Recherche d'emploi (pv. Tenmei + Ren Ishimoku)

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Une fois qu'ils en eurent fini avec le gynécologue et les pilules, ils retournèrent à la maison. Maintenant il était temps de trouver un emploi à Tenmei, pour qu'elle ne s'ennuie plus durant ses journées. Il était vrai que rester auprès de Lothard, quand on ne savait pas lire, n'était pas intéressant du tout. Lui était sans cesse plongé dans ses romans. Le reste ne lui importait pas. Il vivait de et dans ces mondes qu'il imaginait toute la journée. Certains on pensé, au vue de ses romans à caractère pornographique, qu'il était frustré sexuellement. Tout du moins c'était ce qu'avait affirmé une critique qui se prenait pour une psychologue. Ce à quoi Lothard ne prit même pas la peine de répondre. Il préférait dépenser son temps et son énergie à rêver ses livres...

Mais pour le moment, il garda les pieds sur terre. Sa veste accrochée au porte manteau, il se dirigea vers le salon et s'installa dans le grand sofa, se saisissant du journal posé sur la table. Il parcourut vaguement la une, qui ne comportait aucune information intéressante. Après un bref regard sur les critiques (qui ne l'intéressaient guère non plus), il feuilleta le quotidien en quête des petites annonces. Regardant attentivement, il dénicha enfin les offres d'emploi pour hybride. Certains travaux, comme les mines ou les emplois de nuit, ne convenaient pas à Lothard lui même. Il passa donc volontairement dessus pour dicter les propositions plus "dignes".

-Alors, ma petite Ten... Voila ce que le journal propose : mise en rayon dans un magasin relativement proche, de 7h à 11h30, garde d'enfant, horaires variables, le soir généralement, déchargement de marchandises pour les bars/restaurants, de 6h à 10h30, vigile dans un magasin, de 9h à 12h...

Lothard baissa le journal et regarda l'okami dans les yeux, un sourire un peu gêné aux lèvres.

-C'est tout ce qu'il y a d'intéressant là dedans... Tu penses pouvoir trouver quelque chose qui te convienne dans ces propositions?

A son sens, le choix de Tenmei se tournerait plutôt vers la livraison ou le vigile. Les enfants n'étaient pas sa tasse de thé, et elle avait le physique pour ces emplois...

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Lothard avait ramené sagement en silence Tenmei en conduisant, ils rentrèrent, le jeune homme posant son manteau sur le porte manteau puis se dirigeant vers le salon suivit de près par Tenmei qui avait refermé la porte derrière elle. Il avait saisit le journal qu’il avait vaguement parcourut alors que la jeune hybride c’était accroupie a ses pieds pour poser sa tête sur les jambes de son maitre. Elle attendait et très vite il prit la parole pour énumérer quelques métiers qui lui étaient accessible, de la mise en rayon en magasin, de la garde d’enfant, le déchargement de marchandise et vigile. Après avoir énoncé ces métiers la il abaissa le journal pour la regarder dans les yeux un sourire gêné et lui dire que c’était tout ce qu’il y avait d’intéressant demandant si elle allait trouver quelque chose qui lui convenait dans ces propositions. Elle mit du temps, elle prit le temps de la réflexion.

-et bien… je ne sais pas… peut-être… la mise en rayon ou… le déchargement de marchandise… les enfants… pas la peine et vigile… je ne pense pas pouvoir être assez méchante pour appréhender des personnes… qu’en pensez vous ?

Elle ne savait vraiment pas quoi prendre, elle ne savait pas ce qui lui correspondait et se doutait qu’il ne lui avait pas dit tous les métiers qu’il y avait dans le journal il y en avait surement bien d’autres, beaucoup moins… dignes… beaucoup moins… gratifiant et peut-être moins bien payés aussi. D’ailleurs… il n’avait pas donné les salaires combien elle ferait gagner à son maitre avec tout ça ? Elle se le demandait mais elle ne posa pas la question elle demanderait à son employeur quand il le faudrait.

-Je serais plus pour le déchargement de marchandise moi… ainsi je serais là la journée pour m’occuper de la maison et de vous, je pourrais faire tout les repas, à 6h … avant que je ne parte je préparerais certaines choses qui se gardent pour que ce soit presque prêt et disponible pour vous, et je pourrais m’occuper du déjeuner et du souper en paix. Ce serait parfait ! je ne travaillerais pas beaucoup malheureusement… donc surement pas trop d’argent de gagné pour vous aider… s’il le faut à ce moment là… je vous aiderais autrement aussi…

Elle avait déjà sa petite idée pour l’autre aide, en fait, elle dessinait beaucoup et elle n’avait pas encore eut l’occasion de mettre en peinture ses œuvres mais elle y pensait déjà depuis longtemps, il ne lui manquait que la peinture et les pinceaux, elle aurait peut-être droit de garder un peu de l’argent pour se faire plaisir, ainsi elle se les achèterait et pourrait vendre son travail. Ce serait une bonne idée et rien qu’en y pensant elle souriait.

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Tenmei, sur ses genoux, l’avait écouté attentivement, prêtant l’oreille à la moindre des paroles de son maître. Elle devait se douter qu’il ne lui disait pas tous les métiers possibles, mais elle ne lui fit rien remarquer à ce sujet. Elle se contenta de réfléchir à la profession, argumentant à haute voix pour chacune d’entre elles. Son attention se posa sur la livraison. Cela étonna Lothard qui pensait plus au vigile, étant donné le passé de la jeune femme. Mais soit, si c’était ce qu’elle souhaitait faire. C’était, à ses yeux, le boulot parfait pour passer le temps. Elle regretta cependant de ne pas lui rapporter beaucoup d’argent. Elle évoqua alors la possibilité de l’aider autrement, un sourire aux lèvres. Cette réaction laissa le jeune homme perplexe.

