une balade au parc (libre) [terminé]

Le parc… quel endroit si calme, si reposant, si naturel, dans certains coin bruyant, dans d’autres particulièrement silencieux, mais cela dépend aussi du moment de la journée. Il fait nuit, le lune est pleine, seule source de lumière elle se reflète sur le lac du parc qui siège au cœur de ces lieux. Autour des chemins de terre, des places fleuries, des lieux de repos, des jeux divers pour enfant et dans un coin une forêt d’où par la source du lac, ou qui en part ? bref… une petite rivière, un cour d’eau surmonté d’un pont qui mène à la forêt qui à l’air si sombre et si dense à cet instant précis de la journée.

Je me décide enfin à sortir, quoi de mieux pour se détendre après une longue journée de chasse ? je peux enfin me détendre seule sans être cachée, à cette heure ci, rares sont les passants et ils ne me voient pas en général.

D’un pas lent, d’une démarche élégante et silencieuse, les queues comme flottantes dans les airs, l’okami s’avance doucement vers l’extérieur de cette forêt, prend le chemin, traverse le pont, et se dirige enfin vers le bord de l’eau. Elle est vêtue comme à son habitude de vêtements léger, qu’on pourrait qualifier de sexy, un haut cache-cœur assez court, laissant son ventre à demi à l’air, une jupe mi longue lui arrivant au dessus des genoux, à plusieurs volant, avec des froufrou, tout cela de couleur violet, et par-dessus cela un petit gilet de laine lui arrivant jusqu’aux chevilles. Elle a les pieds nus, les cheveux détachés et son cache-œil sur la droite de son visage. De ses yeux azurs elle observe le lac, le reflet de la lune, les poissons au dos argenté qui viennent à la surface, et les divers petits insectes qui brillent à la lueur de l’astre nocturne. Elle soupire.

C’est calme, trop calme peut-être, parfait pour se reposer. Je me sentais bien seule, j’étais entourée en ville quand je me cachais au milieu de la foule, il y avait du monde, dans la forêt il y a tous les autres êtres et pourtant je me sens si seule… depuis tout ce temps l’unique chose que je recherche c’est mes deux frères mais je ne bouge pas beaucoup. Je cherche aussi à éviter les ennuis, surtout celui qui m’a fait perdre un œil, il va surement me poursuivre encore quand il saura que je suis encore en liberté.

Elle soupire une seconde fois, s’allonge au bord du lac y effleure l’eau du bout des doigts et pose ensuite sa tête sur ses bras qu’elle croise sur l’herbe. Elle ferme les yeux, se tourne face au ciel, dos au sol, les bras derrière la tête, rouvre les yeux pour admirer la lune et sourit légèrement. Ses deux queues commencent à remuer, elle est heureuse, ses oreilles sont dressées. L’une d’elle bouge, elle entend du bruit, elle ne bouge pourtant pas elle attend que l’on s’approche, elle aura peut-être un peu de compagnie. Les pas semblent venir. Elle ne prononce pas un mot, respire doucement.

Les
vigiles du grands businessman ne pouvait pas s'empêcher d'être à
tout
instant en situation de crise, il leur demanda de le laisser

tranquille et de le laisser se promener tranquillement. Les ours se
sentirent
comme laisser à l'abandon mais au fil du temps laisser par le
patron,
ils y prirent bientôt goût et oublièrent un peu leurs protégé.
Silfer
s'essaya sur un banc et observa le monde qui l'entourait.
Il
alluma une cigarette, écoutant le calme de la forêt et profitant de
l'instant
nocturne qui s'offrait à lui. Il se releva et alla observé les

fleurs du parc. Il aimait tout particulièrement celle de ce parc. Elles

étaient saines, bien entretenue et d'une beauté à en faire tomber plus
d'un.
Il avait financer par amour de cet art une grande partie des
achats
botanique de la ville.

Les hommes de Silfer s'étaient
dispersé et l'un d'entre eux fit une
étrange découverte. Il remarqua
dans un coin sombre une petite néko. Il
fit signe a ses 2 compères
et avança doucement. Elle ne sembla pas
porter de collier. Il sourit
et se jeta sur elle, lui attrapant les
mains d'une seule de la
sienne. Il la releva et observa la petite
créature se débattre. Les
deux autres gardes du corps arrivèrent et
furent agréablement
surpris de la découverte de leur camarade. Ils
prirent soin de
mettre une main sur la bouche de celle-ci pour éviter
les cris de la
petite hybride et commencèrent a la palper et l'embrasser
dans le
cou pour en profiter au maximum.

Silfer n'entendait plus rien, les fleurs et les réflexions sur sa vie
occupaient la majeur partie de son esprit. le deuil de sa propre mort
valait sans doute les pires horreurs du monde... mais Silfer était
ainsi...

