des fleurs, non une fleur .

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Après avoir fermé l’appartement, les deux jeunes gens se mirent en route. Route qui pour la jeune femme semblait plutôt a une patinoire qu’autre chose. Oui, elle n’avait vraiment aucun sens de l’équilibre. Mais cela n’était pas trop un problème. Il arrivait a chaque fois a la récupérait ou bien elle reprenait un équilibre précaire. Enfin bref, le moins que l’on puisse dire c’était qu’il y avait que très peu de monde de sortie. Logique les passants étaient quand a eux bien au chaud dans leur petite bulle de confort. Et les quelques rares courageux qui osaient braver les intempéries climatiques, rentraient immédiatement une fois leurs taches fini.

Ce n’était pas son cas, peut importe le climat il aimait trainer dehors, il n’aimé pas se sentir enfermé. Cantonné à des limites. Mais cela lui avait déjà valut quelques problèmes. Oui, la justice n’aimait pas ce genre d’individu dans un monde ou tous doit être propre et insectisé. Enfin bref, ils mirent pas mal de temps à atteindre le centre commercial. Non pas d’accident, pas de chute.

Disons que le jeune homme avait trouvé des compagnons de jeu de son âge. Déjà une demi-heure qu’il jouait avec des enfants dans une bataille de boulle de neige. Il était pour l’instant à égalité. D’un coté les enfants de l’autre le jeune homme. La partie finie, les deux jeunes gens continué a avancé. Tout tranquillement. Il était enfin en vue du centre commercial. Et le jeune homme en profita pour s’excuser.

-Je suis désolé, vraiment désolé mais je n’ai pas résisté. J’ai jamais put résister a l’envie de faire des batailles de boule de neige. Enfin, voila quoi tu me connais, et je pense que c’est mieux que je me défoule comme cela. JE sais, je dvrais pas, dans mon état. Mais voila quoi.

Enfin en vue de la zone commerciale de la ville. Celle-ci se diviser en plusieurs bâtiments, des zones qui permettait a tous de savoir ce qui se trouvait dedans. Ainsi que quelques petites boutiques. Le jeune homme s’arrêta dans une petite boutique de fleur. Il aimait ses senteurs, oui il était aussi romantique de temps en temps. Il aimait les fleurs, il n’y avait finalement rien de plus reposant que cela. Il allait peut être acheté une plante verte, non une orchidée. Oui c’était une des plus belles fleurs qui existait. Et pourtant tellement fragile.

Il ne put s’empêchait de pensé a la jeune femme. Oui, finalement il éprouvait la même sensation que quand il voyait les orchidées. Le même besoin de protéger cette sensibilité. Elle était pour l’instant loin de lui. Entrain de regardé, et de sentir toute ses fleurs.

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Pendant ses batailles contre l’équilibre et le déséquilibre, Miyoki se retrouvait rattrapé par Angel quand elle n’arrivait pas a se reprendre d’elle-même. On pourrait croire pourtant qu’avec ses neuf queues elle aurait un équilibre n béton et pourtant elle était extrêmement maladroite et c’est ce qui s’opposait à sa maturité car dans ces moments là elle se retrouvait comme une gamines, à se confondre en excuse quand elle cassait quelque chose ou qu’elle mettait dans l’embarras quelqu’un de son entourage.
Ils étaient seuls autrement dans les rues, a part quelques gamins qui osaient braver le froid et la neige pour jouer, tout le monde restait cloitré chez eux bien au chaud, probablement devant des feus de cheminée. D’ailleurs les jeunes gens qui jouaient, sur le chemin Angel les avait rejoint pour participer à une bataille de boule de neige à laquelle Miyoki évitait de prendre part et s’éloignait tant bien que mal pour finir assise dans la neige après une chute à attendre qu’il ait fini de jouer. Il y resta bien une bonne demi-heure à jouer ainsi, la jeune kitsune ne put échapper à quelques lancés qui se dirigeaient vers elle et se les prenait, s’empressant ensuite de redonner au blouson en cuir son aspect initial après avoir reçu le choc mouillé. Après ce temps passé, Angel revint voir la jeune femme abandonné, l’aida a se relever avant de reprendre la route vers le centre commercial en s’excusant de n’avoir put résister à faire cette bataille de boule de neige qu’il valait mieux qu’il se défoule comme ça bien qu’il ne devrait pas dans son état. Miyoki sourit.

-Ne t’inquiète pas, tu t’es amusé ? Tu ne te sens pas trop fatigué ? C’est le principal, au pire on ira manger un petit quelque chose au centre commercial pour que tu ne sois pas trop faible.

Ils arrivaient enfin au centre commercial, en y pénétrant dans le bâtiment principal on pouvait bien sentir qu’il faisait meilleur, tout était chauffé et c’était bien plus agréable que l’extérieur. Ils marchèrent longuement, en fait, elle, elle suivait tout simplement, observant avec précaution et tout ce qui l’entourait pour bien repérer les différents magasins et autres choses qui pourraient l’intéresser pour plus tard. Finalement il s’arrêta devant une boutique de fleur où il prit le temps de regarder, elle aussi d’ailleurs, sentant chaque fleur qui l’entourait dans cette boutique, c’était le genre d’endroit qu’elle appréciait fortement, rappelant bien la nature qui était son origine.

-elles sont si jolies…

Elle était émerveillée de voir tant de fleur en si belles formes pendant cette période hivernale, elle savait pourtant qu’elles étaient soient importée d’autres lieux, soient cultivée en serre et donc pleine de produits divers pour les protéger des insectes et autres parasites qui pourraient les rendre moins jolis, au final elles devenaient presque mystique tellement elles étaient parfaites, elles apparaissaient… fabriquées ! En pensant à cela Miyoki eut un mouvement de recul, elles étaient artificielles, comme elle… Les larmes lui vinrent vite aux yeux mais elle essayait de se reprendre, elle n’avait été considéré que comme ces fleurs, fabriquée pour être vendue, bien qu’elle ai vécu dans une famille avec sa mère et un père humain adoptif, elle n’était qu’une marchandise qui avait subit une phase de test en famille pour voir si elle serait plus douce que d’autres…. Elle le savait et tout lui revenait. Ses oreilles se baissèrent alors et elle ne fit qu’attendre son maitre patiemment, arrêtant d’observer les merveilles fabriquées par l’homme.

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Le jeune homme avait beau être comme absorbé par les fleurs, il suivait toujours de l’œil la jeune femme. Elle semblait heureuse, comme dans un Eden retrouver. Bien, il se faisait plaisir en venant ici, certes mais il voulait aussi lui faire plaisir. Il savait que de part sa nature d’hybride, la jeune femme était peut être plus proche de la nature que lui. Parce que lui son environnement naturelle, c’était le bitume, un véritable enfant de la pollution. Drogué au smog, enfin bref, ce n’était quand même pas pour cela qu’il n’apprécier pas la nature. Mais il ne fallait pas que ce soit trop souvent. Enfin bref, il continué a regardé la jeune femme. Elle semblait bien ici. Au calme, et entouré de fleur en tous genre. Pourtant, il ne détourna son regard d’elle qu’un instant. Mais, quelque chose avait changé.

Toujours discrètement il observait la jeune femme. Mais, elle semblait comme triste, les oreilles collées sur la tête. Oui, elle n’était pas bien, cela se voyait, sa figure si joyeuse d’habitude c’était transformé, se beau sourire, était devenu un triste soupire. Et puis, peut être avait il rêver, mais il lui semblait avoir vu quelques choses comme une larme au coin d’un de ses jolies yeux.

