Au delà de là. [PV. Julyan ]

Comme à mon habitude, j'étais silencieuse et calme, même si seule ma queue montrait mon état d'être. Elle fouettait l'air de façon non contrôlée, j'étais stressée par cette nouvelle journée. Il allait faire doux aujourd'hui encore. J'étais près des baies vitrées qui nous expose devant les yeux des humains net ou pas. Ma cage était trop petite pour moi et si j'étais placée là c'était que je devais partir rapidement. Mais, je n'avais pas envie comme mes voisins de cages. Ils s'exhibaient sans se soucier. Mais j'étais assise en tailleur à fixé un point dans le ciel. La journée n'était pas encore tout à fait entamée. Bientôt l'homme qui tient ceci viendrai comme tout les matins. Il allumera les lampes et nous distribuera de quoi boire et manger pour la journée.

Ce n'était pas rose tout les jours, si tu n'étais pas comme les clients te voulaient, tu restais ici. Au début, quand tu es une nouvelle hybride, tout le monde te regarde, tout le monde te parle. Puis quand tu reste trop longtemps, tu finis devant la vitrine ou tu finis dans l'arrière boutique. Comme mon ancien voisin de cage, il avait l'air pourtant bien mieux que moi. Mais il est parti mais pas dans une nouvelle famille. Il est partit retrouvé sa soeur jumelle qui lui manquait tant.

Comme d'habitude, le gérant arriva et fit ce qu'il avait à faire. Sans appétit, je mangeai il faillait bien restez en pleine forme non? J'étais là, je n'aimais pas vraiment quand il me regardai comme cela. Mais une fois comme parmi tant d'autres, il avait essayé de me toucher, je m'avais défendue. J'avais eu une correction mais je ne voulais pas qu'il me touche.

Quelques heures passa si lentement que je fermai les yeux de temps en temps pour me reposer. La porte de ma cage s'ouvrit et je me tassa dans ma cage comme à chaque fois qu'il l'ouvrait. Je feulai de mécontentement, il allait réessayé! Je me fis tirer par le pied, il me tira hors de ma cage. Je me débâtai, soudainement , j'entendis la porte s'ouvrit et le gérant s'en ficha un peu et essaya de nouveau de me tirer avec lui.

- Lâchez moi!

-Oh que non ma chère!

Il voulait à tout prix me faire ça. Je me débâtai avec force, j'étais dans mes mauvais jours, où je voulais tout casser, mais surtout casser la tête du gérant.

J'étais au sol, me faisant tirer sans ménagement vers l'arrière boutique. La cloche de l'entré avait retentis mais le gérant préféra continuer à me tirer. Mais le temps s'arrêta quand une main se posa sur celle de mon agresseur. Je levai les yeux vers lui horrifiée. J'avais peur qu'il s'y mette aussi et que je finisse vraiment dans l'arrière boutique. Et qu'ils le fassent vraiment, vu que pour ce gérant, je suis juste une esclave bonne à ça.

-Ne me dite pas que vous voulez abimer une si jolie créature. C’est dommage, j’en aurais bien fait mon quatre heure. Mais, je ne touche qu’à des proies fraiches, si vous voyez ce que vous voulez dire. Alors dite moi votre prix. Il sera le votre.

Le "truc" marcha et le gérant me lâcha et serra la main du client. Je reculai et allai me cacher un peu plus loin.Trop peur qu'il recommence mais plus seul cette fois. Les laissant parler dans leur coins. Me tassant contre une cage vide. La cage de mon ancien ami. Je les fixai de loin détaillant l'homme qui m'avais "sauver" des griffes du vendeur. Des yeux noir, le seul truc que j'avais remarqué.

Je savais cupide les hommes avide de pouvoirs et d'argent. Je ne savais pas ce qu'il se dirai même pas mon prix qu'il allait dire. Il allait surement le monter mon prix. Je fermai les yeux et attendis la sentence en silence dans mon coin serrant les barreaux présent derrière moi.

La discutions dura quelques temps. La voix du jeune homme étant trop basse pour pouvoir être entendu par la jeune femme. Mais celle-ci ne dura que peut de temps, que très peu de temps. Il sortie de sa poche une liasse de billet. Ne disant rien d’autre. Se content de se demander quand les animaleries seront enfin aux normes de la loi numéro 452.
Il s’avançait doucement, en direction de la jeune hybride. Son pas était calme, lent, et presque détendu. Si l’on observait un temps soit peu ses mouvants, on aurait put penser que lui aussi avait dans ses gènes, un soupons d’animal. Il glissait sur l’air, tel le chat.

Il fut d’ailleurs rapidement en fasse de la jeune hybride, restant à coté d’elle, l’observant. Il resta quelques minutes comme cela, ses yeux noirs plongées dans ceux de la jeune hybride. Il n’y avait, ni haine, ni tristesse. Juste une certaine mélancolie, et peut être un peu de sollicitude.
Il lui fit un léger sourire en coin. Avant de lui dire, la main sur son épaule.
-Suis moi, et sans rechigner. Tu m’appartiens. Donc, j’ai tous les droits sur toi. Alors suis-moi, et ne pose pas de question.