-Quel serait cet autre moyen? Rien d’interdit j’espère… Dis moi tout, tu en as trop dit, ou pas assez… Pour ce qui est de l’argent, j’ai beaucoup de livres en cours, certains ne seront pas diffusés sous mon vrai nom, mais d’autres verrons bientôt le jour, mon éditeur me presse chaque jour pour que je lui envoie mes manuscrits. D’ici un mois tout au plus, j’en aurais fini quelques uns. A propos, pour le poste, tu devras te présenter demain, à 6h, au centre de l’entreprise. Je pense qu’ils te feront faire des essais avant de te dire si c’est bon.

Lothard posa son journal, et attrapa délicatement le visage de l’okami entre ses doigts. Il la regardait toujours en souriant, de la même manière que d’habitude.

-Tu sais, Ten, que tu es particulièrement mignonne quand tu t’inquiète pour moi? Nous avons encore de quoi vivre tranquillement pendant une année, alors, s’il te plait, efface cette inquiétude de ton joli visage, et souris moi, ça te va bien mieux…

Lothard regarda à nouveau la table basse, l’œil attiré par un magazine. C’était celui qu’il avait aperçu dans la salle d’attente, un peu plus tôt. Ayant un vague souvenir de l’interview, il lâcha Tenmei, s’excusant, et prit le livre, le feuilletant jusqu’à la page qui l’intéressait. On le voyait en photo, assis dans un fauteuil, prêt à répondre aux questions du journaliste. Plus il lisait les questions, plus sa mémoire se rafraîchissait. Il sauta donc directement à la fin de l’article. L’auteur du papier avait laissé un petit texte hors interview, que Lothard lut d’abord dans sa tête, avant de pousser un « aha! » triomphant, et de reprendre la lecture à haute voix.

- « Doté, tout comme les héros de ses récits, d’un voile de mystère et d’un charisme hors pair, Lothard Kairaku, connu par certains sous le pseudonyme de Muhor, est appelé à devenir, dans les années à venir, grâce à ses romans tantôt épiques, tantôt choquant, mais toujours captivant, un écrivain de renommé mondiale! A titre personnelle, j’attend d’ailleurs avec impatience son prochain livre, à coup sûr un grand cru de la littérature, que je dégusterais comme il se doit. » Tu vois, Tenmei, selon cette journaliste, je serais bientôt célèbre! Si seulement je ne pouvais avoir que l’aspect financier de la chose… J’aime pas les séances de dédicace…

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Lothard n’avait pas beaucoup réagit sur son choix dans les métiers, cela ne le surprenait surement pas elle qui était habituée à toutes les tâches difficiles à cause de son entrainement passé, elle n’allait surement pas faire un travail où elle allait se rouler les pouces alors qu’elle pourrait faire tant de chose. Quand elle avait évoqué le second moyen de l’aider son maitre, là, fut intrigué et lui demanda ce que serait cet autre moyen, espérant que ce ne soit rien d’illégale lui demandant de tout dire parce qu’elle en disait trop ou pas assez mais Tenmei ne comptait pas révéler son petit secret à ça non, ce secret c’était le sien et à personne d’autre et c’était une surprise.
Lothard ne s’attarda pas sur le sujet et ne laissa même pas l’occasion à son esclave de répondre quoi que ce soit qu’il enchainait déjà sur le sujet de ses livres, qu’il en avait plusieurs en cours et que d’ici un mois ils seraient finis, que son éditeur le pressait un peu pour qu’il lui envoie les manuscrits. Au passage il lui indiqua qu’elle allait devoir se présenter demain à 6h au centre de l’entreprise pour pouvoir commencer ensuite.

-d’accord…

Après ça Lothard posa le journal à côté et commença à attraper le visage de son esclave pour la regarder en souriant comme d’habitude, il lui dit qu’elle était mignonne quand elle s’inquiétait pour lui mais qu’ils avaient de quoi vivre encore une année, donc qu’elle devait effacer son inquiétude de son visage et sourire, que ça lui allait mieux. Sur le coup ce ne fut pas un sourire qui apparut mais des rougeurs sur les joues mais finalement un léger sourire apparut qui s’effaça bien vite quand son maitre lui fit quitter ses genoux pour qu’il puisse récupérer un magazine, pour le feuilleté. Elle resta alors droite et non plus sur son maitre, elle se doutait de ce qui allait se passer et en était désolée d’avance.
En effet son maitre était allé directement regarder l’interview qu’il avait eut il y a quelques temps et lisait simplement, d’abord tout bas puis après un « aha » il se mit à lire à voix haute le commentaire du journaliste, puis après cette citation il s’adressa à l’okami en lui disant que suivant la journaliste il deviendrait bientôt célèbre, il regrettait de ne pas seulement avoir l’aspect financier de la chose parce qu’il n’aimait pas les dédicaces. Elle en était sur… encore une fois, les choses tournaient autour de ses romans. Autant parfois cela énervait la jeun hybride qui voulait qu’il sorte un peu de là dedans puisqu’il ne voyait plus rien au dehors, que parfois cela la désolait, la rendait triste qu’il reste cloitré la dedans, dans des livres et qu’il n’en sorte plus, elle regrettait presque d’être tombée sur un homme comme ça, finalement c’est seulement quand elle cherchait son attention qu’elle l’avait, sinon, il s’occupait exclusivement de ses livres malgré tout ce qu’il pouvait dire.

-oui… C’est bien…

Elle n’avait rien dit de plus et commença à se retourner.

-Excusez moi, j’ai encore du linge dont je dois m’occuper, vous savez où me trouver si besoin était.

