Chien méchant en vente [pv: Tsuki]

L’animalerie. Quel lieu de désolation, les hybrides se jetant à leur cages de toute leur forces après avoir fait une toilette minutieuse avant l’ouverture des portes, tout ça pour attirer l’attention des acheteurs potentiels de façon à fuir cet enfer. Un enfer qu’ils fuient pour en retrouver un nouveau peut-être ? C’est leur problème, ils pensent toujours qu’ils tomberont sur le bon et continuent à se jeter contre les barreaux froids de leur petite cage. Voila comment on pourrait dépeindre l’attitude des hybrides dans ces lieux, ces lieux si sombres, avec à peine une vitrine qui ne laisse pas passer beaucoup de lumière, des lieux étroits, éclairés d’une ampoule suspendue par ses fils au plafond, derrière le comptoir, un néon avec divers insectes grillés collés dessus, et cette odeur ambiante, deux odeur distincte, celle de la peur, et celle de l’alcool, les hybrides dégageant la première, le vendeur dégageant la seconde. Le vendeur… quel être immonde, puant le fric, gros lard infâme se gavant de tout son soul avec l’alcool à longueur de journée, si les hybrides font trop de bruits il les frappe, s’ils ne bougent pas assez, il en fait de même, les malheureuses marchandises n’ont plus qu’à trouver un juste milieu avec tout ça.

Et au milieu de tout ça… Je suis là, assise dans une cage aux barreaux électrifiés, avec un collier attaqué aux quatre coins de ma cage pour que je ne bouge pas. Je ne suis pas réputée dangereuse, mais je suis un chien d’attaque, donc je mords si on m’approche, en fait… je suis dangereuse si… vu que je n’ai pas de maitre je suis hostile avec tous ceux qui m’approchent, je lance des regards noirs à tous ceux qui me regardent, humains, hybrides, adultes ou enfants, il n’y a que le vendeur que je n’attaque pas et qui me respecte, du moins plus que les autres, parce qu’il est mon « maitre » en attendant qu’on m’achète. Malgré tout je sais que je ne dois pas faire de fausses note, comme les autres, il faut que je fasse vivante mais cela ne se traduit que par des regards dans mon cas, et il ne faut pas que je fasse de bruit, de ce côté-là, il est tranquille, je n’aime pas parler, je ne dis donc rien, jamais rien. Je suis assise en tailleur dans ma cage les oreilles dressées, vêtue de ma longue robe noire de style victorienne et je regarde tout ceux qui passent devant ma cage, ma cage posté à côté du comptoir, menaçant les marchandeurs et les fraudeurs qui voudraient tenter d’arnaquer le vendeur, j’observe en silence, ne suppliant pas du regard que l’on m’achète, contrairement aux autres, j’attends, quelqu’un voudra bien de moi un jour… Ou pas.
Au dessus de ma cage vous pourrez lire un écriteau fait particulièrement pour moi, j’étais une occasion pour une certaine catégorie de la population, il était inscrit ceci : « Chien d’attaque, de chasse et de garde, n’approchez pas votre main elle est agressive tant qu’elle n’a pas de maitre. Réputée particulièrement obéissante elle ne vous trahira pas. Croisée doberman et autre chien d’attaque pour plus d’efficacité.» Voila, j’étais classée, meilleur amie du chasseur de tête, du chasseur tout court même, tuant tout ce qui bouge quand on me l’ordonne, ayant une mâchoire particulièrement puissante. Hybrides, humains, animaux, aucune distinction de ma part, j’attaque et j’élimine quand on me demande.

Ce jour là, le ciel était gris, le grondement de l’orage se faisait entendre et il faisait lourd. Je bougeais, chose rare dans la journée pour me remettre ma frange en place, elle avait bougée pendant la nuit et je ne supportais pas ça. Je bougeais trop alors, le collier m’envoya une décharge, ce matin, le vendeur me l’avait réglé en très sensible par erreur, j’avais émis un couinement sourd ne m’attendant pas à cette attaque, je grognais ensuite, de mauvaise humeur pour la journée, malgré les excuses du vendeur qui régla mieux le collier par la suite. La clochette tinta une dizaine de fois, je me repris une décharge à cause d’un hybride qui me narguais alors j’avais aboyé, agressive, je l’aurais tué si je n’avais pas été dans cette cage électrifiée. Les hommes autour m’avaient vu, entendus, et voyaient mon enfermement et ma rage, j’étais classée comme dangereuse auprès d’eux, j’étais persuadée de ne pas avoir d’acheteur ce jour là.

