

Lys le regarda de ses yeux bleu nuit. Au revoir ? Ah... Ben, ravie de vous avoir rencontré, et tout le plaisir était pour moi ! Non, franchement, il la cherchait depuis des jours pour lui dire 'Au revoir' ?! Cet humain n'était décidement pas normal ! La jeune neko hésita : Encore un piege ?
Parano, Lys ? Totalement déroutée, oui ! Mais elle finit par se détendre... très légèrement.

Ce ne fut que pour mieux sursauter quand il tendit quelque chose vers elle. Lys ouvrit de grands yeux. Un collier ! Elle prit la fine chaine d'argent avec précautions et la fit tourner entre ses doigts. Il était beau, délicatement ciselé.
Encore incrédule, elle regarda son 'maitre' s'éloigner. Puis passa doucement la chaine autour de son cou pour l'attacher sur sa nuque.

"Merci."

Murmure perdu dans le vent.
Lys se retourna et bondit sur un toit dans la direction opposée à celle de l'homme.


HJ/ quel merveilleux rp ! xD
as tu quelque chose à ajouter ? ^^"

( oui j'ai toujours quelque choses a dire tu devrais le savoir.)


Il l’a vit partir, maintenant elle était libre, libre comme le vent mais passons, Il avait tant a faire. Et si peu de temps, le temps il en avait toujours manqué. Alors pourquoi, pourquoi cela changerait. Le vent aurait put l’envier alors lui. Bien sur il aurait voulu être comme elle, mais bientôt, bientôt il serait lui aussi comme le vent. Elle était déjà loin, trop loin. Trop loin pour entendre ces dernières phrases qui seront emporté par le vent. Comme sont portés ces espoirs…



- J’espère que nous nous reverrons, car ensemble nous ferons sans doute de grande chose. Mais le temps n’est pas encore venu. Je ne le sais pas. Alors profite, profite.



Une seule question ce pose maintenant, ce temps viendra t’il ? Personne ne le savait.

Il se remit donc en route, en route vers son destin. Et vers la liberté, la liberté de centaine de néko, peu être plus, mais peu importe. Il avait donc tous, les bombes et les explosifs, il le préparer déjà depuis plusieurs semaines. Il s’était procuré les plants de ce laboratoire grâce à un vigile corruptible. Après c’était banal, il avait récupérer grâce a ses relations dans la mafia une quantité non négligeable d’explosif. Ensuite, il organiser une fausse réception en l’honneur des bénéfices du laboratoire et ce fit passé pour un potentiel actionnaire. Il ne rester donc que quelques vigiles, et les nékos. Il aurait vite fait de faire dégager les gardiens grâce à l’alarme à incendie, a partir de la. Et bien a partir de la il n’aurait qu’a délivrer les nékos, et détruire le laboratoire. Voila ainsi il gagnerait du temps, et eux la liberté.



Il s’était mit en route, plus que deux heures avant l’heure H. Il avait le temps, pour l’instant.