Pour une fois qu’elle était vraiment tranquille il avait fallut qu’on l’a dérange, ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait face à plusieurs hommes. Ils l’avaient surprise tout de même l’ayant attrapé rapidement, elle les avait entendu venir mais ne c’était pas douté du danger, rapidement elle c’était retrouvée soulevé, du moins un peu, mais elle touchait le sol, étant grande de nature. Ils étaient trois et comptait jouer avec elle, rien qu’à leur air cela se voyait. Elle laissa d’abord faire, ne se débattant pas plus que ça, ses deux queues restaient pendues dans les airs sans bouger, et ses oreilles étaient droites. Ils faisaient en sorte qu’elle ne fasse pas de bruit, lui bouchant la bouche et commençant à l’embrasser dans le cou pour en profiter, et aussi commencer à la toucher. Elle sourit.

Tiens on veut s’amuser avec moi, cela faisait longtemps. Trois hommes ? bien baraqués, dommage qu’ils soient aussi vicieux, ils auraient put me plaire, tant pis.

Elle était fine, et grande, elle touchait au sol mais avait fait en sorte qu’ils ne le remarque pas trop là elle se posa vraiment et donna un coup de genoux direct dans les partis de l’un des hommes, l’emprise se relâcha et elle en profita pour mordre alors avec ses dents acérées comme des rasoirs, elle n’était pas mit louve pour rien. Elle n’avait aussi qu’un œil, preuve qu’elle avait déjà combattu. Les hommes l’ayant lâché elle c’était mise en position de défense t bizarrement ses deux queues non naturelles pour un hybride remuaient.

-messieurs… ravie d’avoir fait votre connaissance.

Elle ne dit rien de plus, elle préféra au final partir plutôt que se battre, elle était un peu fatiguée tout de même alors elle fit un bon en arrière ce qui la fit plonger dans l’eau du lac elle disparut alors sous la surface de l’eau, ne respirant plus le temps qu’ils s’en aillent, nageant doucement en rasant le fond invisible grâce à la nuit sombre environnante. Assez éloignée du point d’attaque elle sortie de l’eau vers un buisson où elle se cacha non loin de cet homme qui semblait rêver.

Décidément que d’hommes ce soir dans ce parc… mais lui à l’air rêveur je ne devrais rien risquer, eu pire je replonge et je retourne dans ma forêt où personne ne me trouve c’est le seul moyen. Je suis une combattante mais fatiguée je préfère rester posée et battre en retraite, je pourrais toujours revenir une autre fois.

Elle s’approcha doucement de l’homme méfiante et sans un bruit, avant de se pencher au dessus de lui et de le regarder de son unique œil d’azur, ses cheveux gouttant sur son visage.

Silfer observait avec une attention parfaite les lys du parc. La fleur des rois quand elle est blanche. Il sortit une petite boite de sa poche et l'ouvrit pour découvrir un genre de matériel d'herboriste. Il en sortit un petit pot et un genre de scalpel. Il gratta avec soin le pollen des tiges, le récupérant dans le petit pot. Il rangea le pot dans la boite. Il paraissait rêveur, comme prit dans ses pensées. Il réfléchissait a ses affaires, à sa vie de businessman corrompus et légèrement violent. Il sentit une présence derrière. N'étant jamais en confiance lorsqu'il était seul. la personne était mouiller on l'entendait et le sentait de près. elle mit sa tête au-dessus de son épaule et s'arrêta. Cette personne pouvait être ou non chargée de mauvaise attention mais Silfer s'en foutait. Dès que la première goutte tomba dans son cou, il attrapa d'une main l'habit de celle-ci, la leva sans difficulté et la plaqua sur le sol en écrasant le lys blancs. Il lui mit le scalpel sous la gorge et l'examina. Une okami... Elle était trempée et assez dénudée, une tenue qui attire les regards, mais aussi les pervers. Les yeux rouge de Silfer perçait la nuit de leurs lueur, inspirant craintes ou beauté, il ne pouvait les changer... Elle avait un bandeau sur l'oeil et pas de collier. Elle était peut-être en fuite. la voix douce de l'homme donna une impression mystérieuse a Silfer dont le visage était toujours d'un grand calme:

"Et bien, je ne pensais pas attrapé une okami mais plutôt un voleur je dois dire... dis moi petite renarde, que fais-tu si tard dans un parc avec des habits trempés?
Je n'aime guère être dérangé quand je m'occupe de mes lys blanc, perdu dans mes pensées et maintenant je n'ai plus qu'à les replantés... alors qui-es tu petite okami?

Silfer parlait avec un grand calme, il était peut-être furax d'avoir perdu ses plantes mais il ne le montrerai pas. Il fixait d'un regard neutre et mystérieux, ses yeux d'un rouge merveilleux et profond, la petite hybride en lui tenant toujours la lame sous la gorge bloquant ses jambes pour éviter les coups bas, tenant ses mains sur le front de celle-ci.

