Maison d'Erwan Idaho ( Arrivee de Yamaneko ) [TERMINE]

Yamaneko trop heureuse n'avait même pas prit le temps d'observer le chemin qu'Erwan avait empreinté, la ville, la rue, elle n'en avait rien vue, jusqu'à la maison de l'homme, elle se laissa déposer sur un canapé assez moelleux avec des petits coussins à pompoms de chaques côtés elle était dans une pièce assez agréable, moquette, grande vitres, et elle avait encore tant à découvrire de cet endroit.
Erwan partie quelques instants dans une pièce au mur blanc, avec du carrelage de la même coulur que Yamaneko ne reconnus pas. Il revint avec des compresses, une trousse pour soigner la neko et se mit à genoux en faisaint glisser un doigt sur la joue de Yamaneko, qui se retint de le mordre, couchant les oreilles.

" Eh... ça va ? "

La jeune neko fit un oui de la tête et la baissa laissant tomber quelques méches de ses cheveux devant son visage aussi blanc que de la neige.

Erwan expliqua à la neko tout ce qu'il allait faire, il la rassura du mieux qu'il pouvait, puis il s'éxécuta, nettoyant soigneusement la jambe de Yamaneko qui n'émit aucun bruit, les oreilles toujours couchées, et finalement l'homme lui mit des pansements.

" Voilà, ça devrait le faire. "

Dit-il en se relevant en la regardant de ses yeux chocolat

" Tu as faim ? Tu voudrais te laver ? Dormir ? "

Yamaneko lui fit non de la tête, juste avant que son ventre ne la rapelle à l'ordre, cela faisait quelques jours qu'elle n'avait pas mangé, alors honteuse et génée elle lui dit juste avec un petit sourire:

- .... Neko faim ....

Elle n'aimait pas dépendre des autres, mais la, elle n'avait pas vraiment le choix, elle se comportait comme une petite fille sage, avant de laisser placa peut-être à une démone.... C'était Yamaneko après tout, un neko d'abord sauvage ayant grandit dans la forêt.

Erwan lui fit un grand sourire en entendant sa réponse et lui demanda ce qu'elle voulait, pendant qu'il rangea son matériel médical.

" Et dis-moi où tu veux manger ? Ici ? Je peux aussi te monter dans la chambre et t'allonger au lit, je t'apporterai un plateau si tu veux. "

Il se pliai en quatre pour la jeune neko, à tel point qu'on aurait cru les rôles inversés.
Yamaneko éclata de rire, un petit rire charmant qui s'arrèta bien vite et elle lui dit :

- C'est chez toi ici.... je mangerais ce que tu me donneras....

Elle esseya ensuite de se lever, elle chancelait enore un peu mais elle arrivait maintenant à se tenir debout, et elle regarda Erwan avec plein de gratittude.

Erwan hossa légérement le ton sans être faché, juste pour la rassurer, et prit la main de Yamaneko la conduisant dans la cuisine, celle-ci ne broncha pas. Sa cuisine était une petite pièce avec une table et des chaises en bois sur l'une desquelles la neko s'assit, un frigo blanc du quel l'homme en sortit une bouteille de lait et du fromage, faute de poisson.

" Ca t'ira ? "

- Oui

Yamaneko poussa d'un petit geste le verre qui devait lui servir pour boire le lait, et prit d'un geste vif la bouteille dont elle vida entièrement le contenu pendant qu'Erwan mangeait son fromage.
La jeune neko avec des moustaches de lait plein la bouche lorgna sur le fromage sur la table et approcha sa mains et en découpa un petit bout qu'elle mangea avant d'en reprendre.
Elle adorait elle aussi les produits laitiers, même si elle n' avait pas souvent le temps d'en manger, pouvoir s'atisfaire sa faim la rendait heureuse.

Yamaneko arréta de manger, elle lécha les gouttes de lait restées autour de sa bouche, s'étirant longuement et regarda Erwan.

" Bien... Alors ? Tu désires te reposer ou alors te laver un peu ? Tu choisis, il n'y a absolument aucun probléme. C'est... c'est ta maison, maintenant. "

* C'est ma maison.....maintenant*

- Je...Je sais pas....