Il se rapprocha d’elle, histoire de tiré cela au clair. Il était maintenant près d’elle. Très près. Il posa juste sa main sur l’épaule de la jeune femme. Un geste très fraternelle, et sans arrière pensait. Il savait que la jeune femme souffrait, de quoi, il ne le savait pas. Mais c’était le cas. Et en tant que maitre, il se devait de faire quelques choses. Quoi il ne le savait pas non plus. Peu être juste lui offrir une épaule, et une oreille, ce serait déjà beaucoup. Il lui posa donc la question de circonstance.

-ca va ?

Bien sur, il savait que cela n’allait pas. Sinon elle ne serait pas dans cette état, elle ne serait pas au bord de la crise de larme. Question vraiment idiote, pourtant il ne savait pas quoi dire. Il n’avait jamais connu cela. Généralement les autres, il s’en moquait, ce n’était pas son problème. Pourtant elle, c’était différente. Bon, il proposa donc ceci, ne sachant pas quoi faire.

-Ecoute, je te l’ai dis, hier, si tu veux parler, je suis la. Je ne serais jamais bien loin. Peut importe ce que tu as à me dire. Je suis la pour t’écouté.

Le jeune homme de l’autre main il sécha la petite larme qu’il y avait au coin de l’œil de la jeune femme. C’était la seul chose qu’il pouvait faire. Si elle ne lui disait rien, lui ne pouvait pas lire dans ses pensées. Et donc lui ne pouvait qu’attendre les mots de la jeune femme. Mettre, des mots sur ces maux. Voila ce qu’il espérait. Ce n’était que cela.

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Elle avait vite changé, en l’espace d’un seul instant, une fraction de seconde et tout était monté, et sa bonne humeur était partie, son amour de la nature envolé pour laisser place à un dégout envers ces fleurs et une profonde mélancolie. Comme il était à prévoir, Angel l’avait remarqué et s’approcha pour poser sa main sur son épaule et demander si ça allait, il savait que non, cela se voyait, si bien même que le vendeur les laissait en paix plutôt que de vanter les beautés de ses fleurs. Angel reprit la parole annonçant que comme il l’avait dit hier si elle avait besoin de parler il était là, qu’il ne serait jamais bien loin et peu importait ce qu’elle avait à lui dire il était là pour l’écouter. Elle baissa la tête un peu plus, remontant doucement ses mains contre sa poitrine après les avoir joint.

-Je suis désolée… c’est… la condition de ces fleurs… Elles sont comme moi au fond…

Elle fit un court silence, prenant la main d’Angel pour le tirer dehors et enfin rester devant la vitrine de la boutique devant laquelle elle se tourna à nouveau pour y poser la main, regardant les plantes avec un regard vide.

-Les plantes des magasins sont fabriqués, conditionnées pour être parfaites, sans défauts, pour qu’elles soient résistantes aux insectes et aux maladies et pour qu’elles tiennent chez les gens, elles sont cultivés été comme hivers sous serre pour la plupart… Nous les hybrides on est pareil que les fleurs que l’on vend… On est fabriqué artificiellement et conditionné ensuite pour obéir, pour être sage, pour ne jamais nous rebeller… nous sommes des animaux de compagnie seulement… comme les fleurs conditionnés, enlevé de notre nature profonde, modifié par l’homme pour être vendu au plus offrant…

Elle se tourna à nouveau vers Angel pour finalement le prendre dans ses bras brutalement, se serrer contre lui.

-Je suis comme elles, une simple marchandise, j’ai été fabriquée à partir d’une mère humaine, d’un renard et on m’a modifié pour que je sois supérieure aux autres hybrides, cela m’a donné toutes mes queues. J’ai été élevée au sein d’une famille avec ma jumelle, pour voir si cela changerait quelque chose à notre conditionnement, à nos comportements, nous n’étions que des objets d’études… qu’on a abandonnées à la mort de ma sœur… Nous ne sommes que des produits ratés avec elle… Nous étions incontrôlable parce que non conditionné en laboratoire….

Elle se serrait toujours un peu plus, triste de son histoire et de ces souvenirs qui lui remontait, elle était au bord des larmes à cause de cette tristesse, de cette prise de conscience de sa condition, elle était revenue à l’état dans lequel les laborantins voulait qu’elle soit : esclave.

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Le jeune homme comprenait son état. Pourtant, elle se trompé. Elle n’était pas comme les fleurs, elle était bien plus qu’un bien de consommation. Il l’écouta avec attention, ainsi elle pouvait se décharger de tous cela, de tous ses sentiments qui était la depuis sans doute longtemps et qui n’attendait que cela pour s’échappé. Elle était toujours dans ses bras, mais contrairement à ce qu’il pensait, il n’était pas heureux, car elle ne l’était pas. Il plaça sa main sur son épaule. Ainsi elle pouvait sentir qu’elle n’était pas seule. Il fallait peut être mieux qu’elle pleure, au moins elle serait libéré. Libéré de ce passé douloureux, pour un temps du moins. Aucun geste, rien, le jeune homme attendit simplement que cela passe. Cependant il réfléchissait secrètement au mot qui allait employé. Pour lui montré qu’elle avait tord. Qu’elle était bien plus que ce qu’elle pensait. Il lui fallut plusieurs secondes pour trouver les mots.

-Allons, ne dit pas ca, tu es bien plus que cela et tu le sais. Ok, tu as était créer, et alors nous le sommes tous, écoute ce que je vais te dire, et tu verras comme tu as tord de pensé que tu ne faut pas plus qu’une fleur. Tu es doté de pensé, et de sentiments, ainsi tu es libre, tu es libres de penser ce que tu veux. Tu es libre si tu n’es pas d’accord avec moi de le dire. Rappelle toi de la façon dont tu m’a enguirlandé quand j’ai voulu joué avec toi dans la neige. Tu pense qu’une fleur se serait rebellé, non elle aurait juste accepté, et se serait résigné. Tu as le libre arbitre. Tu sais ce qui est bon ou pas, alors écoute moi bien, tu es avant tous une personne. Une personne que je respecte, une personne a qui je tiens. Crois moi tu es bien plus qu’une plante.

Le jeune homme repris son souffle et se rendit aussi compte de la gaffe qu’il venait de faire. Si elle comprenait ce qu’il avait dit, il serait dans de beaux draps. Enfin pour l’instant, il fallait la consolé. Et lui chassait toutes ses idées de la tête.

-Pleure, si tu le dois, crois moi ce sera plus facile ainsi. Et tu aura la preuve que tu es plus qu’un bien de consommation, parce que tu as une âme tu as des sentiments. Et tu crois qu’une plante, ou qu’une fleur est capable de pleurer. Moi je pense que non.

Le jeune homme était toujours la dans les bras de l’hybride attendant sa réaction. Il ne pouvait pas s’empêcher d’espérait que cela marche, qu’elle se rende compte a qu’elle point elle se trompée. Il ne souhaité que lui rendre le sourire, peut être que ceci y arriverait.

-La seule ressemble entre toi et une fleur, c’est votre beauté, une beauté vrai et sans artifice, votre même gout pour la simplicité. Et votre parfum envoutant, voila, ce sont les seules choses qui te font semblait a une fleur. Alors tu vois, tu es loin de ce que tu dis. Ecoute, si tu veux, quand tu te sentiras mieux, on verra se que tu voudras. Ok, alors sèche tes larmes. Je ne peux pas supporté de voire une jolie jeune femme en pleure.

