Une visite [pv Silfer]

Ainsi la nuit suivant leur rencontre arriva. Michiyo était dans sa grotte allongée, regardant la carte que Silfer lui avait donnée. La nuit était déjà bien entamée. Son regard se posa ensuite vers la veste qu’il lui avait passé. Elle allait lui rendre, dès l’aube et essayer d’en apprendre plus sur cette offre qu’il lui avait faite auparavant. Elle soupira un instant et posa la carte pour se retourner sur le dos et fermer les yeux. Elle était décidée pour y aller dès l’aube.

Quelques heures avant, elle c’était levée pour se préparer, comme à son habitude, elle brossa longuement ses deux queues touffues, puis ses cheveux cours pour finalement se changer avec des habits propres après s’être lavée dans la rivière voisine de sa grotte. Au niveau de ses vêtements elle prit un haut simple violet une sorte de tee-shirt avec des sorte de rubans qui se croisent au dessus de sa poitrine attirant le regard vers son décolleté « impressionnant ». Son décolleté d’ailleurs bordé par de la dentelle. En bas elle porte une jupe mi-longue à volant, en harmonie avec son haut, de grandes jambières en résille et des bottes hautes à tallons. Par-dessus le tout elle porte une longue veste lui allant jusqu’au cheville, en laine pour lui tenir chaud. Au cou elle porte un collier serre cou qui était simplement en fait un ruban dont elle à fait plusieurs fois le tour avant de l’attacher par un joli nœud dans sa nuque. Voila elle était prête. Elle prit ensuite la veste de Silfer et la carte pour finalement partir chez lui. Avec tout son temps de préparation il ne devait rester plus que quelques minutes avant que le soleil ne se lève, le temps de se rendre sur les lieux en fait.
Elle s’en alla donc en direction du grand manoir dont elle avait l‘adresse indiqué sur la carte. Arrivée devant l’entrée qui était immense elle vit à côté de la grille de la porte une sonnette vidéo sur lequel elle appuya pour appuyer, elle attendit ensuite une réponse en observant à travers la grille le reste du bâtiment immense.

J'espère au moins qu'on viendra vite m'ouvrir je ne resterais pas des heures à attendre ici, le soleil n'est pas encore levé j'ai encore du temps, mais quand ce sera le cas, tous les dangers seront présents et je risquerais ma vie en restant dans les rues et dehors ainsi visible à tous...

Le soleil faisait luire ses lointain rayons de la matinée. L'odeur de la rosée embaumait l'air de la plaine et la fraicheur du vent faisait palpiter les oreilles de quiconque la tendait. Le manoir qui se tenait de la jeune louve était immense, c'était le manoir Edjonovah, jamais il ne fut en d'autre mains et toujours on racontait de vieilles légendes à son sujets. Qu'elles soient horribles ou merveilleuse.
La grille s'ouvrit après un long instant devant Michiyo et une voix retentit de l'interphone. C'était sans doute une femme, à la voix douce et légèrement autoritaire:

"Avancez doucement vers la porte d'entrée, on viendra vous ouvrir..."

La jeune okami s'avança vers la porte en haut des escaliers. Le chemin était dallé de la plus belle façon et les murs percés de fenêtres étaient lisse et bien entretenus. Elle grimpa les escaliers et arriva devant une porte gravés de plusieurs dessin ancestraux. La porte s'ouvrit lentement et un jeune et beau majordome se découvrit à l'entrée:

"si vous voulez bien me suivre..."

