[pv Julyan] de retour au point de départ...

‘‘Lys, qu’allons nous donc faire de toi ?’’

L’interpellée ne montra pas signe d’intérêt. Assise dans le coin opposé de la cage, elle avait replié ses longues jambes contre sa poitrine et posé le menton sur ses genoux. Le regard dans le vague.
Nouveau soupir de la femme.

‘‘Que c’est-il passé cette fois ? Au moins n’as-tu pas l’air d’avoir été battue…’’

Faux. Mais Lys récupérait vite. Tout juste restait-il quelques traces sur son corps mince, bleus et coupures qui disparaitraient rapidement eux aussi.

‘‘Pourquoi te retrouves-tu toujours chez nous ? Ne peux-tu donc pas trouver une famille agréable ? Jamais je n’ai vu un Neko revenir aussi souvent ! Ils s’enfuient bien avant…’’

L’extrémité de la queue de la neko remua imperceptiblement. S’enfuir ? Oui, elle avait déjà essayé… Lys se frotta mécaniquement les poignets. Ces cicatrices là ne disparaitraient jamais. La fuite était à ses yeux une sorte de conte. Comme le prince que l’on promet à la petite fille. La fuite promettait la liberté. Certains y arrivaient. Elle n’avait pas réussit. Et elle n’essaierait plus jamais de vivre un conte.

‘‘Tu ne parles toujours pas… Enfin, puisque tu es revenue, je dois te le remettre.’’

La femme entra dans la cage pour s’approcher. Lys baissa ses oreilles noires, qui disparurent presque entièrement dans ses mèches folles. Elle se raidit et un feulement à peine audible sortit de ses lèvres. Sans s’en occuper, la femme s’arrêta devant elle :

‘‘Lève la tête.’’

Lys hésita. Mais à quoi bon ? Levant finalement son visage fin vers la femme, elle la fixa de ses yeux sombres. La femme se baissa et attacha d’un geste mécanique le collier avant de repartir sans plus s’occuper d’elle.
Lys leva la main vers son cou, frôla le collier, symbole sans équivoque de sa condition.
Puis enfouit brusquement son visage dans ses bras.

Entrée dans une boutique pour demandé son chemin, le jeune homme était mal tombé. Apparemment dans l’arrière boutique une mère était entrain de passez un savon a sa fille, décidé à ne pas déranger Julyan était décidé à rester dans l’ombre. Mais quelque chose cloché, jamais une mère n’aurait parlé aussi froidement à sa fille. La curiosité est souvent un vilain défaut, mais elle nous pousse à faire des choses que généralement on regrette, mais peut être pas. Ce fut ca se moment qu’il comprit, oui la jeune femme n’était surement pas la fille de la patronne. Tout simplement car personne n’a l’idée de mettre ses enfants en cage, pourtant c’était bien un être humain la enfermé derrière ses barreaux. Le jeune homme s’arrêta un moment pour observer la jeune femme. Mignonne, très mignonne, mais surtout en pleure. Il détester la douleur, voir les autres pleurer et ne pouvoir rien faire, c’est affreux. Mais la chose la plus belle a regardé était sans doute ses jolies queue qui se balancer d’avant en arrière, hypnotisant les gens qui la regarder. UNE, UNE QUEUE ? Voila tous prenez forme, ainsi cette jeune femme était une neko, il en avait déjà entendu parler. Des être priver de liberté car naît différents des hommes. Comme toujours, l’homme en avait fait des esclaves. C’était décidé, elle ne vivrait pas cela.


Après quelques heures de marchandage, il avait réussit à obtenir une bonne réduction. Le traité était presque conclue, mais les deux parties n’arriver pas à se mettre d’accord sur la question suivante. Oui ou Non les nekos étaient ils comme les hommes. Mais peut importe, il avait réussit. Une fois la rémunération de la marchande effectuée, le jeune homme se dirigea vers la cage. Ouvrit celle-ci et demanda a la jeune femme de le suivre.

- Vint, et surtout ne pose pas de question. Ce n’est pas encore le moment.

Lys leva la tête quand la porte s’ouvrit, et planta ses yeux sombres dans ceux du jeune homme. Comme pour le défier d’approcher. Qui était-il ? Et pourquoi aurait-elle envie de lui poser des question ?
Elle tourna soudainement son regard vers la femme arrivée derrière lui. Mais ne bougea pas. Celle-ci soupira. Elle soupirait souvent, Lys l’avait remarqué. Surtout lorsqu’il s’agissait d’elle.

‘‘Lys, sort de cette cage, tu t’en vas.’’