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Miyoki avait parlé longuement et quand elle s’arrêta un léger silence s’installa durant lequel Angel semblait chercher quoi dire, finalement il prit la parole pour essayer vainement de la convaincre qu’elle n’était pas comme une fleur, effectivement elle n’était pas comme elles, elle avait des sentiments et c’est justement ce qui faisait qu’elle était un raté, elle était autonome et avait du libre arbitre, autrement, elle était comme les fleurs elle était artificielle, elle était fabriquée de toute pièce pas comme lui ou comme tous les autres êtres humains et c’est ce qu’il semblait ne pas comprendre. Il lui mettait la main sur l’épaule encore pour lui montrer qu’il était bien la et il avait dit qu’il tenait à elle sur le coup elle n’y fit pas spécialement attention, étant consciente de cela de toute façon grâce à son âme qui était intervenue précédemment. Angel lui indiquait de pleurer que ce serait la preuve qu’elle n’est pas simplement objet de consommation, et il expliqua qu’à ses yeux la seule ressemblance qu’elle avait avec les fleurs c’était leur beauté, le parfum et la simplicité.

-toutes ces qualités que tu trouves à ces fleurs en boutiques qui sont artificiels… nous sommes fabriqués autrement que vous, nous sommes génétiquement changés pour être dans les normes de consommations, je suis un raté, c’est pour ça que j’ai du libre arbitre, j’ai vécue libre longtemps et je me suis réduise en esclavage seule. Les fleurs aussi ont des sentiments, il ne faut pas croire qu’elles sont insensibles, ce sont des êtres vivants, simplement elles n’ont pas la possibilité de montrer ce qu’elles ressentent autrement qu’en fleurissant ou mourant.

Elle s’éloigna d’Angel, elle n’avait pas encore pleuré, elle ne voulait pas et en même temps ça ne voulait pas venir de toute façon.

-Je suis désolée, tu ne pourras pas me faire changer d’avis de ce côté-là, je suis un objet de consommation comme beaucoup d’autres, comme les autres hybrides et ça rares sont ceux qui le comprennent dans la population civile… seul les laborantins qui nous fabriquent et les commanditaires le savent et en font leur business. Nous sommes leurs revenus.

Elle soupira.

-Bon… c’est rien, c’est comme ça c’est la vie, j’aurais d’autres moment de réflexion ainsi, parfois nous sommes confrontés à cela. Ces fleurs sont jolies autrement mais elles sont fausses, celles qui sont dans les près en printemps sont beaucoup plus jolies au final, plus pure, elles, elles sont corrompues tout comme la société.

Elle approcha son visage de son maitre pour lui faire une bise.

-Merci en tout cas d’être là et de tenir à moi. Ca me rassure.

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Elle avait peut être raison, mais et alors. Qu’est ce cela changer. Rien, ou du moins pas grand-chose. Cependant il y avait quand même une chose sur lequel le jeune homme n’était pas d’accord. Si elle était un objet de consommation, alors toute la population l’était, après tous chaqu’un vivait au dépend de l’autre. Et les commercent, était comme les scientifiques. Il vivait en se servant des autres. Enfin elle s’éloigna de lui. Toujours en soupirant, dommage qu’il ne pouvait rien faire pour la faire changer d’avis. Enfin bref, finalement lui qui pensait qu’elle serait bien ici et qu’elle passerait un bon moment, il s’était lamentablement loupé.

- Ecoute, je ne pense pas que l’on soit génétiquement programmé pour être docile ou non. C’est l’éducation et la personnalité qui font ce que nous sommes. Alors non tous les hybrides ne sont pas soumis, tous ne cherche pas pour autant la vengeance. Mais je sais bien que nous tous, nous sommes des biens de consommations, humains compris, nous sommes tous, et je dis bien tous que nous sommes uniquement des sources de revenues. Les uns pour les autres. L’ouvrier, et une source de revenue pour son patron, qui lui-même et la source de revenue de l’état, qui lui est la source de revenue de milliers d’autre personne.

Il était presque étonnant que le jeune homme dise cela, Après tous, il n’avait pas vraiment fait d’étude, et pourtant, pourtant il était capable de reconnaitre et de sentir toutes les corruptions de la société. Mais pouvait on lutté, pouvait t’on faire quelques choses quand c’est le monde entier qui ne tourne plus rond. Peut être pas.

- Ce que je vais te dire est dur, pourtant je vais te le dire car il me semble que tu es assez forte pour l’entendre. Dans le monde t’elle qu’il va tu as trois possibilités. Les gens qui prennent connaissance de ce qu’ils sont c'est-à-dire au final qu’une manne financière pour beaucoup. ON trois choix possibles. Tu peux fermer les yeux, et accepté cela, alors tu vie contre ta conscience, tu vie comme un zombie, et mais tu auras l’illusion d’être heureux. C’est le premier choix possible. Deuxième choix, tu vie contre le système et tu fais ton possible pour le dénoncé. Mais tu te ferras rapidement écraser, mais tu vivras heureux, mais en prison ou trois pied sous terre. Sinon tu as un troisième celui que j’ai fais il y a quelques temps. Tu te coupes du système et tu refuse ses règles, mais tu ne fais pas de vagues tu vies tranquillement et plus ou moins heureux. Je suis gamin et je suis égoïste. Pourquoi, parce que le monde de l’enfance est lui peut être plus beau, et je suis égoïste de peur que les autres par leurs façon de pensé ne me fasse dévié de mes choix. En vivant hors d’un monde aseptisé, je me suis attiré le courroux de beaucoup, mais je n’ai jamais vécut aussi heureux.

Il la regarda, lui soulevant doucement la tête pour que leurs regards soit directe, qu’ils se regardent les yeux dans les yeux. L’autre main toujours sur son épaule. Il resta quoi peut être quelques instants comme cela. Avant de reprendre la parole.

- Ne te rend pas malade pour quelques choses qui n’en faut pas la peine. Allez, vins je te paye une glaces, le sucre et la seul chose qui guérie les peines. Quelques elles soient. Et puis je te l’ai dit ok je suis ton maitre, je ne suis pas pour autant un être sans cœur, je comprends ce que tu ressens. Il suivit juste que tu me le dise.

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[Désolée pour ce retard conséquent, je ne savais pas quoi répondre et je n’avais plus de motivation mais là c’est bon.]

Angel continuait à parler pour essayer de la rassurer, de lui rendre le sourire, il disait qu’il ne pensait pas qu’on pouvait être génétiquement programmé pour être docile ou non, ce n’est pas la génétique qui programme mais l’espace dans lequel on vit lors de notre enfance simplement, l’éducation comme il dit, c’est ça qui font que les hybrides sont soumis ils sont éduqués ainsi. Après il disait qu’ils étaient tous des biens de consommations humains comprit, mais ce n’était pas pareil que pour les hybrides la encore, il n’était pas assez impliqué dans cette histoire dans cette société pour comprendre exactement ce qu’il en était. Malgré tout ça il avait de bons arguments effectivement les humains étaient des biens de consommations les uns pour les autres dans le sens où ils sont dans une hiérarchie bien fondée ou chacun travail pour d’autres. Finalement il annonça que les gens avaient trois choix dans la vie, fermer les yeux et accepter tout, être conte le système et se faire écraser ou bien comme lui se couper de tout par refus des règles sans faire trop de vagues tout de même. C’est ce troisième choix qui permet un minimum de bonheur selon Angel, mais était-ce vrai ? Miyoki restait silencieuse, le visage baissé, ne regardant pas son jeune maitre, finalement celui-ci lui releva le visage afin qu’ils puissent se regarder yeux dans les yeux, il avait toujours sa main sur son épaule et le silence s’installa légèrement avant qu’il ne le brise a nouveau pour dire à la jeune kitsune de ne pas se rendre malade pour des choses qui n’en valaient pas la peine, il lui indiqua aussi de venir qu’il allait lui payer une glace, que le sucre était le meilleur remède contre les peine. Miyoki fit non de la tête et le retint pour qu’il ne parte pas devant.