Le vendeur avait un rire gras. Cette hybride allait sans doute passé un mauvais quart d’heure. Au que oui. Le jeune homme quand a lui ne bouge pas plus que cela, attendant que la jeune femme se décide à le suivre. Il n’avait aucune idée de se salir les mains. Au que non, elle était déjà bien trop sale. Alors, il la laissait faire. Mais, il se permit quand même une question.
-Et qu’elle est le nom, de mon acquisition ?

J'étais là, à s'essayer de les écouter mais sans succès. J'ai eu l'impression que cette conversation durait une éternité, mais quand je déviai mes yeux des deux hommes qui se tenaient à seulement quelques mètres de moi, même pas cinq minutes étaient passée. Je détournai ma tête et vit l'homme qui m'avait " sauvée".

Il se stoppa devant moi et on se fixa un instant dans les yeux. Il n'avait pas l'air vraiment agressif comme si il jouait un rôle. Ces yeux n'étaient ni triste,ni rempli de haine. Une petite flamme de sollicitude. Je ne comprenais pas, il avait l'air pourtant si... Il avança sa main , je me collai encore plus à cette cage. Cette main, il l'a posa sur mon épaule et il fit un petit sourire. Moi, je restai silencieuse toujours contre la cage de mon ami à présent vide.

-Suis moi, et sans rechigner. Tu m’appartiens. Donc, j’ai tous les droits sur toi. Alors suis-moi, et ne pose pas de question.

J'hochai la tête en silence comme il me l'avait ordonné. Je détachai mes mains de ces barreaux. Je l'ai avais tellement serré fort que la jointure de mes doigts étaient devenue blanche. Me relevant avec souplesse et douceur, époustant ma robe, même si celle ci était sale. J'étais trop sale, je n'aimais pas cela. Mais je devais faire avec... Après tout, j'étais une hybride maintenant aux ordres de cet homme. Pendant que je remettais mes vêtements en place, il parla. Je levai donc ma tête en sa direction et fit battre ma queue dans l'air. J'étais effrayée, et c'était le seul élément qui pouvait le montrez à présent. J'étais redevenue cette hybride obéissante.

-Et qu’elle est le nom, de mon acquisition ?

- Je me nomme Yülàïe, maître...

Une phrase courte, pas de bavardage inutile comme on me l'avait toujours dit. Le gérant rigolait toujours, sans toute avait -il compris ce qu'il allait m'arrivée. Ou riait -il car on lui avait pris sa proie préférée. Je ne sais pas exactement, je restai donc là au côté de cet homme attendant tout ordre venant de lui. Je n'osai parler, je ne pouvais pas parler. Cet homme dégageait quelque chose qu'on ne pouvait pas contré. En même temps émerveillée et d'autre par effrayée.

Il sortit, me laissant là. J'accourus vers lui passant la sortie. Tripotant mes cheveux d’inquiétude, j'étais un peu terrifiée. Mais je ne le montrais pas vraiment ma peur. Seul ma queue battait l'air seul élément qu'il le montrait vraiment. J'arrivai à ces côtés, trop peur de restée près de ce gérant trop pervers. Je lui souris doucement comme pour me dire à moi même que cela serai toujours mieux que cette fichue animalerie. Je soupirai un instant.

-hum Yülaïe c’est cela ? C’est un joli nom. Bien, je pense que nous verrons un bout de chemin ensemble. Donc, J’espère que tu te comporteras comme je l’attends. Ta tache sera rude. Et je te jure que des que tu seras a ma demeure, tu comprendras ce que cela veut dire une vie de néko.

- Oui, c'est cela maître. Je serai la plus obéissante possible. Une vie de neko? Comment cela?

Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire, pour moi, enfin je pense que je vais faire ce qu'il a à faire comme tout le temps.Faire le ménages ou autres. On s'était arrêté pendant quelques instant puis nous avions recommencé à marcher. Les rues étaient un peu trop remplie pour moi, je me dirigeai un peu plus vers mon maître. Un peu peureuse de tout ces gens qui passaient à mes côtés en me dévisageant. C'est vrai que j'étais sale et mes vêtements avaient besoin d'être nettoyer.J'étais dans un piteux état. Ayant même un morceau de mon vêtement déchiré. Chose que je n'avais pas vu, il avait du être enlevé quand le gérant me traînait. Je frissonnai et fit une grimace, en imaginant ce qu'il m'aurait fait .

-Maître?

J'étais un peu effrayé, les gens avaient tendance à me foncer dedans pour le faire exprès, pour se moquer de moi... Ma peur était un peu plus présente, se reflétant surement dans mes yeux quand je les posa sur lui.

