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| Qui aurait cru qu'il y ait une plage ici ?[PV Shirushi] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Qui aurait cru qu'il y ait une plage ici ?[PV Shirushi] Sam 6 Mar - 20:49 | |
| Akihiro s’était réveillé du pied gauche ce matin là. Un grand bruit sourd résonnant dans la chambre était la cause de son réveil (et par ailleurs, l’une des causes de sa mauvaise humeur matinale) C’était en fait les volets de son appartement qu’il avait mal fermés et qui s’étaient ouverts en claquant bruyamment contre le mur. Encore un coup du vent… Il ne devait pas faire très beau dehors, car seule une lumière grise et tamisée pénétrait dans la chambre du jeune homme et venait effleurer son visage. Ouvrant doucement les yeux, aveuglé par cette lumière pourtant si douce, Akihiro prit un certain temps pour étirer chacune des parties de son corps encore endormies dans son grand lit vide. Vide n’était d’ailleurs peut être pas le qualificatif le plus approprié pour son lit ou même son appartement entier puisqu’il était dedans. Mais cette impression de vide était due au fait qu’il n’y ait pas un seul bruit dans la grande chambre. Les yeux fixés sur le plafond d’un blanc immaculé, l’humain pensait en silence. A cet instant, on aurait presque cru que même les chiffres de son réveil avaient arrêté de défiler pour le laisser songer tranquillement. Un réveil brutal et pourtant si calme. La vie s’était elle arrêté de suivre son cour ce matin là ? Akihiro balaya cette question d’un brutal mouvement de tête en signe de négation.
« Stupide impression typiquement humaine et égocentrique… »
Malgré tout, il gardait cette idée en tête ; peut être était elle à creuser dans le but de devenir un nouveau sujet de fiction ? Un sourire satisfait ornait alors ses lèvres de nacre : cette journée ne commençait peut être pas si mal finalement. Frottant doucement ses yeux tout en baillant de façon très décontractée, Akihiro se décida finalement à se lever en direction de la cuisine américaine. En effet, on pouvait dire qu’il n’était pas trop dépaysé puisque son appartement était loin de ressembler à un habitat typiquement japonais. Une tasse de café à la main, vêtu tout simplement d’un pantalon de pyjama, le jeune homme partit s’appuyer contre la fenêtre de son salon, observant la ville dans son ensemble, qui s’ouvrait à ses yeux, puis plus particulièrement les passants dans la rue d’en face. Il était si tôt (la pendule de la cuisine affichait sept heures et quelques) et beaucoup étaient déjà en route pour aller, pour la plupart, commencer une éprouvante journée de travail dans une boîte miteuse à se faire réprimander par un patron acariâtre et antipathique. Ah quelle satisfaction d’être libre des chaines du travail ! L’écrivain qu’il était ne compatissait pas pour ces petites fourmis travailleuses et aurait, au contraire, plus tendance à s’en amuser. Qui a dit que c’était mal de se moquer des autres ? Conservant le même sourire en coin particulièrement agaçant pour les personnes de son entourage (car elles savent ce qu’il signifie) le jeune homme se détourna de cette fenêtre pour aller déposer la tasse dans le lave vaisselle, repoussant la porte d’un coup de hanche désintéressé. Akihiro, songeur, hésita quant au programme de sa journée ce qui dura quelques minutes… Et qui le mena à rester tranquillement chez lui, comme il le faisait la plupart du temps. Se jetant, comme le ferait un enfant, violemment sur le canapé en cuir, Akihiro regarda en coin la table basse en ébène sur laquelle il avait travaillé la veille au soir. Sur cette dernière, on pouvait voir un cendrier en verre qui s’était quelque peu rempli pendant la soirée, ainsi qu’une autre tasse vide que le