-Pas de glaces… je n’ai pas faim… je suis désolée de m’être retrouvée ainsi, c’est vrai que parfois je réfléchie trop sur tout cela il faut simplement que j’arrête, je suis un cas un peu a part au fond, j’ai vécu normalement avec de vrai parent non éduquée à obéir mais libre en quelque sorte et puis je n’ai pas a me plaindre maintenant que je suis esclave j’ai un maitre jeune et très gentil, qui prend soin de moi et qui m’écoute.

Elle fit un large sourire avant de le prendre dans ses bras, de le serrer très fort blottissant son visage dans son cou.

-Merci d’être comme tu es Angel, t’es un maitre parfait, bien d’autres devraient avoir un maitre comme toi, ce serait le début d’une nouvelle ère…

Elle lui fit une bise sur la joue avant de se retirer, se reculer un peu avec un large sourire, ses larmes séchées, plus aucune trace de sa peine précédente.

-Si toi tu veux une glace allons-y.

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Le jeune homme sourit a son tour, oui elle était bien mieux comme cela, la tristesse est bonne a petite dose, mais a trop grande elle a tendance à polluer les cœurs. Et puis honnêtement elle était bien plus jolie avec le sourire qu’avec de la peine. Enfin il ne se faisait pas trop d’illusion là dessus. Mais ce n’était pas cela qui l’importait c’était le faite que la jeune femme aille mieux. C’était tous ce qu’il souhaitait pour l’instant. Elle le retient un instant. Apparemment elle ne voulait pas de glace, tant pis. Il trouverait bien d’autre occasion de lui faire goutter à ce genre de douceur sucrée et au combien ravageuse, un peu comme elle finalement. Il se posa une fraction de seconde la question. Est-ce que s’était du cannibalisme de lui faire manger ce genre de chose. Il chassa cette idée stupide de ca tête.

Ce fut les paroles de la jeune femme qui remplir ces pensées, ainsi elle était différente. Différente des autres car nait comme tous enfants dit normal. Avec de vrai parent, et une vraie enfance. Oui ce devait être comme cela que tous devrait vivre. Hybride comme Humain, tous les enfants devaient être avec leurs parents le temps de leurs enfances. Et puis paraît-il qu’elle avait un maitre gentil et a l’écoute. Il ne put résister à sortir une petite blague.

- Va falloir que tu me le présente ce maitre, parce que je vais devoir prendre des cours avec lui. Je me demande s’il prend le cash. Parce que vu que j’ai pas de cheque. Enfin bref.

La jeune femme le prit dans ses bras avant de blottir sa tête dans son cou. Le jeune homme était en transe, complètement dans une sorte d’autre monde. Et pourtant il redescendit bien vite. Car au fond il le savait il y avait rien entre eux deux. Mais bon il ne pouvait quand même pas la contraindre à l’aimer. Ce ne serait pas juste, et ce n’était pas son rôle après tous. Et puis lui-même n’était pas sur de ses sentiments. Il ne savait pas si ce n’était qu’un petit coup de foudre, une simple attirance physique ou bien si c’était un petit peu plus que cela. Il n’en savait rien. Et de toute façon, il le savait cela ne changerait rien. Il vaudrait déjà qu’elle sache que lui avait des sentiments pour elle. Bon cela, ce n’était pas trop dur. Mais il ne dirait rien. Il avait déjà fait pas mal de petite allusion.

- Ecoute tu es unique est nous sommes d’accore la dessus, or cela fait ta force. Vie ta vie comme tu le veux, enfin comme tu peux la vivre tous en étant d’accore avec toi-même. Crois moi le bonheur n’est pas plus dur touché. Et puis je vais être honnête, en prenant les petits chemins de la vie, tu croiseras peut de monde, mais ces rencontres seront riches d’enseignement. Sur ceux je vais pouvoir redevenir un bon ptit môme et tu devrais essayer aussi, après tous la vie est bien plus belle quand on est un enfant. Crois moi cela ne te fera pas de mal de t’abandonné seulement quelques instant dans l’enfance.

Le jeune homme ne put s’empêchait de sourire, dire qu’il venait de donné un cours philosophique, oui cette jeune femme avait vraiment un drôle d’effet sur lui. Les derniers mots de la jeune femme résonnaient toujours dans sa tête : tu es un maitre parfait. Non ce n’était pas le cas, ce n’était pas du tout le cas. Car il l’avait au départ acheté sur un coup de tête. Et par pure égoïsme. Pour ce distingué des autres. Si c’était cela la perfection, il ne voulait pas y penser. Les choses avaient changé quand il l’avait vu à l’animalerie, il s’était pris d’affection pour elle. Mais peut être que si son physique avait était différente, ainsi que son histoire, il n’aurait même pas fait attention a elle. Alors non il n’était pas parfait loin de la, il n’était qu’un homme, un homme amoureux.

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Le jeune homme lui sourit quand elle retrouva le sourire à nouveau, elle lui annonça qu’elle ne voulait pas de glace il n’en fut pas trop déçu en apparence, elle goutterait plus tard ou une autre fois ce n’était pas le problème. Ensuite elle le complimenta et lui ne put résister au fait de sortir une blague à ce propos, il voulait qu’elle lui fasse rencontrer ce maitre pour qu’il prenne des cours avec lui, elle se mit à rire légèrement.

-Tu dis n’importe quoi.

Elle fit un large sourire attendrit en le regardant puis se blottit contre lui la tête dans son cou, elle se serrait fort contre lui tendrement. Il était chaud, cela faisait du bien, de la chaleur comme ça, c’était comme quand elle tenait dans le passé son frère dans les bras, la même tendresse comme une mère, comme une sœur, comme une amie proche, elle était douce. Il dit qu’elle était unique et qu’ils étaient d’accord la dessus et que c’est cela qui faisait sa force, il lui dit aussi qu’elle faisait sa vie comme elle voulait, comme elle pouvait la vivre en accord avec elle-même. Aussi il rajouta qu’elle fera beaucoup de rencontre dans la vie et que chacune seront un enrichissement. Aussi il lui conseilla de devenir moins mature que ce qu’elle n’était, comme lui, enfantin que la vie était bien plus belle quand on est enfant et ça ne lui ferait pas de mal de retomber un peu dans l’enfance. Miyoki se décolla et fit non de la tête.

-J’aime vivre la vie en tant qu’adulte excuse m’en mais c’est ainsi que j’aime la vie, et puis si je n’étais pas adulte qui te surveillerais quand tu ferais des bêtises hein ? Un enfant à besoin d’être surveillé constamment alors voila je vais garder un œil sur toi constamment gare à toi.

Elle mit son doigt en avant comme une mère qui mettait en garde et en même temps elle faisait un large sourire avant de rire, elle rigolait bien sure, elle ne le surveillerait pas constamment elle ne serait pas sur son dos, ce n’était pas son rôle et il était assez grand pour faire ce qu’il voulait. Elle lui prit la main lui fit une bise sur la joue avant de l’amener avec elle.

-allez viens, on va continuer un peu notre chemin, je ne sais pas où on ira mais peu importe, continuons à marcher tout les deux d’accord ?

Elle continuait à sourire et ne comptait pas lâcher sa main, ils étaient au chaud dans le centre commercial entourés de magasins divers ils trouveraient bien un endroit où aller et plus tard ils mangeraient un truc, ou rentreraient ils verraient, quoi qu’il en soit ils avaient le temps encore.