Nombre de messages : 9 Age : 34 Date d'inscription : 18/06/2010

Bien des choses ce passaient dans son bureau, mais rien de vraiment prenant ou de joyeux, toutes les histoires qu'il lisait était soit des meurtres ou encore des affaires ou la mafia trempait dedans. Rien de bien folichon en somme, le jeune homme se releva et alla tranquillement vers le porte manteau quand le téléphone sonna. Soupirant fortement le garçon revint pour décrocher et écouta encore un rapport qui lui fit froncer les sourcils. Doucement il raccrocha son combiné et réfléchit un peu, il resta dans ses pensées un petit moment puis décida d'avoir enfin un collègue.

Il regarda dans le fichier des personnes inscrite mais ne trouva personne qui avait la hargne pour être avec lui, mais personne ne correspondait au profile qu'il avait besoin. Las et déçus il se releva et pris son blazer sur le porte manteau. Ouvrant la porte de son bureau il sorti et marcha tranquillement dans le couloir pour se diriger vers l'ascenseur, des collègues le croisaient mais ne disaient sachant très bien que l'agent ne leurs répondrait pas.

Une fois arriver en bas du bâtiment, il releva le col de son blazer voyant le temps se couvrir. Rien dans cette journée ne changeait de d'habitude, mauvais temps et mauvais caractère était de paire. Le jeune homme avança tranquillement dans la rue et ne faisait pas vraiment attention ou il allait et ce retrouva dans le quartier commerçant, haussant les épaules il continua sa marche silencieuse sous la pluie qui commençait à vouloir ce déversé.

Le jeune homme entra dans le premier magasin qu'il croisa pour se protéger de cette pluie et se retourna pour voir qu'il était dans une animalerie. Il soupira et voulut partir quand le gérant vint le voir avec un sourire de commerçant en lui parlant des hybride qu'il avait en promotion. Le jeune homme ne l'écoutait pas et voulait partir quand son regard se posa sur une cage près du comptoir, il laissa le gérant sur place pour venir voir l'hybride qui était dedans.

Mais avant qu'il ne bouge, l'hybride se mit à aboyer sur un autre d'une manière qui effraya les clients. Le jeune homme faillit exploser de rire et regarda les clients prendre peur. Mais l'un d'eux pris un balai pour venir batte l'hybride dans sa cage, l'agent se rua sur lui et le regarda d'une telle façon que le client baissa les yeux et recula. Sa décision était prise, i voulait voir la hargne de cette hybride mais bon il la ferais sortir quand même.

Une femme avec des oreilles de chien et un regard aussi noir que du charbon, il lu l'avertissement et eût un petit sourire. Il s'accroupit un peux devant la cage et pris un ton sec mais pas méchant.

- Je t'offre l'occasion de sortir d'ici, mais c'est à toi de te vendre.

Une réaction idiote de la part d’un client, un bâton levé prêt à venir sur moi malgré les barreaux de la cage alors que je continuais à aboyer. Si un inconnu n’était pas intervenu par un regard et en s’interposant, ça aurait été le vendeur qui s’apprêtait aussi à intervenir. Des envies sombres et sanglantes me venaient alors que je grognais en continue en regardant l’homme qui voulait me frapper mais qui c’était arrêté net. Les oreilles dressées, attentive à tout j’observais, sans jamais quitter des yeux cet homme, sa famille partir avec lui et avec leur nouvel hybride qu’ils avaient acquit alors. Sorti je me reconcentrais sur l’homme qui était intervenu alors qu’il se mettait devant ma cage pour prendre la parole sèchement et m’annoncer qu’il m’offrait l’occasion de sortir mais que c’était à moi de me vendre. Je n’ouvris pas la bouche, me vendre ? Et puis quoi encore ! il n’était pas question que je prenne la parole devant un homme qui se sentait obligé d’intervenir quand l’histoire ne le concernait pas. Malgré tout s’il voulait m’acheter j’obéirais, comme à tout homme, mais pour le moment il n’était qu’un client parmi tant d’autres.
Le marchand vint entre l’homme et moi poussant un léger rire nerveux, il avait joint ses mains et regardait avec un grand sourire l’homme. Je mettais trop de temps à répondre, puisque je ne voulais rien dire, alors il avait prit les devant.

-Écoutez… elle ne parle pas, ou trop peu et que quand elle le veut… je ne pense pas qu’elle vous répondra mais elle est très docile avec ses acheteurs, obéissante, et fidèle à son poste.