[Okami c'est loup attention Wink

]

Une goutte avait suffit, tombée sur l’épaule de l’homme pour que celui-ci l’attrape violemment pour la plaquer au sol, l’immobiliser et la menacer d’un scalpel écrasant des Lys blanc au passage. Décidément, c’était déjà la seconde fois qu’on l’attrapait ce soir, à croire qu’elle se faisait vieille ou qu’elle n’était pas assez attentive ce soir. Une chose la marqua dans l’apparence de l’homme, elle eut le temps de l’observer en étant ainsi à sa merci immobilisée, elle avait remarqué ses yeux qui étaient rouges, couleur non naturelle, peut-être des yeux artificiels ? Avec tout ce qui se faisait de nos jours ça n’aurait pas été très étonnant. Il prit la parole après un court silence, d’une voix calme et neutre, monotone, désinvolte tellement il n’y avait rien derrière. Il annonça que pensant attraper un voleur il avait attrapé une okami, et il lui demanda ce qu’elle faisait dans le parc trempée. Il ajouta qu’il n’aimait pas être dérangé quand il s’occupait de ses lys et que maintenant il n’avait plus qu’à les replanter. Il lui demanda qui elle était.

Voila que je me fais attraper pour la seconde fois, cette fois moins de possibilité de m’échapper, tant pis je bouge plus, je m’en moque. Je soufflais dans mes cheveux en regardant en l’air d’un air un peu dégouté, mauvaise joueuse.

-Je me reposais quand j’ai dus sauter à l’eau quand 3 hommes sont venus me déranger pour essayer de faire de moi ce qu’ils voulaient. Je suis une simple Okami qui a toujours vécu dans ce parc, gardienne en quelque sorte des lieux.

Elle haussa les épaules, se libéra doucement, sans geste brusque l’une de ses mains pour éloigner doucement la pointe du scalpel qui était sous sa gorge.

-Si vous voulez bien éviter de me mettre cela sous la gorge j’en serais moins gênée. Après vous ne voulez peut-être pas, mais je suis sans défense, sans arme ni rien.

Elle ne souriait pas elle non plus, neutre tout comme cet homme, seulement avec ce petit coté boudeur sur le visage, son œil parcourant les alentours plutôt que de regarder l’homme. Les 3 autres homes étaient plus loin à l’attendre encore, ils la cherchaient mais, ne venaient pas encore par ici. Elle soupira.

Si cela se trouve je n’aurais pas le temps de faire quoi que ce soit, si cet homme est avec les autres je vais être bien… j’ai perdu la partie on dirait… c’est rare. Tant que je n’en perds pas la vie je m’en moque. Je regardais les hommes les suivant du regard avant de le plonger dans les yeux de cet homme qui me dominait.

-Qu’allez vous faire de moi ? Me tuer ? Me violer comme les 3 hommes qui ont essayé juste avant ? hum?

[Hrp] Je sais, j'utilise renarde comme diminutif, comme quand on traite de poisson rouge (pour inoffensif) un poisson plus gros[/Hrp]

Il soupira et retira doucement la lame de la gorge de la petite okami. il se releva et examina d'un regard les plantes écrasées... Il leva les yeux au ciel et rangea son scalpel dans la petite boite avant de la remettre dans sa poche. Il fixa à nouveau la petite hybride, puis regarda au loin ses gardes du corps dépités de ne pas leur proie et dit à haute voix:

"les abrutis, ils croient que je les paye pour tuer le temps à vaquer à ce genre d'occupation..."

Il examina à nouveau la jeune fille et dit:

"vous avez de la chance d'avoir put en réchapper je n'ose pensé jusqu'où ils auraient put aller, vous êtes agile sans doute, mais cela aurait put être pire... veuillez excuser mes hommes, ils sont abrutis mais ils sont parfois utiles. Je m'appel Silfer Edjonovah, j'espère que ma réputation n'est pas déjà parvenu jusqu'à vos oreilles.

il eût un léger sourire et reprit un air simple et neutre...

Il ôta finalement la lame de sous la gorge de la jeune femme, se releva et elle l’imita alors pour se retrouver assise à côté des lys qu’elle avait malheureusement écrasées, lys qu’il semblait regarder avant de lever les yeux au ciel et de ranger son scalpel. Michiyo baissa les oreilles, elle était sensible à la nature et était désolée d’avoir dut abimer les plantes qu’il semblait apprécier. Néanmoins les oreilles ne restèrent que peu de temps ainsi, il regarda ses hommes et reprit la parole pour traiter les hommes d’abrutis, comme parlant a lui-même il grognait contre leur occupation qu’ils se trouvaient alors qu’il les payait.