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Le jeune homme ne dit rien quand la jeune femme le repris dans les bras la dans son cou, pourtant cela lui faisait aussi du mal. Bien sur qu’il était heureux que la jeune femme aille mieux, ce n’était d’ailleurs pas le problème loin de la. Non le truc c’est qu’il se rendait compte que ce qu’il ressentait pour elle n’était sans doute pas réciproque. Il se doutait bien que pour elle, il n’était qu’un amis, un frère au maximum mais pour lui elle était bien plus que cela. Et cela il le savait bien ce ne serait sans doute pas tous de suite que cela changerait. Bha que pouvait il faire d’autre, rien mit a part être patient et espéré que un jours son regard pour lui change. Pourtant, il aurait sans doute put se montré violent et abusé d’elle comme d’autre maitre l’aurait sans doute fait. Mais non, il n’était pas comme cela, il était égoïste, et puéril, pas pervers. Elle répondit quelques choses.

- Si tu veux vivre comme cela, fait-le. Mais je te le dis, fait quand même attention : le monde de l’adulte est souvent bien plus violent que ce qu’on peut penser. Bha au pire je te mets devant la télé devant une semaine et avec un régime a base de bonbon et de pizza ca ira mieux. Je pense pouvoir te sauver de cette tyrannie de la maturité. Mes frères, partons en croisade pour sauver notre sœur.

Et le revoilà partis, incapable de resté sérieux plus de dix minutes. Un vrai enfant, oui mais finalement il était heureux comme cela. Enfin il n’était pas malheureux et s’était déjà bien. Que demandé de plus. Il suivit la jeune femme, continuant leurs routes vers des chemins inconnus. Qui sait ou la route les mènera. Sur quel chemin finirait-il leurs routes, personne ne le serait sauf eux.

Cinq minutes plus tard. Dans le même magasin près d’une boutique de Jeux vidéo. Le jeune homme fut attiré comme une guêpe par de l’eau au mois d’aout. Pourquoi donc un telle intéressement, et bien pour la nouvelle console next génération qui se trouvé en vitrine. Mais quel prix, oui il avait les moyen mais dépensé 300 euros pour une console. Il ne pouvait pas. Mais quel design, quel beauté. Il se décrocha a grande peine de la vitrine, avant de retourné près de la jeune femme. Il était un homme, et comme beaucoup d’entre eux, il était incapable de résisté. Il lui présenta rapidement ses excuses.

-Je suis désolé, mais je n’ai pas put résister. Une console comme cela, Enfin bref, je suis désolé. Mais peut être que tu voudrais voir un truc toi. Enfin je sais pas mais perso, je serais pas contre faire un peu de shopping, après tous. On a beau avoir un meublé, ca nous empêche pas de nous l’approprié non ? Enfin je sais pas.

Les deux jeunes gens continué de déambuler dans les structures de ce grand magasin. Il y avait deux boutiques qui lui faisait de l’œil. Une de fringue avec en vitrine un superbe blouson en cuir comme le sien, mais en plus neuf. Et surtout en un peu plus classe. L’autre une boutique de meuble, ou il était sur de trouvé ce qui lui faudrait pour s’approprié un peu plus cette espace. Qu’était leur nouvelle demeure. Il jeta un œil vers la jeune femme ne sachant ou allé. Il ne voulait pas non plus l’obliger a faire les boutiques, elle lui avait d’ailleurs dit que ce n’était pas son truc. Alors bon au cas où il y irait seul. Il verrait

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Voila qu’il partait à nouveau dans un délire, il la faisait rire, avec sa parole, sa croisade contre la tyrannie de la maturité qu’il voulait combattre à coup de télévision de bonbons et de pizza, ça allait être dur de la convertir à tout ca, elle aimait cuisiner et non pas manger des choses telles.

-Tu n’y arriveras pas, les bonbons… j’aime pas ça mais c’est pas grave tu pourras toujours essayer, mais je continue à persister, qui te surveillera après hein ? S’il n’y a plus personne pour te garder ça va mal aller.

Elle riait, elle ne comptait pas être tout le temps sur lui.
Ils prirent la route, commencèrent une nouvelle balade dans le centre commercial, mais cela ne dura pas bien longtemps, au bout de cinq minutes seulement Angel était parti a fond les manettes vers un magasin de jeux-vidéo, il regardait une console qui ressemblait seulement à une boite noire en plastique aux yeux de la jeune femme mais qui semblait être un réel trésors à ses yeux. Il regardait cet objets avec enthousiasme, des yeux pétillants. Il eut du mal à détacher son regard de la vitrine pour se tourner vers son hybride dont les neuf queues remuait et dont un gradn sourire c’était affiché. Il s’excusait de n’avoir sut résister et expliqua sa réaction vaguement. Il lui demanda aussi si elle, elle voulait voir un truc, qu’il n’était pas contre faire un peu de shopping, qu’il voulait qu’il :s s’approprie l’appartement qu’ils avaient. Elle le stoppa d’un doigt sur la bouche avec un clin d’œil.

-On va se l’approprier avec cet objet d’abord alors. Viens allons acheter cette console, tu dois avoir les moyens ? et avec l’argent que j’avais de côté je peux aussi. Mon frère était féru de jeux-vidéo aussi, allez on va l’acheter et après on verra pour le reste.

Elle lui prit la main après un léger baiser déposé sur son front et l’emmena à l’intérieur, le lâcha à l’entrée pour se précipiter vers un marchand pour demander la console.

-Bonjour messieurs, est-ce que ce serait possible d’acheter cette console en vitrine ?

Marchand –Une hybride ? ou est son maitre ? Tu n’as pas le droit d’être là ni d’exiger quoi que ce soit, va-t’en immédiatement avant que je n’appelle la fourrière !

Il n’en fallut pas plus pour que l’hybride lâche un grognement discret mais reparte les queues entre les jambes et les oreilles basses, son enthousiasme était parti. Elle retourna à son maitre et prit sa main.

-Au final, je crois qu’on ira ailleurs t’acheter la console…

Elle couinait légèrement, une humiliation qu’elle venait de subir à cause d’un vendeur mal luné qui ne devait pas supporter les hybrides, quand elle se cachait elle avait moins de mal à acheter, mais maintenant qu’elle devait se montrer c’était à son maitre de tout faire et non à elle… c’était un gros handicape.

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Le jeune homme observa la jeune femme se diriger vers le magasin. Décidément elle était vraiment exceptionnelle parce que il en était sur, la jeune femme se foutait royalement sans doute de la console new génération avec moteur trois dimension, reconnaissance digitale, et surtout, surtout final emblème 12 inclus, enfin bref un vrai bijou quoi. Mais, même si il pouvait se payer cette petite merveille, il y avait bien d’autre chose à faire pour l’instant. Et pourtant la jeune femme s’était lancée comme cela pour lui faire plaisir a lui. Il observa la scène du coin de l’œil avant d’entendre les vociférations du vendeur. La jeune femme revint doucement vers lui, l’air complètement démoraliser. Il avait bien crut entendre un petit couinement, mais il comprenait tous a fait l’attitude la jeune femme, elle venait de se faire humilier. Et tous cela parce que elle était différentes d’eux. Décidément qu’elle bande de sale raclure, mais il allait leur donner une petite leçon qu’il n’oublierait pas de si tôt. Il avait pourrit la journée de la jeune femme, alors il allait faire de même, décidé de les battre sur leurs propres jeux. Il avait bien sur compris la situation. Et savait que la jeune femme ne souhaité pas rester ici sans doute mais il devait relaver son honneur. Il lui adressa donc un petit clin d’œil avant d’aller voir le fameux vendeur bien destiné à lui pourrit sa vie, et comme le client est roi, le client a toujours raison.