Il se tourna vers moi me regardant avec un air suppliant comme s’il voulait que je dise un mot, quoi que ce soit, non pas qu’il voulait me vendre absolument, mais parce que c’était une occasion pour moi de reprendre du service enfin. Je haussais les épaules et d’un regard montra ma prison. Il comprit, je ne parlerais pas tant que j’étais dans cette immonde cage. Il annula l’électrification des barreaux de la cage et l’ouvrit ensuite pour le détacher ce collier qui me tenait. J’étais libre et sortie de ma cage pour me tenir droite face à l’inconnu. De mes yeux perçant je l’observais, sous toutes les coutures pour enfin prendre la parole.

-Comme monsieur l’a dit, je ne parle pas. Je ne dirais qu’une chose, je m’appelle Kawaku.

Peu de mot, mais c’était déjà trop pour moi, pourquoi avoir prit la parole alors ? Parce que je le devais, mais tout ce qu’il voulait savoir ensuite était inscrit sur la pancarte au dessus de ma cage, ou le vendeur aurait les réponses à ses questions, ce que j’avais put faire par le passé, mes spécialités et pleins d’autres choses encore. Je restais donc sans rien dire droite les mains jointes devant moi, sur ma longue robe noire, descendant jusqu’à mes bottes noires. J’étais presque robotique dans mon attitude, rien de naturel pour un être vivant, je n’avais aucune défaillance.

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L'hybride ne répondait rien et le regardait restant digne et fière, L'agent avait vue juste, elle était glacial et aussi fière d'elle. Le gérant du magasin intervint se positionnant entre lui et la cage disant que l'hybride était plutôt du genre silencieuse, mais docile et obéissante. Le gérant se retourna vers l'hybride qui haussa les épaules puis montra sa cage, le jeune homme se redressa et se posta sur le comptoir pour voir l'hybride sortir. L'hybride examina le jeune homme qui ne la regardait pas mais plutôt avait le regard dans le vague, elle pris enfin la parole pour lui donner son nom. Enfin l'agent dégna la regarder pour voir presque une machine, il ne répondit pas et sorti son chéquier, il fit signe au vendeur de venir pour lui donner les documents. L'affaire réglé il se tourna vers Kawaku en prenant la parole.

- Tsuki, tu reste toujours à mes cotés et ne me pose pas de questions.

Il était comme elle sur ce point, il ne parlait pas beaucoup, il se tourna vers le vendeur qui souriait à l'hybride et lui fit un clin d'oeil. Il serra la main du gérant et alla tranquillement vers la sortie, Tsuki ne parlait pas et ouvris la porte pour faire sortir sa chienne. Un tel atout avec lui pour son travail lui serais utile, de plus elle pourrais garder la maison pendant ses heures de sommeil. La pluie continuait de battre son rythme lancinant comme ne voulant plus s'arrêter de pleuré. Tsuki souleva son colle et pris la direction de son bureau, ses pas claquèrent sur les petites flaques mais il s'en fichait bien.

Arriver devant l'immeuble de son agence il soupira d'aise, il allait enfin être au sec. en entrant dans le bâtiment les gardiens furent surpris de voir une hybride près de lui, Tsuki leurs montra sa carte et demanda un passe pour elle, il lui donna sans lui dire un mot. Il alla vers l'ascenseur et l'appela, il resta là sans même la regarder ni lui parler. L'ascenseur arriva et il lui fit signe de le suivre, l'attente ne fût pas longue avant d'arriver à l'étage de son service, ses collègues furent tout aussi surpris mais ne dirent rien, Tsuki alla directement à son bureau et lui montra une chaise ou elle pouvait s'asseoir en posant son blazer sur le porte manteau, ses armes étaient visibles, deux colts et un couteau. Il pris la parole sans la regarder.

- Ton boulot est simple, me protéger si besoin et aussi me garder en vie si c'est nécessaire.

Le jeune homme revint vers son bureau et pris place derrière, il se plongea dans ses fichiers informatique, un homme entra assez précipitamment dans le bureau en hurlant qu'il avait trouver, Tsuki leva un oeil de son PC pour voir son secrétaire arriver un gros dossier à la main.