En entendant cette parole j’eus envie de rire, alors c’était lui le patron de ces bêtes là, bah pas très agréable avec ses employés en tout cas mais ce n’était pas mon problème après tout.

Il se tourna à nouveau vers la jeune femme qui eut un léger frisson à cause de ses vêtements mouillés. Il reprit qu’elle avait eut de la chance de leur avoir échappé, il ne savait pas jusqu’où ils seraient allés et elle était agile, cela l’avait sauvée. Il s’excusa pour ses hommes qu’il dit une nouvelle fois abrutis bien que parfois utiles avant de se présenter sous le nom de Silfer Edjonovah. Il espérait que sa réputation ne soit pas parvenue à elle encore.

-Hum… ce n’est rien, je les comprends, c’est la nature humaine en quelque sorte. Je m’appelle Michiyo. Je ne vous connais pas non, ne connaissant rien d’autre que ces lieux, je n’ai pas entendu parler de vous, est-ce bien ou mal ? je ne sais pas nous verrons bien.

Il eut un léger sourire auquel elle répondit sagement, il était mystérieux, et pas vilain comme homme, malgré l’obscurité, grâce a sa nature elle le voyait parfaitement de son unique œil.

-Pour les fleurs, je sais où en trouver d’autres d’aussi jolie j’en replanterais si vous le souhaitez, je suis navrée d’avoir été l’objet de leur écrasement…

Je m’excusais auprès de lui mais au final j’étais seulement désolée pour la nature, lui je m’en moquais un peu, tant qu’il ne m’agressait pas, tout allait bien. Je me relevais doucement, mes queues flottant alors dans les airs.

-Je… ne vais peut-être pas vous déranger plus longtemps… à moins que vous ne vouliez une compagnie puisque je vous suis tombée dessus, autrement… j’éviterais vos hommes et je repartirais d’où je viens. Avant tout de même vous avez éveillé ma curiosité… qui êtes vous exactement monsieur Edjonovah ? pour avoir une certaine réputation et des hommes de main ?

La petite okami tremblait légèrement dut à ses vêtements mouillés et à la nuit plutôt fraiche. Elle était plutôt amicale pour une hybride sans maître. Il avait fait cette déduction puisqu'elle disait avoir toujours vécue ici et qu'il ne pensait pas qu'un gardien ou autre vivait ici... Elle se proposa de replanter les plantes écrasées puis lui demanda qui il était puisque elle ne connaissait pas sa sombre réputation. La petite était assez craquante et Silfer n'en était pas indifférent, mais il était encore un peu perdu dans ses pensées. Il se tint le crane un instant puis, après être sortit de ses pensées, il se retourna vers la louve et lui assigna un léger sourire:

"Je ne pense pas que connaitre mon travail vous avancera à quelque chose et cela est mieux si vous n'en prenez pas rigueur... Ne vous inquietez pas pour les plantes j'en ai encore des tonnes dans ma serre. Je reviendrai en replanter demain. Les lys blancs des roi de France sont si beaux..."

Il s'approcha légerement de la jeune hybride mais pas trop. Il la regarda de haut en bas puis la refixa dans les yeux. Il esquissa à nouveau un leger sourire puis retira sa veste. Il la déposa sur les épaules de la petite louve et se recula au même point qu'avant...

"Je vous la laisse, je pense qu'elle est assez longue pour que vous puissiez vous couvrir pendant que vos vêtements sèches."

Il réfléchit un instant, puis se dirigea aux cotés de l'hybride pour admirer la rivière qui coulait. Il plongea les yeux dans cette tranquillité, la mine étrange puis se tourna a nouveau vers la petite avec un sourire mystérieux...

"mais dites moi étrange petite renarde aux queues doubles, où est votre maître? je suppose qu'il habite le parc où vous laisse sortir de temps en temps. J'aimerai beaucoup rencontrer un maître qui à une hybride si bien élevée..."

L’homme lui souriait, il semblait toujours mystérieux mais paraissait bien plus agréable, en tout cas largement plus que ses deux hommes. Il prit la parole a son tour pour annoncer que lui expliquer qui il serait au niveau de son travail n’apporterait rien et que pour les plantes il en avait bien d’autres qu’il replanterait le lendemain. Il trouvait les lys blanc des rois de France beaux et il avait raison, les lys blanc, si purs étaient les plus beaux des lys que l’on pouvait trouver naturellement. La jeune hybride sourit encore.

Et bien, cet homme là n’est pas comme les autres, proche des plantes et un peu dans un autre monde, rêveur.

L’homme lui mit ensuite sa veste sur les épaules, une longue veste qui la couvrait, elle arrêta de trembler et la tint au niveau de ses épaules pour qu’elle ne tombe pas. Il lui annonça qu’elle pouvait la garder et qu’elle était assez longue pour la couvrir jusqu’à ce que ses vêtements sèchent.