- Excuser moi monsieur, mais il me semble que vous avez manqué de respect a mon hybride ici présente. Hybride que vous venez d’insulté, or étant ma propriété cela veut dire que c’est moi que vous avez insulté. Donc si vous n’allez pas tous de suite vous excusez a cette jeune femme, je vous fais collé un rapport de pour votre incompétence, et surtout pour les marges que vous vous prenez, le prix de vos articles étant supérieur a 10% a ce que vous devriez pratiqué normalement, et je peux vous dire que je connais les prix du marché. Donc je vous conseille d’allé la voir et de vous excuser immédiatement, ainsi j’oublierais cette méprise et vous n’aurez pas de soucis de votre direction.

Bien, si cette espèce de vendeur de pacotille voulait garder son emploi et ses marges plus que juteuse, il avait intérêt à faire ce que le jeune homme lui ordonnait. Il retourna voir la jeune femme lui tapotant doucement l’épaule en direction de l’autre abruti qui revenait vers leur direction. Il la regarda un sourire aux lèvres en lui disant.

- Je crois que ce monsieur a quelques choses à te dire ma chère.

Effectivement, le vendeur présenta ses excuses a la jeune femme avant de se retirer furax, il ne s’agissait certes que d’une maigre consolation mais au moins, l’image de la jeune femme était un peu restaurée. Mais il avait conscience que cela poserait de gros problème : elle ne pourrait pas faire un pas sans que le jeune homme doive se trouver derrière elle pour prouver ses dires et régler les factures. Décidément, cette situation ne pouvait pas durer éternellement, car tous les deux le savait, elle comme lui. Même si la jeune femme était sensée être une esclave, ce n’était pas vraiment le cas. Il l’amena donc un peu à l’ écart, la ou le trafic du magasin était un peu moins intense et surtout loin de cette fichue boutique. Et il lui dit ceci :

- Ne t’en fait pas nous allons bien trouver une solution. Même si je dois me bruler les méninges je trouverais .

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C’était tellement prévisible cette réaction, il avait tout vu et quand elle était revenu à lui, il s’en alla trouver le vendeur pour le remettre en place, elle soupira, un peu dépitée de cette réaction, elle aurait préférée qu’ils partent simplement, c’est vrai quoi… il allait peut-être s’attirer des ennuis malgré qu’il ait des arguments bons… Enfin apparemment tout allait bien, il revint rapidement vers elle suivit de peu pas le vendeur qui s’excusa brièvement. Elle soupira encore, baissant la tête, ça allait être compliqué de vivre correctement, rien ne serait plus jamais comme avant c’est sur, elle ne pouvait plus acheter d’elle-même mais toujours suivre son maitre, bon ce n’était pas non plus l’enfer que d’être suivie mais elle n’était plus du tout indépendante.

-tu n’étais pas obligé de faire ça, et puis tu sais c’est pas grave me faudra le temps de m’habituer, il faudra des certificats comme quoi tu m’envois acheter telle ou telle chose et tout et tout, simplement il ne faudra pas que je décide de faire les choses de moi même si je suis seule. A part les supermarchés où nous sommes majoritaires pour faire les courses les autres endroits il nous faut des justificatifs c’est tout.

Elle fit un sourire de biais, gêné en fait, timide. Elle reprit la main de son maitre.

-on continue ? On trouvera peut-être ta console ailleurs…. Et puis tu disais que tu voulais qu’on personnalise l’appart’ non ? Allons-y. Cette fois je ne cherche pas a acheter seule simplement.

Son sourire après cette parole fut bien plus franc, bien plus agréable a regarder, plus sur aussi. Elle commença à marcher avec lui. Le magasin juste à coté des jeux-vidéo était justement avec quelques objets de décoration. Elle emmena donc Angel à l’intérieur.

-tu veux quel style toi pour l’intérieur ? Quelques choses de zen ? Épuré ? Asiatique ? Ou quelque chose de baroque ? Un peu chargé ? Coloré ? Neutre ? Sombre ? Moi pour ma chambre il faudrait plutôt quelque chose de traditionnel, trouver des paravents et autre enfin je pense, enfin faudra voir ce qu’il y a aussi.

C’est qu’elle commençait à devenir pipelette sur le coup, elle se tut en attendant qu’Angel réagisse, c’était à lui de prendre toutes les décisions après tout.

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Il savait bien qu’il n’était pas obliger de faire cela, mais quand même, il l’avait fait parce qu’il considéré qu’il était aussi normal que l’on respecte la jeune femme. Il la regarda tranquillement acceptant les remontrances, mais au fond de lui il savait qu’il avait eu raison de faire cela. Il réfléchirait par contre a comment faire pour l’indépendance de la jeune hybride, il devait forcément y avoir un moyen pour lui accorder un peu plus de liberté. Il répondit doucement a la phrase de la jeune hybride.

- Je sais que je n’étais pas obliger, mais il n’était pas censé t’humilier comme cela, alors je trouve que j’ai étais assez magnanime dans le sens ou il n’a eu qu’a te faire des excuses. Mais écoute, je sais bien qu’il te faudra du temps pour te faire a ces règles, alors bon ok je dois être prêt de toi, mais si jamais tu veux quoi que se soit, et bien tu n’hésite pas. Après tout je pense que je trouverais un bouton pause sur cette fichue console.

Il ne put d’ailleurs s’empêcher de penser : oui, surtout si c’est pour essayer des fringues, alors la tu m’appelle, et plutôt deux fois qu’une. Et puis puisque il était obligé de venir, il en profiterait, après toi, il y avait bien moins charmante compagnie. Il savait bien que pour elle, ses sentiments seraient sans doute que de l’amitié, mais il profitait quand même de ce que la jeune femme voulait bien lui donné. Il était ensemble main dans la main, et même si cela ne se montré pas outre mesure, le jeune homme était heureux. Ils se dirigèrent donc vers les différents rayons de meuble.

Il observa légèrement la jeune femme, elle était mieux. Elle avait retrouvé son merveilleux sourire, et elle semblait allée mieux. Au moins, le mauvais moment de tout à l’heure était passé. Il entra donc avec la jeune femme dans le magasin. Il observait tranquillement les meubles avant que la jeune hybride ne le harcelle de question. Question qui ne fut traité par un petit sourire. Petit sourire qu’il explicita d’ailleurs assez rapidement. Pour lui tous ca s’étaient du chinois, la décoration étant de poser deux trois truc des étagères. Enfin il répondit quand même a la jeune femme.

-ecoute, il faut mieux que ce soit toi qui t’occupe de cela, je te le dis franchement, pour moi la déco se résume a acheté des trucs coup de cœur, moche et cela jusqu'à ce que l’on marche dessus. A partir de la je vire tous, et je repars pour un autre tour. Donc bon, pour moi le mieux c’est que je me trouve un ou deux bibelots moche a souhait pour moi et que tu t’occupe du style global.

Il s’agissait aussi d’un moyen pour que la jeune femme se change les idées, et puis au moins la elle serait autonome. Elle pouvait elle-même choisir ce qu’elle voulait et n’était pas obligé de lui demandé se qu’il voulait.

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Il lui dit qu’il savait qu’il n’était pas obligé de faire cela mais que l’homme n’était pas censé l’humilier ainsi alors il se trouva assez magnanime dans le sens où elle n’avait eut qu’à avoir des excuse de la part du vendeur, c’est vrai qu’il aurait put lui faire faire autres choses encore mais bon. Il rajouta aussi qu’il savait qu’il lui faudrait du temps pour s’adapter à ces règles, qu’il devait toujours être près d’elle mais si elle voulait quoi que ce soit elle ne devait pas hésiter à lui demander.

-Oui…

Ensuite ils étaient donc allés dans le magasin de meuble d’à côté et là elle l’avait assommé de questions si bien d‘ailleurs qu’il ne put répondre mais simplement qu’il lui annonça qu’il valait mieux que ce soit elle qui fasse les choix parce que lui et la déco, ça faisait deux et que lui s’achèterait uniquement des choses coup de cœur, sur le coup, sans grande valeur, et qui ne resteraient pas, pour le reste il préférait la laisser faire.