jeune écrivain avait du oublier de ranger, à moins tout simplement que la motivation lui ait manqué. Soupirant bruyamment, le jeune homme décida qu’il s’en occuperait plus tard. Ouvrant son ordinateur portable afin d’avancer quelques pages de son nouvel écrit, le jeune homme alluma la chaîne hi-fi et se plongea dans son histoire… Les doutes de son personnage étaient à leur paroxysme et Akihiro était entièrement absorbé par cette histoire, les sentiments de ce personnages le transperçaient presque et les mots défilaient presque tous seuls. Rien n’aurait pu le déranger, même pas une fanfare jouant un air entrainant pour le déstabiliser. Ce qui troubla le jeune homme fut l’absence de lumière dans la pièce. Détournant alors les yeux de sa page noire et blanche, Akihiro sursauta presque quand il aperçu le ciel qui s’assombrissait doucement dehors. Tournant en suivant les yeux vers la pendule, le jeune écrivain pu constater qu’il avait passé les trois quarts de sa journée devant son ordinateur portable et ce n’était pas quelque chose dont il était vraiment fier. Disons qu’il n’aimait pas vraiment passer des journées entières à écrire ; on pouvait donc mettre cette erreur sur le compte de l’inspiration… Enfin, c’était l’excuse que le jeune homme s’était trouvée pour ne pas aller retrouver son clavier. Se dirigeant finalement vers sa salle de bain, Akihiro prit une douche rapide et s’habilla tout aussi rapidement et simplement ; d’une chemise blanche large et d’un pantalon noir cintré. Ainsi, il décida d’aller respirer l’air extérieur qu’il n’avait pas senti depuis la veille, ce qui le dérangeait. Sans vraiment savoir où il se dirigeait, le jeune écrivain arriva finalement à la plage… Bon choix pour être seul ou presque en cette journée grisonnante. Relevant le bas de son pantalon jusqu’aux genoux et ôtant ses chaussures, le brun longea tranquillement l’eau qui allait et venait sur le sable mouillé.
« Qui aurait cru qu’il y aurait une plage ici ? »
[Est-ce un propre de l’auteur de parler tout seul ? xD] |
| | | Shirushi Akai
Nombre de messages : 57 Age : 34 Date d'inscription : 16/01/2010
| Sujet: Re: Qui aurait cru qu'il y ait une plage ici ?[PV Shirushi] Sam 6 Mar - 23:48 | |
| *Il était 6 heure du matin, lorsque je me suis levé. Mon maître dormait encore puisque l'on était la fin de semaine. Il ne m'avait pas encore donné un double de la clé de l'appartement et je ne voulais pas le réveiller pour lui demander si je pouvais sortir. Alors, je me fis un petit déjeuner que j'emporta avec moi. J'avais pris la peine d'écrire à mon maître que j'étais partie me promener. Je me dirigea vers la fenêtre que j'ouvris et puis que j'avais des ailes, je sauta à l'extérieur de la maison. Derrière moi, je referma la fenêtre avec douceur pour ne pas réveiller mon maître. Un fois faite, je m'élleva dans les airs et commença à battre des ailes. Je me promenais dans le noir matinale, les cheveux dans le vent. Ce matin, j'avais pris une chemise rouge sang et un pantalons noir et pour sortir j'avais mis mes souliers de sport noir.*
*Je me promenais toujours, lorsque je vis une plage. C'était l'endroit parfait pour aller manger. Alors, je plana jusqu'à la plage. Un fois arriver je regarda dans les hallentours pour voir qu'il n'y avait pas un chat. Mes oreilles de renard pivotèrent dans tout les sens à la recherche d'un bruit suspet, mais rien. Malgré l'abscence de gens j'étais stressée et on pouvait le voir sur mes cinq queues de renard. J'avais vu un arbre pas tès loin de la plage où je pourrais monter et manger. J'avais les ailes fatigués, alors, je marcha jusqu'à l'arbre. Un fois arrivé, je monta dans l'arbre et mangea.*