Droite devant le comptoir, observant toujours, l’homme qui ne daignait pas me regarder, il prit tous les papiers nécessaires à l’achat, j’étais l’une de ces marchandises qui allait quitter ces lieux sombres, et partir loin de ce vendeur puant l’alcool. L’homme se tourna vers moi quand tout fut fini pour se présenter brièvement et me donner des indications, il était mon maitre alors j’obéirais. Je devais rester a ses cotés et ne pas lui poser de questions, ça tombait bien je n’en avais pas. Je restais toujours neutre, ne réagissant pas vraiment, à peine un signe affirmatif de la tête pour confirmer que j’obéirais et enfin je le suivis à l’extérieur en posant mon regard une dernière fois sur le vendeur qui me souriait et sur tous les autres hybrides qui me regardaient sortir.
Dans ma démarche j’étais noble, j’étais plus grande que lui déjà grande par nature, avec mes bottes en plus j’étais une géante à ses côtés. Je marchais à sa vitesse alors qu’il remontait son col pour se presser parce qu’il pleuvait. Je me moquais de ces longues trainées humides, elles ne me faisaient rien, et si je le devais je pouvais rester sou la pluie sans bouger sans que cela me dérange. Nous nous pressions, du moins il se pressait et je suivais simplement, sans un mot, seuls dans les rues accompagnés des clapotis de nos pas sur les flaques, et des grondements rapprochés de l’orage qui faisait rage au dessus de notre tête. Nous arrivâmes devant un immeuble où il entra, soupirant il était enfin au sec tandis que moi, neutre je le suivais à la trace sans regarder autour de moi. On me donna une carte, je la gardais alors dans la main, n’ayant nulle part où la mettre autrement. On se rendit enfin dans son bureau, prenant l’ascenseur, suivis par des regards surpris et un silence de roi. Dans ce bureau, il m’indiqua une chaise pour m’assoir mais j’avais décidée de rester debout, j’étais assez longtemps restée assise dan une cage pour m’assoir à nouveau. Je me tenais droite et fière à côté de la chaise qu’il m’avait indiquée alors qu’il prit la parole après avoir enlevé son manteau. Il m’annonça que mon boulot serait simple, le protéger et le garder en vie.

-… bien monsieur.

Il se mit à travailler alors je pris l’initiative de me poser dans un coin du bureau adossé contre le mur pour regarder les alentours.
Les oreilles dressées, au bout d’un moment j’entendis des bruits de pas s’approcher, ce n’est que quand on ouvra brutalement la porte que je me retirais du mur pour regarder le nouvel arrivant qui hurlait et je grognais après. Je me montrais menaçante et dès qu’il eut fini de gueuler il me remarqua, un regard d’étonnement et de crainte s’affichait alors. J’avançais en direction de mon maitre me montrant menaçante envers lui, prête à bondir quand l’ordre m’en serait donné.

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Le jeune homme n'eut pas le temps de dire un mot que sa chienne se mit de suite entre lui et son secrétaire menaçante, prête à lui sauter à la gorge. Tsuki resta calme voyant son homme devenir blême, il resta sobre et sorti un simple "coucher" pour faire comprendre à Kawaku de rester tranquille. Il fit signe d'approcher au secrétaire et pris le dossier le lisant devant son secrétaire qui jetait un regard nerveux à Kawaku, Tsuki finit son dossier et releva la tête.

- Je rentre chez moi et j'y serais pour la soirée.

Tsuki se releva de son siège et regarda l'extérieur par la fenêtre, un homme plus corpulent entra dans le bureau et donna un couteau à l'agent lui souriant avant de ressortir non sans jeter un regard à l'hybride. Tsuki repris son blazer et sans un mot il rangea son arme dans son blouson, il resta un moment sans bouger réfléchissant à un détail puis il haussa les épaules pour sortir du bureau.

Le chemin pour aller vers la sortie se fit sans encombre, une fois devant la porte Tsuki regarda un instant sa chienne se disant qu'elle prenait son travail à coeur mais il ne s'en plaignait pas. enfin il avait une partenaire qui ne le laisserais pas tomber, il remonta son col et sorti dehors sans un mot.

Pas besoin de se presser, le temps revenait doucement et de plus il avait une chienne qui surement donnerais sa vie pour lui mais ce n'était pas son but, il voulait la garder près de lui le plus longtemps possible. enfin il rejoignit sa voiture et monta dedans en attendant que sa partenaire vienne prendre place près de lui, il démarra pour prendre la direction de la sortie de la ville.

La route se fit plus claire avec de moins en moins de véhicule, il arriva devant une maison ou il se gara et sorti de la voiture pour aller directement ouvrir la porte. Tsukii n'eut pas le temps de faire un pas qu'un homme en cagoule se jeta sur lui avec un énorme couteau voulant lui trancher la gorge.

[==>suite chez Tsuki Tsuhary]

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