Le jeune homme resta muet, quelques temps. Et cette foule, il avait remarqué le jeu de certain des promeneurs, certain profité des mouvements de foule pour brutaliser la jeune hybride. Mais d’autre, ce faisait plus pervers… Mais étrangement, ceci finissait toujours avec un coup de coude dans les cottes, ou bien dans l’épaule. Faisant bien attention à ce que personne ne remarque son petit ménage, et que surtout, tout ceci passe pour une bousculade. Toutefois, ce jeu l’énerva rapidement. Il soupira un long moment, avant de dire en direction de la jeune femme.

-Suit moi, on va prendre un chemin moins fréquenter. Et ne te perds pas. Je ne viendrais pas te rechercher.

Le jeune homme glissa dans une ruelle bien moins fréquentée. Il faisait certes encore jour, mais celle-ci était quand même angoissante. Voir même carrément glauque.
Le jeune homme savait exactement ou il se trouvait. Cette ruelle était un lieu de deal, pas mal de drogue circulait ici. Et il y en avait des preuves au sol. Toutefois, à cette heure ci, l’endroit restait encore fréquentable. Mais la nuit, il ne fallait mieux pas rester ici. Il s’arrêta quelques secondes, histoire d’être sur que l’hybride le suivait.

- Tu comprendras très vite ce que je veux te dire. Maintenant, dépêche-toi. Nous, n’avons pas toute notre journée, et plus vite nous serons rentrés et mieux ce sera.



Il lui prit la main, avec force mais délicatesse, histoire de la guidée plus rapidement et de ne pas la perdre. Ici, cela aurait pire que la mort. Et ce n’était pas le but. Alors oui il ne valait mieux pas que celle-ci se perdent.

J'essayai mais en vain d'éviter les coups qui m'étaient portés. J'avais eu comme "idée" de me rapproché de mon maître pour me mettre un peu à l'abri de coups. Je levai la tête vers lui quand il soupira l'air interrogateur.

-Suit moi, on va prendre un chemin moins fréquenter. Et ne te perds pas. Je ne viendrais pas te rechercher.

Je n'ai pas eu le temps de lui répondre qu'il avait déjà disparu de mon champs de vision. Je le suivis de prêt ayant une frousse bleue de me retrouvée seule dans cette rue pleine.Mais une fois que l'on s'arrêta un instant dans cette ruelle. J'eus encore plus peur qu'avant. Elle était froide et glauque, et je priai pour pas que la nuit tombe maintenant. Je le fixai en terreur, c'était un peu normal, quel humain ou hybride passeraient par ici même le jour?


-Tu comprendras très vite ce que je veux te dire. Maintenant, dépêche-toi. Nous, n’avons pas toute notre journée, et plus vite nous serons rentrés et mieux ce sera.

-Bien maître, je ferai mon possible.

il m'attrapa la main assez vivement mais cela ne faisait pas mal . Je le laissa donc me guider dans ces ruelles sombres et froides. Ma queue fouettant l'air avec impatience. En espérant rentrez très vite dans mon nouveau chez moi. Ces ruelles sentaient la mort et la douleur connaissant ces deux "trucs" ayant vu mon ami mourir et ayant ressentit la douleur durant de nombreuses années, mais cela était le passé, mon passé que je devais oublier.

Il me donnait toujours la main mais le pas avait ralenti, je devais rester fidèle à moi même et ne pas montrez que cette ruelle était glauque et vraiment peu fréquentable. Je n'y passerai pas la nuit ou quand il fait nuit. Je soupirai doucement pour reprendre mes esprits, et ne plus avoir peur.

-Bien, dans quelques minutes on devrait être a ma demeure. Je veux donc en savoir plus sur toi. Donc, Avant que je t’achète. Il y a eut des événements remarquable dans ta vie ? Un autre maitre ? Ce genre de chose qui me permettrait d’en savoir plus sur toi. Et je te conseille de tout me dire. Après tous, je doute que je sois ravis d’apprendre que tu m’ais caché quelques choses. Enfin.


J'hochai la tête, j'avais compris ce que je devais dire. Je pris une grande inspiration et ouvris la bouche.

-Comment dire, je suis restée dans une famille où j'ai servis 3 maîtres différents. J'ai toujours vécu près de ma mère mais sans jamais la voir. J'ai eu une vie disons normal pour une hybride comme moi, pas vraiment rose, mais bon. Il y a que quelques temps que j'étais à l'animalerie, j'étais trop usée...

Je baissai un peu la tête les évènements passant en boucles dans ma tête, toutes les choses horribles, qui c'était passée, le fait que ma mère ne pouvait pas me voir, si je mens elle ma vu une seule fois depuis, quand Akira-sama jouait avec moi. Doucement, j'essuyai les larmes qui coulaient, et aussi discrètement, j'avais mal. Je me sentais mal, c'était normal, je pense. Je n'osais pas relever la tête un peu honteuse et peureuse que l'on me voie ainsi.


[désolé du retard]

( j'ai posté directement a la demeure qui est la mienne. )