*J'avais pris une bonne partie de ma journée à relaxer sur la plage. J'avais manché, couru, jouer dans l'eau et plein d'autre activité que je m'amusais à faire seule dans la temps que madame Hasaki était en vie. Lorsque je décida de revenir chez mon nouveau maître, mal aise, il y avait un homme qui ce promenait sur la plage. Il n'y avait pas eu de gens de la journée et voilà qu'un homme sorti de nul part. Le stress s'empara de mon coeur qui le fit battre si vite que je n'étais plus sûre de moi et si ce que je voyais était vrai ou non. J'endonais à mes jambes de marcher dans le même sens que lui pour ne pas avoir à le rencontrer, mais j'étais figée*
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Qui aurait cru qu'il y ait une plage ici ?[PV Shirushi] Dim 7 Mar - 14:31 | |
| Akihiro avançait calmement, l’eau froide frôlant ses pieds au gré des vagues et l’air marin fouettant son visage. Un air marin pourtant pas si glacial pour une journée qui ne s’était pas annoncée des plus belles et chaudes… Étonnant, intéressant, enfin, tout est relatif pour le jeune écrivain. S’amusant à donner des coups de pieds dans l’eau à chaque fois qu’elle venait frôler ses mollets mis à nu, comme le faisaient généralement les enfants, le brun avançait sans vraiment regarder ce qui se passait autour de lui. Le fait qu’il y ait des gens aux alentour qui ne comprenaient certainement pas son attitude infantile et qui pouvaient le regarder de façon bizarre importait peu au jeune homme. Disons qu’il avait l’habitude d’être différent du commun des mortels (ne pas chercher, encore une fantaisie d’auteur je suppose) et d’être regardé de façon étrange. Après tout, pourquoi prôner la différence si on ne veut pas être vu des autres ? C’était une question qui avait toujours tourmenté Akihiro, depuis sa plus tendre enfance et qui restait, encore aujourd’hui, sans réponse.
Finalement, ce fut l’horizon qui attira l’attention du jeune homme. Un cadre paradisiaque près d’une métropole était quelque chose de rare, en tout cas assez rare pour que le jeune écrivain soit intéressé par ce lieu de calme et repos. Tout en continuant lentement sa route, il détaillait avec précision la couleur du ciel. Ce dernier était d’un gris proche de l’acier avec quelques notes blanchâtres par-ci par-là. Un ciel peu habituel quand on va à la plage. Habituellement bleu azur, parfois parsemé de quelques nuages de coton et éclairé des rayons chauds du soleil. Enfin, c’était un idéal pour les vacanciers, et Akihiro n’était pas vraiment en vacances, et la saison ne se prêtait pas vraiment à ce beau ciel bleu. Le jeune écrivain baissa alors les yeux vers l’océan grisé par le ciel qui se reflétait en lui comme dans un miroir. C’était un paysage que peu appréciait mais qui plaisait particulièrement au jeune homme, plus que l’habituel ciel bleu sous la mer bleu pâle avec les enfants qui courent partout sur la plage et vous renversent leur sceau plein d’eau dessus.
Alors qu’il tourna une fois de plus la tête, mais cette fois vers le sable de la plage, une silhouette se dessina non loin de lui. Ce ne pouvait être qu’une femme, pourtant, il semblait au jeune homme qu’il n’avait vu personne en arrivant. Peut être était elle arrivée entre temps, allez savoir. Alors qu’il continuait sa route sans prêter réellement attention à cette inconnue, le brun remarqua finalement qu’elle s’était stoppée net depuis qu’elle l’avait vu. Attendait-elle quelqu’un ? Cette jeune femme suscitait l’intérêt, peut être sans le savoir ou même sans le vouloir mais c’était le cas. Sa façon d’agir était, comment dire, étrange et plus ou moins anormale. A ce qu’il se rappelait, Akihiro ne lui avait rien fait de spécial et rien dans ses agissements ne pouvait susciter un intérêt assez important au point de faire s’arrêter les gens sur son passage.