Dit elle en begayant, pour elle, c'était la première fois qu'on lui demandait ce qu'elle voulait faire, tout cela était vraiment nouveau pour elle, bien loin de la torture qu'elle avait imaginée au par avant. Elle en était même génée se sachant que faire elle se contenta de rester la à regarder Erwan avec un petit sourire malicieux.

Erwan réfléchie un instant, avant de se décidé à montrer à chambre à Yamaneko. Ils montèrent tout d'abord au premier étage par un escalier avant de traverser un couloir pour enfin arriver dans le lieu dit, une petit chambre avec quelques meubles, et des affaires personnels appartenant à l'homme.

" Voila. C'est ma chambre. Et desormais la tienne. J'espere qu'elle te plaira, meme si j'avoue qu'elle n'est pas reellement a l'image d'une fille comme toi. Neanmoins, la vue y est tres jolie, regarde par la fenetre. "

- Pas réellement a l'image d'une fille comme moi ? que veux tu dire ?

Yamaneko ne prit même pas le temps d'écouter sa réponse et se dirigea vers la fenètre, de la elle pouvait apercevoir la ville dans le lointain, une petite partie de la forêt, et tout devant les maisons du quartier.
La neko ouvrit la fenètre et s'appuya contre le petit rebord en s'exclamant :

- WHAAAOOOU ! c'est vraiment géniiiale !!! Kyuuu !!

Et elle continuat de contempler cette magnifique vue et du vent qui luicaressait doucement le visage en faisait bouger ses cheveux dans une paraite harmonie sans prêter la moindre attention à Erwan.

Ce que dit Yamaneko fit rire Erwan, puis celui-ci s'approcha et resta un instant à contempler le paysage avec la neko avant d'aller s'assoir dans un fauteuil pour nettoyer ses lames. Yamaneko l'observa du coin de l'oeil, et lui demanda en se retournant et s'appuyant contre le rebord :

- Des armes ? Pour....Quoi ?

Articula t'elle péniblement, Tout ceci, n'était qu'un piège ? Non non, et non, sa ne pouvait pas l'être, il avait bien prit soin d'elle, si elle pouvait marcher maintenant c'est grâce à lui. Reprenant son calme elle réfléchissat.

* Mais, si ce n'est pas un pège, c'est peut-être qu'il veut se battre ou ... *

Puis, comme traversée d'un éclair elle demanda le plus simplement du monde en regardant son reflet sur les lames :

- ...C'est quoi ton métier ?

Tout en attendant sa réponse, Yamaneko s'assit sur le rebord et s'adossant contre la fenètre, les pieds pendant dans le vide.

Erwan lui adressa un large sourire quand elle lui demanda son métier, apparament Yamaneo avait eu la bonne logique par rapport aux armes d'Erwan.

" Je suis maitre d'armes. Bravo pour ta deduction. Rassure-toi, je te l'ai deja dit il me semble : je ne suis ni un violeur ni un meurtrier, et encore moins un sadique. Accorde moi ta confiance, petite fugitive... "

Maître d'armes... en effet sa collait bien avec sa musculature et ses armes.

- Petite fugitive....

Cela lui sembla drôle, elle a toujours véccu dans la nature, mais pour les humains c'est comme si elle s'était échappée de leur controle....
La jeune Yamaneko dessendit de son rebord, ferma la fenètre
et sotta sur le lit, à coté du maître d'armes avant de se fourrer dedans en ne ressortant que sa tête.
Elle observa longuement Erwan travailler sur ses armes avec un certain sourire, elle aimait l'observer curieusement, tout en lui éveilla la curiositée de la neko, jamais à part Kuroshiro, jamais elle n'avait connue un humain aussi gentil.

- .... tchii ....

Yamaneko devint soudainement d'humeur joueuse, elle esseya donc de déranger Erwan dans sa grande concentration en poussant de temps à autres des " tchii ' ou des " kyuu" en s'étirant bruyamment.