-merci… il me faudra connaitre votre adresse pour vous la rendre un jour, j’y tiens, je ne veux pas la garder éternellement.

Elle continuait à sourire et regarda, tout comme Silfer, la rivière qui était juste à côté, l’eau qui coulait avec les bruits de la nuit, c’était agréable, bien plus qu’en pleine journée, quand il y a du monde, c’était plus désagréable, on ne peut pas profiter. Bref. Il reprit demanda où se trouvait son maitre supposant qu’il habitait dans le par cet qu’il la laissait sortir de temps en temps, il aurait aimé rencontrer un maitre qui possède une hybride qu’il annonça bien élevée. Elle fut un peu surprise en même temps vu l’allure de l’homme elle ne pouvait pas se permettre de réagir autrement qu’ainsi, poliment.

-Je serais ravie de vous amener à lui, mais je crains qu’il ne puisse vous recevoir où que ce soit. Il est mort depuis bien longtemps. Je surveille tout de même les lieux malgré sa disparition.

Ce n’est pas bien ce que je fais mais en même temps j’en suis obligée, dire que je suis une hybride sauvage serait signer mon arrêt de mort, surtout en sachant que j’ai été accusée de meurtre et traquée pendant longtemps, si on apprend que je suis encore en vie, on me traquera à nouveau et je ne pourrais plus jamais rien faire.

Elle arrêta de sourire puis ferma les yeux un instant. Elle regarda ensuite à nouveau l’homme pour l’observer entièrement, plus attentivement encore qu’elle ne l’avait fait auparavant.

-J’espère bien que vous ne direz à personne que je suis maintenant une hybride seule, on pense quand on me voit que j’ai un maitre, mais je sors peu, je préfère la nuit et être seule.

Au fond elle préférait dire une partie de vérité, elle avait quand même dit qu’au final elle n’avait plus de maitre, qu’elle était libre bien qu’elle laissait entendre qu’elle était comme attachée à se lieu obligatoirement, comme chien de garde en quelque sorte alors que ce n’était vraiment pas le cas, bien au contraire, elle squattait de temps en temps quand la forêt extérieure à la ville était trop peu agréable pour qu’elle puisse y rester, à cause des intempéries et autres choses gênantes.

Alors c'était bien une hybride vagabonde... cela intrigua Silfer. Il pensait qu'il aurait peut-être mieux valut partir comme sa et dire au revoir, mais se n'était pas dans ses habitudes et une idée lui trotta dans la tête. Il avait toujours des idées, quelles soient malsaines ou non, en tout cas elles étaient toujours pleines de sens et utiles à long terme... Il se tourna complètement vers l'hybride et dit calmement:

"Je sais que vous ètes d'une race que les gens de notre monde sous-traites, mais vous savez bien que par mon devoir de citoyen je ne peux pas vous laisser partir sans le signaler aux autorités. Il serait malsain de ma part de manquer à un jugement de sensibilité allant à l'encontre du bon fonctionnement de la société..."

Il eût un léger sourire mystérieux et tendit la main pour caresser la chevelure humide de la petite okami. Il la fixa dans les yeux par les siens d'un rouge hypnotisant et descendit sa main jusqu'au cou de la petite qu'il massa tendrement.

"Malgré tout je pense que vous pouvez faire quelque chose pour moi c'est certain. Vous n'êtes pas du genre à vous laisser faire et vous avez une certaine franchise que j'apprécie, c'est d'ailleurs tout à votre honneur d'agir de la sorte petite Michiyo. Il ne faudrait pourtant pas que les ennuis arrivent alors que vous êtes si jeune, vous ne croyez pas..?"

Silfer resta là, à côté d’elle et se tourna complètement face à elle avant de prendre la parole calmement. Il annonça qu’il savait qu’elle faisait parti de la race que les gens sous-traitaient mais par son devoir de citoyen il ne pouvait pas la laisser partir sans la signaler aux autorités, elle sourit. Il sourit lui aussi assez mystérieusement, comme il l’était d’ailleurs simplement à l’origine, et commença à caresser les cheveux de l’hybride. La jeune femme suivit la main qui s’approchait d’elle du regard avant de replonger son unique œil dans ceux de son interlocuteur.

Prévenir les autorités hein ? il peut toujours, je m’en irais, personne ne me retrouvera, on me croit morte pour le moment ou au sein d’une famille qui m’aurait achetée, alors je n’ai rien à craindre surtout vu le lieu où je réside autrement, en temps normal.

Il reprit la parole pour dire que malgré tout elle pourrait faire quelque chose pour lui, qu’elle n’était pas du genre à se laisser faire et qu’elle avait une certaine franchise qu’il disait apprécier, il lui annonça même que c’était tout à son honneur avant de rajouter qu’il ne faudrait pas que des ennuis lui arrive alors qu’elle était si jeune. Elle haussa les épaules.