Oui elle allait s’en aller elle ne voulait pas subir une conversation sur les livres de son maitre, elle se doutait que certains n’étaient pas corrects, et de toutes façon elle s’en moquait de ces livres, elle ne pouvait pas lire, et c’était tant mieux sinon pire encore, son maitre lui aurait demandé de lire ses scripts pour avoir son avis, l’enfer que cela aurait été !
Quoi qu’il en soit, sans attendre la moindre réaction de son maitre, Tenmei s’en alla vers sa chambre, et le grand « placard » comme elle l’appelait. C’était là qu’elle faisait toutes les lessives, c’était là qu’elle faisait tout, qu’il y avait les balais etc… et ensuite elle étendait parfois le linge dans sa chambre quand le temps dehors ne le lui permettait pas. Elle fuyait la situation pour une bonne cause, elle ne pouvait pas supporter que son maitre parle des livres, que ces objets, ces créations aient l’entière exclusivité de l’attention de Lothard. C’était ainsi elle ne changerait rien mais elle fuyait alors pour ne pas subir de conversation désagréable.
Sa période de chaleur cette fois la travaillait moins elle arrivait largement à se contrôler, peut-être parce que le début justement l'avait rendu incontrôlable, maintenant ça allait et elle allait se tenir à sa position qu'elle avait décidé avant l'acte sur la table de la cuisine: ne plus ennuyer son maitre avec ça, mais se contrôler complètement et se restreindre quitte à aller voir ailleurs parce qu'elle l'épuisait et qu'il le faisait assez à côté à se donner entièrement à ses livres.

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Une fois qu'il eut fini de lire l'article, Tenmei approuva mollement, avant de s'excuser, prétextant avoir du linge dont elle devait s'occuper. Elle ne lui avait pas dit un mot quant à cette autre manière de l'aider. Elle semblait vraiment triste, mais Lothard était tellement absorbé par l'article et par sa célébrité potentielle qu'il n'y prêta guère attention. Quelque part, Lothard était un égoïste de base. Tenmei n'avait été acquise que pour le décharger des tâches ménagères, et, potentiellement, quand l'humeur de l'hybride s'y prêtait, pour assouvir leurs besoins sexuels mutuels. Deux fois, aujourd'hui, c'était déjà bien, et, à moins que l'okami ne se jette sur lui, il ne ferait rien de plus.

Après avoir flatté son égo en lisant l'article trois fois, il posa l'article et se dirigea dans son bureau. Il ne fallait pas faire attendre les lecteurs, qui s'impatientait déjà, certainement. Après avoir ouvert les volets, il s'installa dans son confortable fauteuil, crayon en main, et reprit l'écriture de "Warrior's Requiem", qui relatait les aventures d'un guerrier à la recherche d'une partition démoniaque, capable de démultiplier la puissance de quiconque la jouait. Ce livre lui avait pris un an, et il était prêt à écrire le dernier chapitre. Cela lui prit d'ailleurs le reste de l'après midi. Il était exactement 17h17 quand il posa le point final de son manuscrit. Après s'être longuement étiré, il sortit de son bureau, manuscrit en main. Ne trouvant pas Tenmei, il posa le roman sur la table basse, et prit un gâteau dans une armoire de la cuisine, et une bière dans le frigo. Il s'assit à la table de la cuisine, se demandant si l'okami s'occupait toujours du linge, ou si elle faisait autre chose. Quoi qu'il en soit, ce soir, il voulait l'aider à faire à manger, quoi que ce soit.

*Dommage qu'elle ne sache pas lire, je suis sûr qu'elle adorerait mon roman...*

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Lothard ne l’avait pas retenu, comme le pensait Tenmei, il était vraiment trop absorbé par cet article qu’il ne prêtait même plus attention à elle donc sans mot supplémentaire elle partie en direction de sa chambre, et ouvrit le « placard ». Une caisse emplie de linge l’attendait, du linge de son maitre mais aussi du sien, ainsi que divers draps qu’elle n’avait pas encore lavé depuis un moment, par manque de motivation. Elle se mit bien vite au travail elle devait le faire c’était son rôle. Elle mit les machines en marche (lave linge et sèche linge) après les avoir remplit quand le tri des vêtements fut fait. Cela fini, elle ne s’arrêta pas, le linge propre elle le repassa sagement dans sa chambre. Les machines finie, elle ne pouvait pas se reposer, elle enchainait tout, sans loisirs autres à coté, non en fait elle se noyait dans le travail.
Quand le linge fut prêt elle avait tout plié, alors elle rangea son linge à elle dans ses placards, et le linge de son maitre dans une caisse direction sa chambre où elle commença alors à ranger, tout, exagérément parce que finalement il n’y avait pas grand-chose à ranger depuis la matinée. Le lit était parfaitement fait les meubles brillaient presque tellement elle les avait soignés et il n’y avait plus trace de saleté ou de poussière nulle part, même les poubelles étaient vidées. La chambre ainsi nettoyée elle retourna à sa chambre, là elle rangea la sienne de chambre puis le placard entièrement nettoyant minutieusement chaque chose. Finalement 16h arrivait et elle n’avait plus rien a faire et elle ne comptait pourtant pas sortir de sa chambre dont la porte était close. La fenêtre était ouverte donnant vu sur une petite partie du jardine t sur un angle de rue. Elle observa un instant avant de récupérer dans son meuble feuille et crayon puis assise sur le bord de la fenêtre elle commença a griffonner, croquant le coin de la rue imaginant un animal inconnu et mythique au milieu de la population. Elle commença à chantonner en dessinant, c’était son habitude, son maitre ne savait rien de son secret, elle n’en était pas a ses premiers dessins, même dans son anciens village où elle était combattante des femmes lui avaient apprit cet art qu’elle avait perfectionné ensuite pour avoir son propre style elle n’a jamais eut de vrai cours et donc elle n’a pas de techniques réelles mais pourtant ses dessins ne s’en retrouvent que mieux car singuliers, uniquement à elle, et à personne d’autre.
Au bout d’un temps, pas une heure ça c’était sure, elle soupira, elle se sentait rater en fait cette fois ci son dessin, mécontente elle avait déjà froissé beaucoup de feuille, gommé, redessiné et finalement elle jeta tout au sol.