Il la fit rentrée dans une somptueuse et immense entrée au bout duquel se trouvait un grand escalier. Le majordome lui demanda de patienter et il s'éclipsa dans le ventre du manoir.
Un long instant passa, dans le silence, avant qu'un fracas sonna à l'étage. On entendit plusieurs voix résonnées à l'étage et après un court un instant laissant à nouveau le silence jouer son requiem, un homme apparût. Il était en costume noir, chemise noir et cravate rouge, surmonté d'une veste longue foncée. Il avait des gant en cuir sombre et un chapeau de type "tricorne" rouge sur la tête. Il était suivit par un majordome à l'allure légerement essoufflés. Ce personnage maintenant à la lumière, ne pouvait être que Silfer, son allure prestante et son air mystérieux était tout a son honneur et à sa personnalité. Il aperçut la petite okami au milieu de la pièce et s'avançât vers elle. Il retira sa veste, ses gants et son chapeau pour les donnés à son majordome et lui fit signe de partir. Il eût un léger sourire face à l'hybride qui se tenait devant lui et dit sur un ton toujours calme et mystérieux:

"Je ne vous attendait pas si tôt mademoiselle Michiyo, mais cela n'a pas d'importance, j'aime les personnes qui se lèvent tôt. Je suppose que vous avez tout fait pour ne pas qu'on vous voient, je dirai "normal" pour une resquilleuse. Bien, je pense que nous devons discuter travail et autres choses utiles à propos de votre, hypothétique pour l'heure, permanence parmi nous. pourquoi ne pas manger un petit morceau en ma compagnie, je sors à peine de quelques rendez-vous soporifique et j'ai une faim de loup... ou plutôt de tigre n'est ce pas?"

Il lui adressa un clin d'œil à sa dernière phrase et lui découvrit son bras pour qu'elle y plonge son bras afin de l'accompagné dans son manoir...

Après un cours moment d’attente, une voix sorti du microphone posté sur la grille, une voix féminine indiqua à la jeune hybride d’avancer vers la porte d’entrée qu’on viendra lui ouvrir. Soit, Michiyo entra donc, monta les escaliers pour après un court instant arriver jusqu’à la porte d’entrée qui s’ouvrit alors. Un majordome l’accueilli en lui indiquant de le suivre, elle le fit sans broncher, sans rien dire. Dans le grand hall on lui indiqua de patienter, le majordome disparut alors Michiyo en profita pour regarder les alentours, elle était curieuse, c’était immense, avec un style ancien et luxueux, elle avait presque envie de découvrir comment serait le reste du manoir, dans le même style ? Ou complètement différent ? Elle verrait peut-être plus tard.

Et bien en tout cas être patron de sa société doit bien payer, vu la taille du manoir et le luxe ambiant… il pourrait avoir toutes les femmes qu’il voudrait, tout ce qu’il voudrait rien que grâce à l’argent… pourquoi me voulait-il moi à son service ? Je ne savais pas ce que je pourrais lui apporter mais je verrais bien avec le temps.

Après un temps enfin des voix se firent entendre, puis un nouveau silence avant qu’une silhouette apparaisse. Sans même voir qui c’était Michiyo savait que cela ne pouvait être personne d’autre que le maitre des lieux, Silfer. L’hybride l’attendait en le regardant alors qu’il était en haut des escaliers, il vint vers elle avant de laisser chapeau veste et gants à son majordome et de lui demander de partir. Il prit la parole annonçant qu’il ne l’attendait pas si tôt mais que ça n’avait pas d’importance, il aimait les personnes qui se levaient tôt. Il supposait qu’elle avait tout fait pour que personne ne la voit ce qu’il trouvait normal pour une resquilleuse.

-c’est ma nature aussi.

Elle ne rajouta rien de plus alors qu’il continuait, il proposa de manger en sa compagnie qu’il sortait de rendez-vous soporifique et il avait une faim de loup ou plutôt de tigre, en référence à la conversation qu’ils avaient put avoir la dernière fois. Il lui fit un clin d’œil alors avant de proposer son bras à la jeune femme. Elle lui prit le bras.

-Allons-y mais je n’ai pas très faim, j’ai mangé il y a deux heures a peine déjà. Je préfèrerais qu’on parle rapidement de notre affaire, mais d’abord, je vous rapporte votre veste et vous remercie encore de me l’avoir prêtée.