-Avoir des ennuis, ça m’importe peu. Si je peux vous être utile en quoi que ce soit dites le moi, mais pour ce qui est des autorités sachez que vous pouvez bien les prévenir, on ne vous écoutera peut-être pas. En tout cas ce n’est pas eux qui me font peur bien au contraire même. M’enfin… continuez donc, que pourrais-je faire pour vous donc ?

Elle fit un large sourire cachant certaine chose, révélant légèrement ses dents, et surtout ses canines particulièrement développées et aiguisées, ses dents étaient des armes redoutables comme à tout loup sauvage qui se respectent.

Tant qu’on ne m’asservit pas une nouvelle fois peu m’importe ce que je peux faire, je peux rendre service gratuitement mais pas d’avantage.

Elle prit la main de l’homme qui lui caressait les cheveux pour le faire arrêter, elle était sauvage ces caresses la gênait plus qu’autre chose, cela l’énervait presque même. Ses deux queues restaient simplement sans bouger plus que ça, elle n’était donc ni heureuse ni malheureuse, simplement bien. Si elle avait vraiment voulu elle aurait put fuir, sauter à la gorge de l’homme et le laisser pour mort mais elle ne faisait rien elle voulait en savoir plus, même si elle restait toujours un peu méfiante envers lui, après tout il l’avait menacé avec un scalpel, elle n’en avait pas peur.

Elle était maline la petite louve, Silfer eût un léger rire quand elle lui dit qu'elle n'avait pas peur et qu'il pouvait bien appeler les autorités s'il le voulait. Elle lui retira sa main, surement par agacement mais il n'en tînt pas rigueur et la retira doucement. les trois gorilles du businessman arrivèrent derrière Michiyo et avec un air de colère ils commençaient déjà à réclamer vengeance:

"Patron, cette petite conne nous à tenue tête, laisser nous lui pourrir la gueule!!!"

C'était un de ses loubards, le plus costaud des trois qui venait de parler, il se tenait l'entre jambe et Silfer savait déjà ce qu'il avait subit. Il rétorqua immédiatement

"A ce que je vois, vous n'êtes toujours pas assez diplomate. et je pense que vous avez plutôt eût de la chance qu'elle n'ai pas fais pire que vous éclater les bijoux de famille monsieur Roylce!"

Le gorille jura et fixa avec mépris le buisnessman. Silfer eût une mine étonnée et continua:

"Ne jouez pas aux durs avec moi monsieur Roylce. Vous savez déjà que vous avez perdu si vous continuez à me défier comme sa."

"Il n'empêche que je veux faire la peau à cette okami et que je le ferai même sans votre accord. Après tout, c'est vous qui nous avait demandé de nous amuser."

Le loubard courût vers la jeune Michiyo pour lui faire la peau. Il se doutait sur l'instant qu'elle aurait sans doute pût se défendre tout seule, mais il n'appréciait guère qu'on le remette en question et qu'on lui désobéisse. Il dégaina vif comme l'éclair un revolver nouvelle génération et tira une balle qui perfora littéralement la tête du jeune imprudent... Il s'écroula par terre et après un court instant Silfer reprit calmement:

"Lorsque j'engage quelqu'un de votre genre ou quiconque qui m'entoure, je préfère dire a chaque fois qu'il ne vaut mieux pas jouez à l'imprudent avec moi. Maintenant vous savez ce que sa signifie."

Sa mine se déforma et son visage prit une allure colérique et démoniaque. Il fixa de ses yeux écarlate les deux autres gorilles et cria:

"EST-CE QUE VOUS AVEZ COMPRIS TOUS LES DEUX!!!!!!"

Ils hochèrent la tête tout en reculant, effrayés. Silfer reprit une mine calme et sa voix reprit son allure fine et douce:

"Bien... Si vous voudriez bien me débarrassé de cette dépouille et tout faire pour que cela soit confidentiel je vous en remercierait messieurs. Rejoignez moi quand vous aurez finit, je crois que cette balade fût agréable et instructive n'est ce pas..."

Les deux hommes acquiècerent et se mirent immédiatement au travail. Silfer se tourna a nouveau vers la petite Okami et continua:

"Vous voyez très chère, on a tous une part de loup en nous. Mais là n'est pas le sujet, où en étions nous?"

Silfer eut un léger rire quand elle eut dit qu’il pouvait bien appeler les autorités s’il le voulait, elle ne sut si c’était par moquerie ou autre… et à vrai dire elle préférait ne pas savoir. Au moins il avait retiré sa main de ses cheveux tant mieux. Juste après des bruits de pas vinrent derrière elle et une voix grave raisonna, elle la connaissait c’était celui qui avait parlé pour l’agresser Michiyo tiqua un peu en entendant ces paroles, ainsi il osait l’insulter et vouloir la battre.