« j’y arrive pas… je n’aime pas ne pas y arriver… c’est pas comme ça que je l’aiderais, c’est pas comme ça que je pourrais être vraiment utile… il faut que j’y arrive !…»

Elle s’énervait et se contrariait et ne risquait donc pas d’y arriver elle le savait pertinemment et pourtant n’arrivait pas a se calmer, elle se sentait mal et en même temps tout allait bien. Elle souffla, rangea le désordre qu’elle avait mit avant de reprendre un dessin en cours pour le finir, oui ce serait mieux, si l’inspiration ne vient pas tout de suite mais que l’envie est là, il faut alors continuer une ébauche en cours. Ce dessin, c’était une créature étrange, une sorte de dragon dont la forme de la tête ressemble à celle d’un cheval mais pourtant n’ayant pas la même allure rassurante. Il était blessé, avec cinq cornes et des griffes impressionnantes…

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Une fois son gâteau et sa bière finie, Lothard commençait à se sentir seul. En effet, il était maintenant 17h45, et Tenmei n'était toujours pas sortie de sa chambre, tout du moins apparemment. Après avoir hésité un peu, et s'être demandé si elle n'avait pas fait quelque chose de grave, Lothard se leva, grommelant, rangea sa chaise, nettoya la table, et jeta la bouteille en verre. Ce n'était pas dans les habitudes de l'okami de disparaitre comme ca... tout du moins c'était ce qu'il pensait, mais au fond, il ne la voyait pas vraiment souvent, il était tout le temps plongé dans ses romans. Si ça se trouvait, elle faisait de nombreuses choses pendant que lui grattait du papier à longueur de journée. Plein de doute, il se dirigea vers la chambre de la jeune hybride, et s'arrêta devant la porte, le poing levé. Et si elle ne voulait pas lui parler? Si sa réaction commençait à l'agacer? Peut-être le trouvait-elle insupportablement égoïste... Ne réfléchissant plus, il toqua à la porte.

-Tenmei? ça va? Je voulais voir comment ça se passait pour toi...

Il tenta d'ouvrir la porte, mais celle-ci était fermée à clé. En tant qu'auteur, toutes les possibilités se dessinaient dans sa tête. Il l'imaginait, cutter en main, prête à mettre fin à ses jours, ou bien avait-elle fuit par la fenêtre... Il frappa à nouveau à la porte, n'ayant toujours pas de réponse, tentant encore d'ouvrir la porte, sachant pertinemment que c'était vint.

-Tenmei? Tenmei, dis moi que tu es là, s'il te plait. Ouvre moi...

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Tenmei passa du temps finalement sur son ébauche en court elle avait recommencé a chantonner parfois regardant dehors une personne passant dans la rue, elle la salua quand celle-ci la regardait mais jamais elle n’avait de réponse, cela ne la dérangeait pas elle haussait les épaules puis reprenait son dessin, elle était passionnée et souriait, sa queue se balançait et ses oreilles étaient bien droites. Elle était tellement concentrée qu’elle n’avait même pas entendu que son maitre arrivait dans le couloir, elle ne voyait pas le temps passer et n’avait pas non plus remarqué l’objet qui bloquait la porte, elle ne l’avait pas vu en rangeant et elle était comme enfermée sans le savoir.
Ce n’est que quand son maitre toqua à la porte qu’elle arrêta tout, qu’elle sursauta, faisant un assez méchant trait sur son dessin, elle était un peu écœurée mais elle savait qu’elle arriverait à l’effacer et il n’était pas sur le dessin mais à coté bien heureusement. Elle n’avait rien dit à son maitre qui essayait d’ouvrir la porte alors qu’elle descendait doucement de sur la fenêtre, aussi elle se retrouva à ranger sans rien dire alors que derrière la prote son maitre demandait si ça allait qu’il voulait savoir comment cela se passait pour elle, s’inquiétant de l’enfermement et de l’absence de réponse il se montrait plus pressant et l’appelait lui demandant de dire qu’elle était là et de lui ouvrir. Elle prit tout son temps, elle était tellement neutre et molle qu’elle ne prenait même pas la peine de vraiment répondre. Elle remarqua ce qui bloquait la porte parce que finalement elle se demandait pourquoi il n’arrivait pas à entrer, elle ne s’enfermait jamais elle n’était pas chez elle. Elle termina de ranger tout son bazar avant tout, pour ne pas dévoiler son secret à son maitre puis vint lui ouvrir doucement légèrement la porte après avoir enlevé l’objet bloquant celle-ci.

-Je suis bien là… je ne bouge jamais… désolé pour la porte un objet l’avait bloquée…

Elle ne rajouta rien après avoir ouvert entièrement sa porte elle s’en retourna plu dans sa chambre et posa en fait ce qui était un taille crayon sur le bureau dans un coin pour ensuite fermer la porte du placard qu’elle n’avait toujours pas clos. Elle se demandait bien sur ce qu’il voulait mais elle ne demanda rien, elle resta simplement à attendre, refermant la fenêtre puis restant debout à côté de celle-ci le regard un peu dans le vague. Pour une fois durant cette période où elle était elle n’avait même pas envie, c’était rare, mais parfois les sentiments, les émotions qui l’envahissait prenaient le dessus sur ses pulsions.

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Après quelques secondes à s'acharner sur la porte, Tenmei vint enfin lui ouvrir. Il manqua d'ailleurs de peu de lui enfoncer la porte dans la tête. Elle paraissait sereine, bien qu'affichant un visage qu'il ne connaissait que trop bien : celui de quelqu'un qui s'était concentré sur un travail pendant des heures. Ecrivait-elle aussi? ou bien autre chose? Non, Tenmei ne savait pas écrire. C'était surement son imagination, il commençait à voir des écrivains partout. Elle le rassura, lui affirmant qu'elle n'avait pas bougé, et que c'était un objet qui bloquait la porte. Maintenant qu'elle en parlait, effectivement, il y avait un peu de jeu sur la porte. Gêné, il rougit, se sentant particulièrement stupide. Elle avait le même regard qu'en dehors de ses périodes de chaleur, neutre, presque froid. Elle lui ouvrit la porte sur sa chambre, un peu plus petite que la sienne, le placard en plus, ce devait faire la même surface. Elle avait particulièrement bien organisé la pièce, pour qu'elle soit la plus lumineuse possible. Il s'aventura dans la chambre, et alla s'assoir sur le bord du lit.