-Si c’est ce que tu veux, mais reste près de moi tout de même des fois qu’on me dise quelque chose.

Elle fit un large sourire avant de partir dans les différents endroits pour regarder les meubles les objets de déco et autres, qui pourraient être intéressants pour leur appart. Elle fit son choix dans plusieurs objets

-Alors voyons… quelques tableaux, des décorations diverses, des rideaux aussi… ils ne sont pas géniaux… mais pas trop chargé quelque chose de minimaliste… en accord avec les meubles déjà présents. Du rouge foncé, du chocolat du beige et du taupe, voila ce qu’il faut pour l’appartement.

Elle avait prit plusieurs choses et les montrait a Angel avant de faire le choix définitif.

-Je prends pas trop de choses, seulement de la décoration hein, uniquement pour être chez nous comme il faut, on peut pas changer les meubles ni peindre normalement dans les appartements déjà meublés donc bon….

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Le jeune homme ne put que sourire a la phrase de la jeune femme, ainsi celle-ci voulait que lui, Angel veille sur elle. Lui le démon au nom d’Ange, décidément qu’est ce qu’il ne fallait pas faire. Enfin, bref l’idée de rester proche de la jeune hybride ne lui déplaisait guère. Après le statut de maitre il passait à celui de garde du corps. Hum pourquoi pas, sans compté que le corps a corps ne le rebutait pas. Enfin, il devait quand même calmer ses ardeurs non parce que même si lui trouvait l’hybride plus qu’a son gout mais elle.

Le jeune homme, même s’il semblait heureux ne l’était pas vraiment. Il voulait surtout faire bonne figure devant la jeune hybride, ce n’était pas le moment de faire une tronche d’enterrement, il n’avait rien subit et pourtant cela ne pouvait pas l’empêcher de ne pas être heureux. Avant, il ne se serait même pas posé de question. Il aurait vécut comme d’habitude seul et presque heureux. Enfin il fit quand même un petit clin d’œil à la jeune hybride.

-Ne t’en fait pas, j’ai subit une bonne formation de gardien, et le corps à corps ca me connait.

Le jeune homme regarda rapidement les différents meubles que la kitsune lui présentait, et chose au combien étrange, il ne pouvait s’empêcher de prendre que les meubles les plus moches. Oui parfaitement, les plus horribles, enfin bref le jeune homme n’avaient aucun gout. Mais cela ne l’empêcher pas de pouvoir s’amusait pour un rien. Oui ca c’était son art. Et encore une fois il allait le prouvait.

Le jeune ne chipa les rideaux que la jeune hybride avait sélectionnés et s’en drapa dedans. Comme le font les enfants pour jouer aux fantômes.

-Je suis le fantôme du grand magasin, tremblait mortel, tremblait car je serais sans pitié. HAHAHA

Oui le jeune homme était encore une fois partie dans ses trippes, mais il y avait bien d’autre chose avec lequel il pouvait s’amusait. Il alla vite cherchait d’autre drap avant de les lancer sur la tête de l’hybride qui maintenant lui ressemblait. Même si elle, elle était de couleur rose. Mais ce n’était qu’un petit détail après tous.

- Vins compagnon et attaquons le pays des hommes, ou soumets toi a ma toute puissance. HAHAHA.

Oui Gamin comme on n’en fait plus. Mais il était heureux comme cela, ou presque.

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Comme elle lui avait dit qu’elle voulait qu’il reste avec elle pour qu’elle ne se fasse pas virer de la même façon que précédemment, Angel sourit et ne put s’empêcher de sortir qu’il avait subit une bonne formation de gardien et que le corps à corps ça le connaissait. Elle ne demandait pourtant pas tant, mais seulement qu’il reste près d‘elle pour s’occuper des achats, m’enfin cela ne changea pas qu’il la fit rire encore une fois. Bien vite tout de même elle se plongea dans la recherche de décorations. Elle choisissait des décorations raffinées, bien ensembles avec des choses vraiment agréable alors que lui du peu qu’elle put voir, choisissait des meubles ou décorations assez… moches. Bah s’il aimait ça c’était le principal, elle s’en moquait elle.
Au bout d’un temps alors qu’elle avait choisit de beaux rideaux, Angel les lui piqua pour s’enrouler dedans comme un enfant pour jouer en fantôme, il dit alors qu’il était le fantôme du grand magasin et continua son cirque, si bien qu’il enveloppa aussi la jeune kitsune dans des draps pour qu’elle fasse comme lui mais au lieu de ça elle, elle fit tomber tout ce qu’elle avait dans les bras et ne sut comment se dépêtrer de ces rideaux, elle se débâtait et fini par se retrouver à terre. Là elle réussit à ôter les rideaux de sa tête et croisa les bras en regardant Angel d’un air sévère.

-Angel… arrête de jouer ! il y a des choses fragiles ici, tu risque de faire mal à quelqu’un et on va se faire virer des lieux, si tu veux qu’on ne puisse plus pénétrer dans cette boutique continue !

Non là elle n’était pas contente, les magasins n’étaient pas des lieux pour jouer de cette manière, ils auraient été dans l’appartement elle n’aurait pas réagit ainsi mais là, au beau milieu d’un magasin alors qu’elle avait les mains pleines d’objets plus ou moins fragiles…

-Arrête ton cirque maintenant et viens m’aider, j’ai cassé des choses …

En disant cela elle essayait de ramasser les débris d’une lampe qu’elle avait prise et qui était donc tombée, elle se coupa au passage mais fit mine de rien.
Elle soupira.

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Le jeune homme, se fit remonté les bretelles par la jeune femme, ca se n’était difficile à comprendre. Il ne dit cependant pas un mot lorsque la jeune femme se mit en colère. Il n’avait d’habitude pas ce comportement, à chaque fois, il s’enfuyait en courant laissant les gens complètement désœuvré. Mais il ne l’avait pas fait aujourd’hui. Peut être parce que fuir quelqu’un qui était chez soit était stupide ? Oui bien peut être était se l’influence de la jeune hybride sur lui.

Il ne dit rien durant tous la réprimande de la jeune hybride, car il s’avait bien que c’était de sa faute. Alors pourquoi vouloir ce défendre. Cependant avant qu’elle ne chute, le jeune homme était mort de rire sous les rideaux qui lui servait de drap. Il s’avait que en tombant de cette chute la jeune femme n’avait que peut de chance de se faire mal. La pauvre hybride il lui en faisait voir de toute les couleurs. Il se rachèterait, enfin il essaierait de rester tranquille, un petit bout de temps. Il enleva donc le rideau de sa tête et se décida a enfin aidé la jeune femme qui avait apparemment cassé quelques choses. Bha, il paierait les dégâts, ce n’était pas un problème, mais en attendant il devait en premier lieux réparer ses bêtises. Il récupéra donc les derniers morceaux de la lampe avant de les jetés dans une poubelle adaptée, preuve que ce genre de mésaventure était chose fréquente.

Il avait cependant remarqué que la jeune s’était blésée à la main, a cause de lui. Ca par contre s’était plus grave. Bon ce n’était qu’une petite blessure sans doute, mais il ne voulait pas prendre de risque. Après tous on ne sait jamais. Si c’était plus profond la jeune femme risquait de se vidée de son sang. Alors le jeune homme sacrifia son T-shirt.