Elle fit un léger sourire, avant de lui mettre dans son bras libre cette veste dont elle avait prit soin.

-Alors dites m’en plus, je n’ai pas réussi à prendre une décision puisque je ne sais pas ce que vous voudrez vraiment de moi.

elle était plutôt docile aujourd'hui, puisqu'elle lui prit le bras. Elle n'avait pas faim mais était apparemment intéressé par le job qu'on pouvait lui proposer. Silfer en fût content. Il attrapa la veste et la jeta par terre au loin et marcha vers les entrailles du manoir l'okami accroché à son bras. Ils avancèrent dans des couloirs tortueux pour arriver dans une pièce un peu spécial. C'était un étrange mélange de salle de séjour, bibliothèque et galerie d'art; Il avait une table munie de fauteuil en cuir tout autour au centre de la pièce. Les mur étaient en fait une haute bibliothèque remplie de livre de tout genre et à chaque coin de la pièce était exposé de grandes étagères vitrées contenant diverse armes de l'ancien temps et d'autre objets d'art. enfin un des coté de la pièce était une grand baie vitrée qui donnait sur un immense jardin fleuri de la plus belle façon avec en fond une gigantesque serre. Silfer l'invita à s'assoir sur un fauteuil avant d'en faire de même. Il claqua dans les mains et quelques instants plus tard deux majordome vinrent poser sur la table une multitude de plats contenant: café, lait, eau chaude, thé, croissants, pains au chocolat, tartine, beurre confiture, viande, fromage et tout ce qu'on pouvait imaginer comme petit déjeuner dans le monde entier...Il se servit une copieuse partie de ce qu'il y avait sur la table et les majordome se retirèrent. Il fixa longuement la petite Michiyo de ses yeux luisants rouges et lui dit:

"Vous savez ma chère Michiyo, le monde d'aujourd'hui n'est qu'une caricature remplie de préjugés et de stéréotypes. Malheureusement pour le bien des affaires je suis obliger d'y répondre. Je déteste me fier et me tenir à ce genre de choses, mais je suis présentement obliger de m'en tenir à cela. Sachez aussi que la mode des compagnons et employés hybride est à la mode. Je n'en ai jamais eût à mon service et je n'en ai jamais éprouvé le besoin jusqu'à aujourd'hui. Ce que je vous offre, c'est un emploi d'accompagnatrice. Je me serait d'habitude grandement fichu de ce genre de chose, mais la solitude d'un multi-milliardaire est grande et je ressens son poids de jour en jour. Ce que je vous demande c'est de m'accompagner dans tout ce qui sera hors de mon propre travail, mes parties de golf, mes séance de tir, mes soirées de gala; tout à part mes rendez-vous, que je n'aurai pas envie de votre présence et de vos congés. En contre-partie vous serez nourrie, logé, blanchit et un statut d'hybride travailleuse donc finit les problèmes avec les autorités. Vous aurez bien sur le droit de flâner dans mon jardin, mais il vous faudra une autorisation pour aller dans la serre et dans certaines pièce du manoir. Prenez ce travail sous le nom que vous voudrez, mais c'est ce que j'ai à vous offrir, c'est tout...
qu'en dites vous?"

Il dévora un croissant, finit son café au lait, se servit au nouveau de la nourriture comme quelqu'un qui n'aurait pas mangé depuis bien longtemps après une course dans le désert. Il invita Michiyo à ce servir comme bon lui semble puis s'alluma une cigarette.

Michiyo prit donc le bras de Silfer, élégante, elle se fondait dans le paysage des lieux, « noble », droite, elle restait sérieuse alors qu’elle se laissait guider dans les lieux jusqu’à une sorte de salon bibliothèque qui contenait en plus une table.