-Hum... Tout d'abord, je tenais à m'excuser pour m'être acharné sur la porte. Je n'aurais pas du, tu as ta vie privée après tout. Ensuite... Je voulais te proposer, pour ce soir, que nous fassions le repas ensemble. J'ai envie de t'aider, me rapprocher un peu de toi. Je trouve que je ne suis pas assez attentif à ton égard. Excuse m'en d'ailleurs...

Il n'avait pas regardé Tenmei, il se sentait honteux, se rendant compte qu'il l'avait délaissé pour ses romans. Il ne connaissait pratiquement rien d'elle, alors qu'ils vivaient sous le même toit. Peut-être était-il temps de changer cela.

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Son maitre rougissait face à elle alors qu’elle navigua partout dans la pièce pour fermer les ouvertures qui commençaient à provoquer des courants d’air. Il était gêné, mais de quoi ? Peu importait. Il le suivit quand il s’assit au bord du lit pour rester a genoux à côté de lui, pour l’écouter. Il ne tarda pas à prendre la parole pour s’excuser de son acharnement sur la porte qu’il n’aurait pas dut, qu’elle avait aussi une vie privée. Ensuite il lui proposa que le soir ils fassent la cuisine ensemble qu’il avait envie de l’aider pour se rapprocher d’elle, qu’il n’était pas assez attentif envers elle et qu’il s’en excusait. Tenmei haussa les épaules.

-Pour la porte ce n’est rien, il n’y aurait pas du y avoir cet objets gênant, c’est embêtant, et pour ce qui est de la vie privée… je n’en ai aucune donc ne vous inquiétez pas. Ensuite… pour le diner je ne peux pas vous l’interdire c’est vous qui décidez mais… il reste du repas de midi, j’en avais encore préparé pour tout un régiment alors que je n’aurais pas due. Cela suffirait peut-être pour ce soir à ce moment là on cuisinerait ensemble demain, ce n’est pas si grave d’y repousser de si peu…

Elle avait parlé simplement, n’ayant pas bougée de là où elle était, à proximité de son maitre mais en même temps distante. Il ne la regardait plus, elle se leva alors se rapprocha et prit son visage dans sa main pour le lui relever.

-et arrêtez de ne plus me regarder par gêne, vous savez que vous n’avez pas à en avoir que ce soit pour la porte ou pour tout autre chose. Tout ce que vous faites me convient parfaitement et n’en soyez donc pas honteux.

Elle lui disait ça aussi pour la raison que tout deux connaissaient mais dont ils ne parlaient pas, le manque d’attention flagrant de Lothard qui se reportait exclusivement sur les romans, elle s’y faisait et puis, les romans étaient toute sa vie et elle n’était que son esclave, sa femme de ménage.

-Au fait, j’ai rangé le linge que je vous ai fait directement dans vos armoires, j’ai rangé un peu mieux votre chambre et mit de nouveaux draps à votre lit. Des draps propres sont ici aussi, à disposition si vous en avez besoin. Demain après ma première journée j’irais faire les courses, si vous avez besoin de quelque chose vous n’hésiterez pas.

Elle fit enfin un sourire rassurant malgré les paroles presque mécaniques qu’elle prononçait. Elle se voulait agréable malgré son statut d’esclave qui l’obligeait à être droite.

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Après qu’elle lui ait fait lever le visage et qu’elle lui eut demandé de cesser de ne plus la regarder par gêne, elle lui fit un sourire chaleureux, lui expliquant les tâches accomplies et à accomplir, l’interrogeant quant à la nécessité de quelque chose, puisqu’elle allait en course le lendemain. Il ne put détacher son regard de celui de l’hybride, et ce mit à sourire à son tour. Comme toujours, elle ne se voulait pas contrariante. C’était une de leurs rares conversations, il ne comptait pas non plus la lâcher comme ça, non seulement parce que ça ne se faisait pas, mais en plus parce qu’il avait décidé de s’occuper un peu plus d’elle, qu’elle le veuille ou non.

-Tu as sûrement raison pour le repas. D’ailleurs, au risque de me répéter, c’était vraiment bon. Nous cuisinerons demain, donc. Ne l’oublie pas, hein? Il ne faudra pas choisir une recette trop compliquée, que je puisse faire quelque chose de mes dix doigts malhabiles! Pour le moment, quelle heure est-il… Oh, 18h, déjà. Vu que nous avons un peu de temps devant nous… Que dirais-tu de prendre un petit apéritif? Oui… Prenons donc un verre, nous poser après cette journée, on l’a bien mérité, je pense… Qu’en dis tu?

Il ne cherchait pas vraiment d’aboutissant avec ce simple verre, tout juste tenter de resserrer les liens, et de l’aider à se relaxer. Si par la suite elle se jetait sur lui en lui demandant de faire l’amour, pourquoi pas, mais ce n’était pas vraiment l’objectif de Lothard. Cela ne les empêcherait pas de bien boire, il avait justement quelques bonnes bouteilles de côté.

-Ah, au fait, pour les courses… Désolé d’y revenir, mais il me faudrait quelques ramettes de feuilles, si tu veux bien… Merci d’avance!

Il conserva son sourire, qui s’était élargi au fil de la conversation, aidé par le visage chaleureux de Tenmei.

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Lothard avait sourit à son tour, elle aimait le voir sourire, il était si beau. Ils se regardaient droit dans les yeux et Lothard répondit alors calmement, doucement, qu’elle avait raison pour le repas et que c’était vraiment bon. Il tenait absolument à ce qu’ils fassent le repas ensemble et ce serait donc reporté à demain, il lui demanda de ne pas choisir une recette trop compliqué pour qu’il puisse faire quelque chose avec ses doigts « malhabiles ». Ça il avait tord, ses doigts étaient très habiles, du moins à ce qu’elle savait de ce qu’il en faisait pour le moment elle ne l’avait jamais vu cuisiner peut-être que dans ce domaine là il serait alors effectivement bien moins habile que dans d’autres domaines.