Il pouvait toujours essayer, j’avais prit la fuite la première fois mais je ne le ferais pas deux, même sans meute je savais attaquer après tout j’étais issue d’une louve dominante, et les dominants restent dominants toute leur vie alors ils pouvaient bien venir, je les aurais écrasés.

Malheureusement elle n’eut pas bien l’occasion de bouger, à peine pour se tourner vers eu que Silfer prit la parole pour leur dire qu’apparemment ils n’étaient toujours pas diplomates et qu’il pensait qu’ils avaient eut de la chance plutôt qu’elle n’ai pas fait pire. Effectivement l’homme se tenait encore l’entre-jambe depuis qu’elle lui avait donné un coup elle eut envie de rire sur le coup mais se retint son visage restant neutre. Du méprit se lisait sur le visage de l’homme blessé et Silfer reprit alors qu’il e devait pas jouer au dur avec lui qu’il avait déjà perdu. Malheureusement l’homme répondit que même sans autorisation il ferait la peau à l’Okami et commença à foncer sur elle. Michiyo ne bougeait alors pas le regardait. Un gros bruit retenti, un couinement de la jeune hybride et les oreilles basses alors que l’homme tombait à terre. Pourquoi le couinement ? Le bruit… trop fort de la détonation pour les oreilles sensibles des hybrides.
Silfer reprit son clame et annonça qu’il préférait que quand il engageait quelqu’un qu’on ne joue pas l’imprudent avec lui. Michiyo le regarda alors qu’il se montrait plus colérique pour crier après les deux hommes qui restaient. Ceux-ci reculaient de peur et se mirent au travail quand il leur demanda de débarrasser les lieux de ce corps et de faire en sorte que tout soit confidentiel. Michiyo sourit. Il revint enfin vers elle pour dire que chacun avaient une part de loup en eux, mais ce n’était pas le sujet alors il demanda où ils en étaient.

-Ne dit-on pas après tout que l’homme est un loup pour l’homme, mais quel drôle de loup vous faites tout de même… d’apparence solitaire ce qui est contraire à la nature des loups qui vivent en meute, et entourés de gorilles à vos ordres…

Je fis une pause, n’étais-je pas moi aussi un loup étrange ? Je n’avais pas de meute, alors que j’étais une louve qu’on appelle Alpha, j’étais seule en fuite, sans aucune famille autour de moi, les deux personnes qui faisaient partie de ma meute auparavant, je les avais perdus, et je ne savais pas si je les retrouverais un jour ou non.

-Nous parlions de ce que je pourrais faire pour vous, en quoi pourrais-je vous être utile alors, monsieur Edjonovah ?

Elle croisa ses doigts devant elle pour poser sa tête sur ses mains et regarder l’homme de son unique œil profond de couleur azur. Elle ne voulait pas l’intimider, non bien au contraire, c’était même plutôt charmeuse qu’elle le regardait, non pas qu’elle voulait absolument le séduire, mais simplement le mettre de son côté, c’était un homme dangereux, une vipère à sa rapidité, un loup par sa férocité, une mygale par sa solitude mystérieuse.

L'okami sembla tranquille, même si le bruit de la balle lui fit baisser les oreilles et couiner. elle dit quelque chose qui le fit réfléchir. C'est vrai qu'il faisait un loup mystérieux. Il chercha dans son esprit une certaine explication et reprit avec un sourire:

"Peut-être serait-je alors plutôt un tigre ou un serpent. Je ne saurai le dire. Quel animal me représenterai le plus..."

Il s'aperçut qu'il divagua encore dans son esprit rêveur et secoua légèrement la tête avant de reprendre la parole:

"Mais là n'est pas le sujet de la conversation. Et bien, ma chère Michiyo, je crois que j'aurais peut-être besoin de vous. Un emploi chez moi, nourrie, loger, blanchit. Je crois que vous pourriez nous faire partager tout vos atout. je pense que vous apprécieriez ce travail. mais je n'en dis pas plus, c'est à vous de découvrir, Si cela vous intéresse...

Silfer sembla beaucoup réfléchir après que la jeune femme lui ait dit qu’il faisait un drôle de loup, alors il annonça qu’il serait peut-être alors plutôt un tigre ou un serpent l’hybride sourit.

-peut-être un peu des deux. Vous êtes humains surtout, avant tout.

Ensuite il sembla se reprendre un peu et expliqua enfin, bien que vaguement, en quoi elle pourrait lui être utile, il voulait l’engager chez lui, elle serait nourrie, logée, il lui annonça qu’elle pourrait leur faire partager ses atouts et qu’elle apprécierait le travail qu’il avait à lui proposer mais il ne voulait pas lui en dire plus.