Nouveau regard vers l’homme. La neko le détailla soigneusement. Ainsi, il l’avait achetée ? Et il était son nouveau maître ? Alors, sur qui était-elle tombée cette fois : Un sadique ? Un père de famille gateux ? Non, trop jeune... Un pervers peut être ? Ah non ! Les pervers, elle avait eu sa dose ! Quoique jamais encore ils n’avaient réussi à la violer. Cela s’était toujours très mal terminé, bien sûr, mais au moins avait-elle réussit cela…

Détournant le regard, Lys finit finalement par se lever d’un mouvement souple. Avait-elle le choix ? Elle sortit de la cage et attendit, le regard tourné vers le sol. La femme lui lança un regard excédé, avant de tendre une laisse au jeune homme : cadeau de la maison pour tout achat dans la boutique.

‘‘Tout est en règles, elle est à vous.’’

Elle repartit ensuite à ses occupation.
Lys attendait, yeux détournés, visage fermé et mâchoire serrée. Immobile. Tient, non, juste l’extrémité de sa queue se balançait lentement. Un tic, sûrement. Enfin, voilà que tout recommençait. Lys lança un dernier regard ironique à la cage : Dans combien de temps serait-elle de retour cette fois ?

Vu le comportement de la jeune hybride envers lui elle était mal tombé. Oui il était déjà trop tard pour corriger les erreurs du passé. On ne peut pas modifier le passé, mais l’avenir lui est toujours en évolutions. Et il était temps que cette jeune femme ait elle aussi un avenir lumineux. Mais le dialogue allé être difficile enfin, il avait quand même un atout dans sa manche. Enfin dans le cas présent sa poche. C’est de la qu’il tira un petit canif, il se dirigea d’un geste sûr sur le cou de la jeune femme et la chose fut faite. A ses pieds gisait désormais deux lanières de cuir ancien vestige de sa condition. Il mit la laisse dans sa poche, attendant ainsi une futur benne a ordure pour se débarrasser de se symbole de l’esclavage.



- Je voudrais te parlais, mais pas ici, dans un endroit plus calme. Autour d’une bonne tasse de chocolat. Quand dis-Tu ?

Et voila le piège s’était refermé, il en était sur. Personne ne pouvait résister à une tasse de chocolat. Quoi que lui-même était plutôt jus de fruit. Mais passons, car c’était une nouvelle page de sa vie qui s’écrivait. Une page blanche a remplir, mais de quelles couleurs, ca il ne le savait pas encore.

Lys sursauta en sentant la lame sur son cou. Elle en avait vu, des choses, mais jamais encore on lui avait mis un couteau sous la gorge sans être même sorti du magasin ! Tout son corps se tendit, prêt à bondir pour se défendre…
Et sursauta de nouveau en voyant le collier tomber sur le sol.
Lys n’y comprenait plus rien. Elle regarda le morceau de cuir sur le sol, puis fixa d’un air méfiant son nouveau maître. Doucement, elle passa la main sur son cou. Que comptait-il faire en lui coupant son collier ? Mais même si cela ne changeait pas grand-chose, elle se sentait mieux ainsi.
Elle le regarda mettre la laisse dans sa poche. Son nez se plissa en même temps que ses yeux : Ainsi, il avait l’intention de la garder.

‘‘Je voudrais te parler, mais pas ici, dans un endroit plus calme. Autour d’une bonne tasse de chocolat. Qu'en dis-tu ?’’

Lui parler ? Lui parler de quoi ? Elle, elle n’avait rien à dire. Rien à lui dire. Elle ne faisait pas confiance aux humains. Et puis ce qu’elle en disait… Que pouvait-elle en dire ? Beaucoup auraient dit simplement ‘suis-moi.’ Lui, lui demandait son avis. Pourquoi ? Pour l’humilier un peu plus, sachant que dans tous les cas elle ne pouvait refuser ?!
Lys ne le quittait pas des yeux.
Elle n’avait rien à dire. Alors elle ne dit rien : Toujours sur ses gardes, elle hocha lentement la tête.
…
Du chocolat.
Cela faisait longtemps qu’elle n’en avait pas goûté.

Oui, la convaincre allait être dur, mais pas infaisable. Mais pour être aussi sur ses gardes, elle avait dut en voir des pas mûr. Pourtant il savait une surprise pour elle. Et il espérait vraiment qu'elle ne refuserait pas son invitation. Mais elle en avait le droits. Elle était un être vivant, pas une vulgaire peluche destiné a servir les hommes. Mais vu le hochement de tête cela voulez certainement dire oui. Et puis même s'il en était pas sur il lui semblait bien avoir vu la jeune neko se lécher les babines a évocation du mot chocolat.

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  Écoute, je préfère te le dire tu n'es pas obliger de me rejoindre. Tu peux t'enfuir je ne te dénoncerais pas, je ne te poursuivrais pas. Mais j'aimerais bien que tu vienne. Crois moi le jeu en faudra la chandelle. Mais tu n'es obliger de rien.
  

Le jeune homme se mit donc en route, pas une seule fois il ne regarda derrière lui. Il l'attendrait au café. Quelle vienne ou pas!



Direction le café^^