-Je ne ferais rien de compliqué promis, on verra même ensemble ce que l’on fera pour demain d’accord ?

Elle souriait toujours alors que son maitre lui proposait un apéritif vu qu’ils avaient du temps devant eux, qu’il n’était que 18h. Prendre un verre ? Tenmei n’était pas habitué, elle ne buvait pas et n’avait vraiment pas l’habitude de prendre un apéritif mais elle ferait un effort pour son maitre cette fois et toujours souriante elle lui répondit.

-Ce serait avec plaisir monsieur.

Avant qu’elle ne se relève pour aller l’accompagner dans cet apéritif il s’excusa d’en revenir aux courses mais il avait besoin de quelques ramette de feuilles si c’était possible. La jeune okami répondit qu’il n’y avait aucun souci.
Elle se releva, prit la main de son maitre pour le guider, l’amener avec elle dans le salon, l’installer sur le divan pour aller chercher les verres et les bouteilles.

-Vous voulez que je prenne quelles bouteilles ?

Elle était accroupie devant le meuble, son kimono remontant vraiment on pouvait presque en voir sa culotte à cause de sa queue remuante montrant qu’elle était heureuse. Elle n’avait vraiment rien qui pouvait la rendre malheureuse, chaque jour qui passaient lui étaient toujours plus plaisant parce qu’elle était auprès de lui. Elle l’aimait, elle ne savait pas si c’était vraiment ça mais elle pensait l’aimer et continuerait à le garder secret et a ne jamais rien faire, ce n’était peut-être qu’à sens unique mais elle ne voulait même pas cesser de l’aimer si c’était bien cela.

Invité

Après lui avoir promis de choisir quelque chose de simple à préparer, et avoir accepté « avec plaisir » son invitation à boire un verre, Lothard et Tenmei se levèrent et se dirigèrent vers le salon/salle à manger. Souriante, elle le laissa vers le canapé avant d’aller vers le petit bar, où se trouvaient verres et bouteilles. Pas grand-chose, une dizaine de récipients dépareillés, certains étant des verres à whisky, d’autres des verres à pastis… Quant aux alcools, c’était des liquides assez chargés, vodka, whisky, une bouteille de porto pour le plus léger… Tenmei se pencha dans le meuble, demandant si elle sortait des bouteilles. L’attention de Lothard était cependant attirée par la culotte que laissait apercevoir le kimono, soulevé au rythme du balancement frénétique de la queue de la jeune hybride. Bien qu’assez désintéressé de ce genre de chose, il appréciait toujours voir la jeune esclave en petite tenue, quand l’occasion se présentait. Après quelques secondes d’absence, il se ressaisit enfin, et se souvint du vin, tout au fond.

-Hum… Prend les bouteilles de vin, derrière les autres, et un tire bouchon, tu sais, ils sont accrochés sur le côté, et puis deux verres, n’importe lesquels.

Regardant la table basse, Lothard revit son manuscrit. Ne voulant pas que Tenmei affiche une nouvelle fois une mine déconfite en le voyant, il le glissa dans une grande enveloppe, et le posa un peu à l’écart, pour l’envoyer le lendemain à son éditeur. Tandis que l’hybride cherchait toujours, un peu plus penchée vers l’avant (le meuble était profond, et les bouteilles bien au fond), il s’approcha dans son dos, sans vraiment de discrétion, s’accroupit, et se mit dans le dos de Tenmei, se penchant à son tour dans le meuble.

-Tu ne trouves pas? Encore un peu plus au fond…

Invité

Elle cherchait, il y avait tellement de choses qu’elle ne connaissait pas, des bouteilles divers avec des inscriptions qu’elle n’arrivait pas à lire, des verres certains à pied d’autres non, des grand des petits des moyens vraiment de tout et pas un service entier surement. Lothard lui indiqua les bouteilles de vin qui étaient apparemment tout au fond derrière les autres, commença alors un périple pour la jeune femme, elle se tenta à ôter les diverses bouteilles qui faisaient barrage alors qu’elle entendait son maitre arriver derrière elle. Il se pencha sur elle alors qu’elle était maintenant à quatre pattes à moitié dans le meuble, il se penchait lui aussi dans le meuble la collant bien. Tenmei en rougit mais continuait son œuvre. Il lui demanda si elle trouvait, indiquant que c’était plus au fond encore.
Elle se pencha une nouvelle fois et attrapa enfin du bout des doigts une bouteille de vin qui devait être la bonne, mais Lothard la gênée et elle avait du mal à la sortir alors elle tomba à moitié. Elle se releva quand même le plus qu’elle pouvait tournant la tête vers Lothard lui montrant la bouteille.

-C’est ça ?

Elle souriait toujours malgré sa gêne qui se voyait bien et la position fort inconfortable. Elle retourna ensuite encore au fond du meuble pour récupérer la jumelle de cette bouteille et enfin récupérer deux verres à pied et le tire bouchon. Elle rangea à nouveau les autres bouteilles avant de s’assoir finalement en tailleur devant le meuble alors que Lothard était encore tout près d’elle. Elle ne déboucha pas les bouteilles encore regardant son maitre, attendant un signe alors que son visage était tout proche du sien. Elle en sentait presque son souffle sur son visage ce qui la faisait sourire encore plus et se sentir si bien.

-Alors ? on va les ouvrir ces petites bouteilles ? où on reste ici pour boire, mais ce serait inconfortable.

Elle se mit à rire légèrement, ça ne l’aurait pas bien déranger de prendre l’apéritif ici, mais ça aurait été quand même un peu… déplacé, mal approprié que de boire ici. Elle attendait sagement tenant les verres et l’une des bouteilles, les oreilles dressées et la queue toujours battante.