Je fuyais ma condition d’esclave ce n’était pas pour me retrouver à nouveau dans cette situation, j’allais surement refuser bien qu’il m’intriguait, il n’en disait pas assez pour que je sache.

La jeune Okami se leva en regardant au loin, ses deux queues se balançant dans les airs.

-Je ne sais pas… travailler pour vous reviendrait à me faire à nouveau esclave, sauf si vous me garantissez ma liberté de mouvements, mes droits. En même temps je ne pourrais donner ma réponse sans en savoir plus, vous ne me dites rien pour le moment.

Elle fronça un peu les sourcils en le regardant, elle voulait en savoir plus.

-Dites m’en plus et je vous donnerais ma réponse.

Malgré tout, la petite okami se laissa intriguer par la proposition. Silfer eût un léger sourire:

"Vous n'aimez pas les surprises? Ah... je pense que vous avez eût assez de mauvais coup dans votre petite vie. je comprend. Mais je ne pense pas que vous seriez déçu par ce que je vous propose..."

Un jeune homme en costume de majordome apparût derrière lui. Silfer se retourna et rangea son arme. Le jeune homme fit un genre de révérence et dit calmement:

"Monsieur, la voiture de monsieur est arrivé. Elle partira quand bon vous semblera. Est-ce que je dois comprendre que vous serez deux pour le voyage, monsieur?"

"Non M.Cliff, je serait seul pour ce voyage. Je pense que notre amie à des choses à faire avant de venir à notre rencontre et surtout réfléchir a ce que je lui propose. prenez ceci avant de vous enfuir petite louve. je pense que nous pourrions échanger beaucoup..."

Silfer lui tendit une carte:

Un nouvel homme lui posa une veste sur les épaules de Silfer et il se tourna pour partir. Mais au bout de quelques pas il se stoppa et tournant légèrement la tête et reprit:

"Venez y au moins pour me rendre ma veste. En tout cas je fus enchanté de vous rencontrer."

Il partit dans la pénombre suivit par ses deux majordomes auxquels vinrent se rejoindre les deux gorilles en sueur... Les pas s'effacèrent et ils disparurent dans la nuit...

C’était facile à deviner qu’elle n’aimait pas les surprises, il souriait et l’annonçait rajoutant qu’elle avait du avoir assez de mauvais coups dans sa vie et qu’il la comprenait. Néanmoins il n’en dit pas plus et simplement lui annonça qu’elle ne serait pas déçue par ce qu’il lui proposait. Elle restait tout de même sceptique mais n’en rajouta rien. Un homme vint derrière Silfer, droit comme un piquet, pour lui annoncer que la voiture était prête et supposait qu’il ne serait pas seul, mais si, il le serait, Silfer le lui dit, annonçant que Michiyo aurait surement d’autres choses à faire avant de venir, surtout réfléchir. Il lui donna sa carte de visite avant tout et rajouta qu’ils pourraient échanger beaucoup. Michiyo prit la carte et haussa les épaules. Un autre homme vint pour lui poser une nouvelle veste sur les épaules et ils commencèrent à partir. Au bout de quelque pas Silfer s’arrêta pour sire à la jeune hybride de venir au moins pour lui rendre la veste.

-J’y comptais bien, alors à bientôt, très bientôt même, monsieur Edjonovah.

Ainsi il s’en alla dans la pénombre de la nuit avec ses deux majordomes, ses deux gorilles et une nouvelle veste. Elle, resta debout à le regarder partir, tenant sa veste sur ses épaules et la carte entre deux doigts.

Et bien ce fut une rencontre intéressante, remplie de mystère, je n’avais toujours pas mes réponses à propos du travail mais ce qui était sur c’est qu’après une journée de repos et une autre nuit j’irais chez lui pour lui rendre sa veste, oui j’allais laisser le temps passer un petit peu avant de m’y rendre, le temps de réfléchir.

Michiyo resta encore un peu seule dans le parc avec à ses pieds les lys blanc dont une partie étaient écrasés. Elle s’accroupit devant eux, commença à les déplanter et gratta la terre de ses mains pour que le lendemain, s’il venait, Silfer puisse directement planter les nouveaux Lys sans soucis. Elle devait bien cela aux plantes qu’elle avait écrasé. Ensuite elle se releva et s’en alla doucement vers la forêt pour y disparaitre et retourner dans une grotte qui faisait office de demeure à la jeune femme. Elle eut du mal à réfléchir cette nuit, la soirée fut épique, mais la journée qui suivie fut calme, elle chassa après une bonne matinée de sieste et s’occupait simplement dans sa forêt comme un animal sauvage. Elle laissa passer une nouvelle nuit où elle se reposa et ce ne serait que le matin avant que les premiers rayons du soleil ne sortent qu’elle s’y rendrait.

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