Il déchira une longue bande de son vétement, avant de prendre la main de la jeune femme et de faire un bandage bien qu’artisanal a celle-ci. Puis il se dirigea vers les caisses payant le matériel brisé et le reste par la même occasion. Et depuis la remontrance de la jeune hybride, il n’avait pas dit un mot. Hum, généralement ce n’était pas bon signe quand il ne disait rien. Il se contenta juste d’indiquer l’adresse de livraison des meubles à un livreur avant de sortir du magasin. Il n’avait rien contre la jeune femme mais simplement contre lui-même, il venait de se rendre compte que finalement la jeune hybride aurait put être plus gravement blessée que ce qu’elle ne l’était, et il était en colère contre lui-même. Cela ne lui était jamais arrivé de pensé au autre, et encore moins aux conséquences de ses actes. Pourtant là oui, Miyoki avait une drôle d’influence sur lui. Cela il n’en doutait plus. Il avait d’ailleurs hésite, a savoir peut être qu’elle modifierait a jamais son monde. Et cela était il prêt à l’accepter. Il ne se voyait pourtant pas la renvoyer a l’animalerie, elle n’avait rien fait pour. Voir même au contraire. Il était maintenant devant un choix, et les deux possibilités qui s’offraient à lui changeraient sans doute le cours de sa vie. Rester a faire un choix.

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Elle était énervée c’est vrai, mais attristé aussi, que dans ce genre de situation même il n’arrive pas à rester calme, c’était exaspérant et vraiment triste. Néanmoins, pendant tous le sermon il ne dit rien et se calma, arrêta ses pitreries pour finalement l’aider à se relever, déchirer son tee-shirt pour faire un bandage à la main de la jeune hybride qui c’était coupée, et finir de ramasser les débris de la lampe qui c’était cassée. Pendant tout ce temps il ne dit rien, ramassa les objets pour aller payer les dégâts, commander les meubles, tout. Miyoki baissa les oreilles, un peu honteuse de ce qu’elle venait de faire. Il était parti sans elle, elle était restée sur place.

-Il faut que j’aille le voir…

Elle avait baissé la tête et soudain la releva, elle se précipita à l’extérieur du magasin pour le retrouver, quand elle fut dehors elle le retrouva et vint derrière lui pour le prendre dans ses bras et le serrer fort contre elle. Elle ferma les yeux et baissa sa tête jusqu’à ce qu’ils aient leur visage au même niveau.

-Je suis désolée… je n’aurais pas dut t’engueuler ainsi. Ce n’était pas la bonne manière de réagir… ne t’en veut pas non plus… s’il te plait… Angel… tu n’as rien fait de mal.

Elle fit une pause, ferma les yeux, déposa un baiser sur sa joue mais ne bougea pas plus que ça, continuant à le ternir dans ses bras. Elle l’avait entourée, ses bras autour de ses épaules, se croisant sur le torse du jeune homme.

-Rentrons… s’il te plait… maintenant rentrons… la journée à été longue, notre sortie à été trop périlleuse… nous verrons une autre fois pour en refaire une mais maintenant je veux qu’on rentre… chez nous… Angel…

Elle était triste qu’il soit dans cet état, son instinct animal lui faisait sentir qu’il semblait partagé et mal, il ne parlait pas, n’avait pas parlé d’un moment, lui qui n’arrêtez pourtant pas. Il prenait soin d’elle alors qu’elle, elle l’engueulait simplement.

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Le jeune homme était pour l’instant dans une espèce de réflexion. Il ne savait plus ce qu’il devait faire, ou bien même ce qu’il aurait aimé. Ses dernières années étaient si facile, mais la il venait de réaliser seulement les conséquences de ses actes. Et ce fut comme une baffe sur son pauvre esprit. Il ne savait pas quoi faire. Et il n’y avait rien à dire, il devait juste, juste y penser. Il resta comme cela pendant cinq bonnes minutes seul.

Il était tellement dans ses pensées qu’il ne sentit pas la jeune hybride derrière lui. Peut être cela fallait il mieux, pour l’instant il n’avait besoin que d’une chose. Etre, pour l’instant du moins seul. Il lui fallait mettre en ordre ses idées avant de pouvoir être de nouveau tranquille. Angel était un être complexe, ca ce n’était pas difficile à deviner. Mais à cause de cela, il était généralement incapable de prendre une décision sans une longue réflexion.

Il sentit une force l’englobé, et pendant quelques instants il crut a une espèce d’intervention divine ou autre truc dans se genre. Il ne comprit que c’était la jeune femme que quand elle prit la parole lui demandant de ne pas s’en vouloir. Si seulement c’était aussi simple. Enfin, si ce n’était que de la colère il n’aurait eu qu’à crier et puis cela serait passé. Non c’était bien plus que cela.

La jeune femme lui fit un léger bisou au niveau de la joue, comme une sœur en faite. Mais cela suffit à l’apaiser, il savait que ce ne serait que provisoire mais il décidé de profiter un peu de ses trop rare moment a son gout. Il y avait aussi cela, le fait sans doute que la jeune femme ne ressente sans doute pas grand-chose pour lui.

Elle avait cependant raison sur un point, il était temps pour eux de renter, à la maison. Il sortirait pourtant le soir venu pour ne pas la déranger, il sortirait rendre une petite visite à la lune. La seule qui l’avait toujours guidé lors de ses réflexions. Mais il aurait tous le temps d’y penser. Mais cela le travaillé encore, il lui serait impossible de retrouver son caractère habituel tant qu’il n’aurait pas réglé cette épineuse question. Il se dégagea donc doucement de l’étreinte de la jeune femme avant de enfin reprendre la parole et brisait se silence qui semblait leurs peser a tous les deux.

- Ce n’est pas la peine de t’inquiété pour moi, je vais bien tu sais.

Bha qui comptait il tromper, bien sur qu’il n’allait pas bien, c’était évidement, cependant il avait que lui pour régler ses problèmes, la jeune hybride ne pourrait pas l’aider. Et cela parce qu’en définitive elle en était la source. Involontairement certes mais c’était quand même elle la responsable. Enfin il devait se mettre en route maintenant il fallait y allé.

- Tu as raison, rentrons, la journée a était suffisamment riche en émotions pour aujourd’hui.

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Angel ne semblait même pas l’avoir remarqué au premier abord quand elle vint dans son dos, ce n’est que lorsqu’elle prit la parole qu’il sembla prendre conscience qu’elle était là, le tenant dans ses bras, lui déposant un baiser sur la joue. Elle parlait doucement même si elle savait que ses paroles ne changeraient rien Miyoki lui demandait de ne pas s’en vouloir. Le silence s’installa à nouveau, bien que plus tard Angel le brisa en demandant à la jeune femme de ne pas s’inquiéter, disant que ce n’était pas la peine. Miyoki ne rajouta rien. Il se dégagea de son étreinte et finalement donna raison à la jeune femme qui voulait rentrer, il dit qu’elle avait raison, que la journée avait été suffisamment riche en émotions pour aujourd’hui. La jeune hybride lui fit un timide sourire avant de lui prendre des mains quelques paquets et de lui prendre la main aussi.

-Allons-y.

En le voyant aussi peu motivé elle préférait prendre le « contrôle » elle mènerait donc la marche pour une fois, ce serait rare mais cette fois elle le fit.

-Quand on arrivera je te ferais des pâtisseries, comme je te l’avais dit avant qu’on ne parte. Sauf si tu préfère te reposer sans manger, et ça attendra ce soir en dessert, c’est comme tu veux en tout cas.

Elle voulait changer de sujet, lui faire plaisir, lui changer les idées. Il fallait qu’il arrête de trop réfléchir a cause de ce qui c’était passé, ce n’était rien après tout.
Le chemin du retour au moins se fit plus calmement qu’à l’allé, dans la neige toujours, et sans un mot.

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