Invité

Tandis qu'il lui indiquait où se trouvaient les bouteilles de vin, lui collant le dos, Tenmei, étendue de tout son long, tomba en avant, les bras tendus en avant, mais le bassin plus relevé que jamais. Lothard, qui était resté dans son dos, sentit le kimono descendre légèrement, et son pénis se retrouva collé contre le fessier de l'hybride. La réaction fut immédiate : tandis que le sang montait à ses joues pour leur donner une belle teinte rouge vif, une autre partie de ce liquide envahit les veines de sa verge, lui donnant ainsi une belle et rapide érection. Il pria pour qu'elle n'ait rien sentit, et quand elle lui indiqua les bouteilles, il approuva en bégayant un peu. Elle aussi avait les joues rouges, certainement à cause de la situation. Voulant lui laisser un peu plus de marge, il recula, toujours un peu à quatre pattes, tandis que Tenmei sortit, deux bouteilles dans une main, deux verres à vin et le tire bouchon dans l'autre. Il resta là, son visage tout proche du sien, sans un mot, respirant avec la bouche, jusqu'à ce que l'hybride lui propose d'aller boire ces bouteilles.

-Aaah euh oui, t... tu as raison, excuses moi, on sera mieux sur le canapé, effectivement... euh... Allons y.

Sans cérémonie, et en retirant sa chemise de son pantalon (pour cacher son érection, que Tenmei avait d'ailleurs déjà du sentir), il se leva, et tendit une main à l'hybride. Une fois tous deux debout, ils se dirigèrent vers le sofa, et s'assirent, ni collés, ni éloignés. Lothard ouvrit une des bouteilles, dans un petit "pop!", et en versa une bonne dose dans chacun des verres. Après en avoir tendu un à Tenmei, il trinqua avec elle, la regardant dans les yeux, comme le voulait la tradition, et bu une gorgée. Il avait eu raison de mettre ces bouteilles de côté, les années leur avaient donné une saveur inouïe. C'était comme une explosion de sensations dans la bouche. Après l'avoir gardé en bouche quelques instants, il avala la gorgée, et sourit. Il posa alors son regard sur Tenmei.

-Alors, honnêtement, que penses tu de ce vin?

Invité

Quand elle était tombé, elle n’avait pas rougie que par la situation mais aussi parce qu’elle l’avait senti et elle en avait eut la confirmation, elle en était sur en ayant vu son maitre rouge et sa gêne dans ses paroles. Alors qu’elle avait réussit à s’assoir et qu’elle lui avait proposé de repartir sur le canapé il bégaya pour dire qu’elle avait raison et qu’ils seraient mieux sur le canapé. Elle sourit malgré la gêne qu’ils avaient tout les deux ils se relevèrent, Lothard cachant du mieux qu’il pouvait son érection avec sa chemise, même malgré cela, c’était quand même assez visible. Et Tenmei tenant les bouteilles se releva et remit ses vêtements comme il fallait, parce que son kimono était bien remonté quand même.
Ils se dirigèrent enfin vers le canapé, s’installèrent chacun à sa place sans être collé l’un à l’autre. Lothard ouvrit la bouteille, servit le liquide dans deux verres avant de tendre le sien à Tenmei. Elle le saisit, renifla, curieuse, puis regarda son maitre faire, prendre une gorgée du liquide avant de l’avaler après un temps. Tenmei l’imita alors découvrant le gout surprenant du vin. C’était légèrement fruité, un peu amer, et fort, ça ne plaisait que moyennement à la jeune okami qui découvrait, elle n’aimait pas trop l’alcool bien que celui-ci soit plutôt bon, elle n’en boirait pas plus que quelques gorgées. Lothard lui demanda comme elle le trouvait, elle baissa la tête et ne savait que répondre sans vexer son maitre.

-Et bien… il est bon… mais… ce n’est pas mon truc on va dire…Je suis désolée… je crois que je vais tourner à l’eau comme d’habitude.

Sur cette parole elle laissa son verre sur la table basse et s’en alla dans la cuisien récupérer un nouveau verre cette fois rempli d’eau fraiche. Elle revint s’assoir souriante, fière d’avoir osé et honteuse de délaisser le vin de son maitre. Elle ne savait que dire ni que faire, elle but une gorgée d’eau avant de prendre la parole.

-Euh… sinon… euh vous voudrez manger à quelle heure ? il n’est pas tard et ce n’est pas que ce serait long à préparer vu que c’est près mais simplement par curiosité et pour mettre le couvert… j’aimerai savoir.

Elle fit un large sourire posant son nouveau verre sur la table basse et regardant son maitre droit dans les yeux.

Invité

Quand il lui posa la question, Tenmei ne semblait pas vraiment vouloir répondre. A force de la côtoyer, il comprit donc que l'alcool ne lui plaisait pas. Il en eut la confirmation quand elle se décida enfin à répondre. Elle s'excusa d'ailleurs et partit chercher un verre d'eau. Dommage, l'apéritif aurait pu être très intéressant, s'ils s'étaient tous deux enivrés. Il allait donc devoir se modérer un peu. Un verre sera donc suffisant. Une fois revenue, assise, et après avoir bu une petite gorgée d'eau, elle demanda à son maître à quelle heure il voulait manger, en précisant que ce n'était pas pour préparer, mais par simple curiosité. Lothard pouffa de rire.

-Ten... Arrête donc de t'excuser pour rien, et de tout justifier... Je comprend que ce vin ne te plaise pas, j'ai des goûts particuliers en la matière. Le verre que je t'ai servi n'est pas perdu, on y mettra dans le vinaigrier, si je ne le bois pas. Pour le repas... hum... Je dirais... que nous mangerons... quand l'un d'entre nous aura faim. Pas besoin d'horaire précis, il me semble, non?

Il souriait toujours. Dans son caleçon, il sentait son pénis reprendre sa taille et sa forme au repos, petit à petit. Il prit une nouvelle gorgée de vin, et la fit rouler avec sa langue dans sa bouche, avant de l'avaler une nouvelle fois. Il sentait la chaleur de l'alcool commencer à monter en lui. Ce n'était presque rien, mais c'était tout de même agréable. Un verre allait largement suffire...