La tentative de Yamaneko pour déconcentrer Erwan échoua, celui-ci fini tranquillement son travail. Une fois cela fait, il prit une de ses armes et leva la lame devant son visage pour en contempler l'éclat de l'acier, puis il demanda :

" Dis-moi... tu as quel âge ? "

La neko arréta un instant de gigoter dans les draps pour réfléchir. A vrai dire, elle ne s'avait pas trop, quand elle vivait avec Kuroshiro, elle n'avait pas de date précise d'anniversaire, donc la neko n'aurait pas su dire son age.

- Difficile à dire ...

Puis sur ces mots, elle retourna défaire le lit du maître d'armes en s'enroulant dedans à la manière d'un chaton, s'imprègant par la même occasion de son odeurs à la fois douce et masculine.

Tout en jouant dans les draps, Yamaneko continua d'y penser... son âge, elle ne s'était jamais vraiment demandée combien d'années étaient passées quand un souvenir lointain remonta à la surface, elle entendit à nouveau la voix de son ancien senseï.

* La particularitée des Nekos, c'est de savoir leur âge grâce à la longueur de leur crocs.... *

Elle allait répondre quand Erwan s'approcha en s'asseyant et lui demandant :

" Mon odeur te plait a ce point ? "

La neko s'arreta deux secondes regarda le maître d'armes honteusement puis s'étira sur le lit, remontant son haut et découvrant ainsi dans le bas de son dos son tatouage.
Elle s'enroulat encore pendant quelque minutes puis elle posa une main sur la cuisse d'Erwan en le regardant dans les yeux.

- Mes crocs.... il y a un truc.... pour l'age avec mes crocs !

Puis elle retira sa main s'asseyant aux côtés d'Erwan en ronronnent, ivre d'un plaisir presque enfantain qu'elle n'avait jamais connu auparavant.
Elle sentie soudain une pointe de fatigue l'envahir, il était peut-être un peu tôt pour se coucher non ? Elle avait ses habitudes, si il était encore un peu tôt elle résisterait a son envis, sinon elle irait se reponser, c'est pourquoi elle demanda :

- Quel heure est t-il ?

Erwan regarda l'heure.

" Onze heures, à peu près. "

* Pouah... il est bien trop tôt pour une sieste ! *

Puis il se pencha vers Yamaneko en lui disant :


" Ouvre la bouche, s'il te plaît. Rassure-toi, je veux simplement voir ton âge. On peut le déduire d'après la taille de tes crocs, à peu prés. Et m'est avis que tu dois tourner autour de quinze ans. Alors ? Je peux voir ? "

Et en attendant la réponse de la neko il lui caressa de nouveau la joue, ce qui provoqua un frisson dans l'échine de Yamaneko qui retint un faux mouvement d'habitude, ne couchant même pas les oreilles, elle s'était fait à sa tendresse, qui finalement après quelques réflexions n'était pas si désagréable...
Yamaneko ouvrat docilement la bouche, montrant à Erwan toute sa dentision.

Erwan examina avec précaution la bouche de la neko puis alla se laver les mains avant de revenir auprès de Yamaneko en lui disant, avec un regard malicieux :

" Eh bien, ma puce quand tu es née je devais avoir environ dix-huit printemps... "

- Ma puce ? ....dix-huit printemps.......printemps....

Elle répétait ce dernier mot en réfléchissant, elle savait qu'elle avait déjà entendut sa quelque part..... Kuroshiro ? Non, mais elle s'en rapprochait.... En regardant encore une fois la chambre, elle vit des livres ici et la, ce qui lui rappella un livre qu'elle avait lu chez son ancien senseï.
Un livre de poèsie, dans une langue ancienne qui ressemblait fort aux paroles d'Erwan.

- Tu parles.... dans une bien curieuse langue... une langue de poèsie na ?

Finit-elle par demander un sourire de vainqueur aux lèvres.
Elle en était maintenant sure et certaines, son maître utilisait le langage de l'ancien temps pour s'exprimer correctement, une chose devenut bien rare, mais d'une telle beautée qu'on ne s'en laissait jamais.