Finalement intrigué par cette personne, le jeune écrivain rompit la distance qui le séparait de l’inconnue, qui était effectivement une femme, il l’avait bien reconnue. Il s’était posté face à elle, plongeant son regard azur dans les iris de son vis-à-vis, s’attendant en toute évidence, à ce qu’elle réagisse. Malheureusement pour Akihiro, elle ne réagissait apparemment pas… Était-elle perdue dans ses pensées au point de ne pas le voir, comme lui l’était d’ailleurs souvent ? Se penchant alors doucement (rappelons qu’il est plus grand que la moyenne) et posant une main sur l’épaule de la jeune inconnue, l’écrivain demanda de la voix la plus neutre qu’il le put. (ce qui était une chose étonnamment rare pour le jeune homme)
« Mademoiselle, quelque chose ne va pas ? »
Alors qu’il attendait sagement la réponse de la jeune inconnue, Akihiro se permit de la détailler, chose qu’il n’avait pas encore faite, contrairement à ses habitudes. Après quelques secondes le jeune écrivain remarqua les oreilles d’animaux dans les cheveux de l’inconnue… Oreilles qui étaient propres aux hybrides. Bizarrement, Akihiro s’attarda sur ces oreilles en tentant vainement de deviner de quel animal pouvait bien être hybride son vis-à-vis. Alors qu’à son habitude, il n’aurait pas prêté attention à cette personne, Akihiro s’était, de façon neutre (mais quand même !) inquiété de la santé de la jeune fille. Chose qu’il n’aurait sûrement pas fait si elle avait été une humaine… Ce n’était pas que l’écrivain avait réellement de la considération pour ces personnes qu’étaient les hybrides, mais disons qu’elles l’intéressaient encore plus que les humains. Leurs réactions, pour la plupart très diverses, étaient beaucoup moins prévisibles que celles des simples humains souvent trop conformistes pour être amusants à étudier. |
| | | Shirushi Akai
Nombre de messages : 57 Age : 34 Date d'inscription : 16/01/2010
| Sujet: Re: Qui aurait cru qu'il y ait une plage ici ?[PV Shirushi] Mer 10 Mar - 3:42 | |
| *Toujours figée et voilà l'homme qui marchait droit sur moi. Plus que quelques métres. Mon coeur battait encore plus vite. Il était maintenant devant moi. Est-ce qu'il m'a regardé ou c'est mon imagination? Je me calma un peu puisque je pensais que c'était mon imagination. Je pris une grande respiration et expira. Je clingna des yeux deux à trois fois, mais l'homme ne pertait pas. Il était toujours devant moi. Je fis un pas derrière puisque la peur recommençait à gagner du terrain. Sa main se posa sur mon épeule gauche, c'est à ce moment que je réalisa qu'il était bien là devant moi. Un homme qui me touchait sans que je le veuille. Une question m'était demandé, mais je n'y répondis pas tout de suite. Pourquoi? Parce que je recula avec un grand battement d'ailes pour m'éloingner plus possible de cet homme qui me touchait. Je respirais très fortement puisque mon coeur battait vite. J'étais loin, mais je n'arrivais pas à me calmer puis je vis qu'il me regardait. Je ne savais pas ce qu'il regardais sur moi alors je mis mes ailes d'un brun rouge devant moi pour arrête de me regarder. C'est dans ses condition que j'aimerais avoir mon maître devant moi et non un parfait inconnu. Je n'avais toujours pas répondu à la question. Est-ce qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas? Oui, le fait qu'un homme soit devant moi et qui m'avais toujours sans que je le veuille, mais je crois qu'il la bien vu que je n'aimais pas qu'il me touche. Je reculla encore d'un pas en regardant les pieds de l'homme pour voir s'il avançait ou non. Je me dis que je devait peut-être répondre à sa question sinon il allait s'approcher. Alors, d'une voix douce puisque c'était ma voix naturel quoi que je peux bien crier et me fâcher, mais non.*
-Tout va bien.
*Lui mentis-je sans le regarder dans les yeux.*
hj: je n'écris pas autant que toi, mais au moins je répond | |
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