Etrange mélange de style… trois pièces différentes réunies en une seule, ce n’est pourtant pas la place qui manque qui obligerait cela, mais simplement une idée farfelu du maitre des lieux ? Ou de ses ancêtres. Au fond je m’en moquais ce n’était pas quelque chose de vital, quoi qu’il en soit j’observais tout de même un long moment les lieux, les murs couverts de diverses étagères aux livres ou aux armes anciennes.

Silfer invita la jeune Okami à s’assoir, ce qu’elle fit, avant qu’il ne prenne place à son tour autour de la table, sur un fauteuil de cuir. Il frappa des mains pour que des majordomes arrivent avec divers plats de petits déjeuners, tous mieux garnis les uns que les autres, là il y avait de quoi faire. Peu importait pour la louve, elle avait déjà mangé, n’avait pas faim, et ne prendrait donc rien. L’homme prit enfin la parole en la fixant de ses yeux rouges pour lui dire que le monde d’aujourd’hui n’était qu’une caricature remplie de préjugés et de stéréotypes, qu’il devait s’y plier mais qu’il détestait cela. Il en vint donc par ce biais à la mode des hybrides en tant que compagnons, les esclaves que chacun trimbalaient partout. Enfin il en vint au travail alors qu’il proposait à la jeune hybride c’est de figurer en tant qu’hybride esclave auprès de lui dans ses déplacements où il devait se montrer en publique, dans les soirées de gala, et autres, sans assister pour autant aux réunions. En contre parti il la logeait, la nourrissait, la blanchirait et elle aurait un statut d’hybride « travailleuse », qu’elle pourrait profiter des jardins, de certaines pièces autorisées du manoir. Il demanda son avis alors. La louve ne souriait pas, sérieuse, elle avait faillit tiquer à l’idée de ce travail. Néanmoins elle répondit calmement et de façon neutre.

-Je suis navrée mais je refuse. La société d’aujourd’hui ce n’est pas des hybrides travailleurs mais esclaves, sujets à diverses blessures et autres châtiments venant de leur maitre. Ce que vous me proposez donc c’est de redevenir esclave, votre esclave bien que vous me promettez des libertés. Je ne veux pas être logée, ni nourrie, je veux continuer à chasser, à trouver ma nourriture moi-même, je ne veux pas avoir des obligations de rester cloitrer dans un lieu, un manoir si grand soit-il ne sera jamais assez grand, j’ai besoin de l’extérieur. Ainsi votre proposition bien qu’alléchante ne m’intéresse aucunement, surtout que je déteste la foule et que vous me proposez d’y être en votre compagnie. Après, j’accepte de vous rendre service si vous le souhaitez dans ce sens si vous en avez besoin absolument, mais si vous voulez figurer auprès des autres comme un homme à hybride, vous devrez faire comme tout le monde et vous rendre en animalerie. Je serais votre amie, mais jamais votre employée pour ce genre de travail. Cela aurait été comme être l’un de vos garde du corps de temps en temps, ça aurait été mais là… c’est me demander de me ramollir, de perdre tout mes atouts que j’ai mit tant de temps à acquérir. J’espère que vous me comprendrez et ne m’en voudrez pas.

Elle avait finit de parler enfin, bien posé sur ses décisions, elle ne serait pas son esclave, elle ne voulait pas quitter sa liberté, sa vie qu’elle avait, même si l’homme lui apparaissait sympathique, elle ne pouvait pas faire ce genre de chose. Elle lui avait proposé ses services tout de même mais pour qu’elle reste libre, simplement de temps en temps il pourrait la demander et elle viendrait, mais jamais plus longtemps que lors d’une soirée de temps en temps.
Il l’invita tout de même à se servir mais elle refusa alors que lui s’alluma une cigarette. Elle préférait attendre sa réaction. Il aurait put peut-être prévoir ce genre de réponse et faire appeler la fourrière pour marchander, mais elle serait prête a s’enfuir alors, et elle ne pensait pas qu’il soit aussi vicieux, elle ne le connaissait pas, mais ne le sentait pas ainsi, son instinct la trompait rarement.

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