-Alors, Tenmei... Excuse moi d'aborder la question, et ne répond que si tu le souhaites... Tu avais parlé d'un autre moyen de m'aider financièrement? Qu'est ce que c'est?

Invité

Lothard pouffa de rire, Tenmei eut les oreilles baissées de honte, elle n’aurait rien dut dire elle le savait, elle aurait dut se taire à propos des horaires, rester sage et attendre. Son maitre lui répondit d’abord a propos du vin qu’elle devait arrêter de s’excuser pour rien et de tout justifier, ça allait être dur c’était son caractère à la jeune okami, et qu’il comprenait que ça ne lui plaise pas qu’il avait des gouts particuliers en la matière, ça ne devait surement pas être ça mais uniquement le fait que Tenmei n’aimait pas l’alcool, qu’elle n’était pas habituée. Il rajouta que le verre qu’il lui avait servit n’allait pas être perdu, que s’il n’était pas consommé, il irait dans le vinaigrier. La jeune hybride ne répondit que par un signe de ma tête en guise d’approbation. Ensuite, il parla de l’horaire, qu’ils mangeraient quand l’un des deux commencera à avoir faim.

-d’accord… oui vous avez raison… ça a un peu toujours été comme ça… on dirait que je cherche à bousculer les habitudes inconsciemment…désolée…

Elle c’était encore excusée, mais tout bas cette fois, elle ne voulait pas se faire gronder parce qu’elle s’excusait de trop. Elle avait la tête baissée, les oreilles basses et si elle avait été debout sa queue aurait été entre ses jambes. Il souriait, elle le regardait à peine. Il reprit une gorgée de vin et elle finit son verre d’eau. Il semblait bien, l’alcool lui était plaisant, l’enivrait légèrement. Il posa une question de simple curiosité, revenant sur le sujet de l’argent, il voulait savoir quel était l’autre moyen qu’elle avait pour l’aider financièrement, elle pouvait ne pas répondre.

-Euh… et bien… comment dire… depuis toujours, même si je sais pas écrire… je sais manier le crayon… et euh… en fait c’est avec ça que j’aurais essayé de t’aider, en vendant… ce que je fais depuis toujours… en cachette de toi et de tous…

Elle lui avait dit, oui elle répondait à sa curiosité au risque qu’il se fâche, il n’y avait pas de raison, mais cela expliquait le manque de feuilles dans les ramettes de papier achetées, les pertes de stylos d’outils de travail qui étaient sien… elle était obligée, de les lui emprunter, si elle voulait dessiner, elle n’avait pas de quoi se payer elle-même ses propres outils donc elle faisait ça en attendant de pouvoir. Elle était encore plus honteuse hésitait à s’excuser de ce secret qu’elle avait si bien réussit à garder jusque là. Si le taille crayon juste avant n’avait pas bloqué la porte, Lothard l’aurait découvert et cela aurait été peut-être moins agréable encore que là, comme elle le lui a dit.

-Je … dessine… quand j’ai le temps… je vous ai prit des affaires pour pouvoir parce que… j’aime trop ça… et donc voila… navrée…

Invité

Lothard préféra ne pas noter le fait qu'une fois encore, Tenmei ne put s'empêcher de s'excuser. Elle était décidément trop soumise. Il préfère largement avoir deux avis, ne pas être le seul à décider. Et une discussion durant laquelle son interlocuteur dit "amen" à chacune de ses paroles n'est qu'un monologue entrecoupé d'approbation. Finalement, la conversation prit une tournure intéressante, quand la jeune hybride accepta de lui révéler ce qui était un secret vieux de plusieurs années. Au fur et à mesure qu'elle lui dévoilait sa passion, les yeux de Lothard s'écarquillaient. Elle dessinait? Bien sûr, cela expliquait la disparition de crayons, de papiers, de gommes, de stylos noirs fins, et ce taille crayon derrière la porte, un peu plus tôt... Tout d'abord, il ne dit rien, assimilant tant bien que mal l'information. Son visage ne montrait pas vraiment de sentiment, il était neutre, le regard vague. Après avoir avalé une nouvelle dose de vin, il regarda Tenmei, avec toujours la même expression.

-Et... Quel type de dessin fais-tu? des portraits? des paysages? autre chose peut-être... Pourrais tu me montrer tes dessins, s'il te plait?

Il était vraiment curieux. Tenmei voulait vendre ses créations. Si elles étaient vraiment belles, Lothard ne voulait pas que son okami s'en dessaisisse contre une chose si matérialiste que l'argent. Et puis, si elle avait un vrai talent, il avait une idée de comment exploiter ce don. En effet, ses livres nécessitaient des illustrations, et avoir recours a un dessinateur extérieur était particulièrement cher. Gagner de l'argent, c'était tout d'abord apprendre à économiser. Autant profiter de chaque dépense évitée...

Invité

Lothard semblait neutre, toujours plus d’ailleurs alors que Tenmei osait parler, il avait l’air en pleine réflexion et non mécontent comme l’hybride l’avait pensait, elle lui avait caché ça et il en lui en voulait pas c’était assez surprenant tout de même. Tenmei restait tête basse oreilles tout autant ne regardant que le sol et non son maitre, assise sur le canapé à ce moment là elle aurait préférée être au sol, elle était bien au sol, c’était là qu’elle devait être en tant qu’esclave et elle se sentait rassuré par terre, que là… a même niveau que son maitre, elle était mal à l’aise surtout après cette révélation qui était si grande pour elle.
Finalement Lothard prit la parole, pour simplement lui demander ce qu’elle dessinait, des paysages des portraits ou autre chose et lui demanda même de lui montrer certaines choses. Tenmei fit les yeux rond en regardant son maitre, les oreilles à nouveau dressées, elle mit du temps avant de pourvoir sortir une parole.

-euh… et bien… j’essaie des paysages… et euh… des monstres… des créatures… jamais de portrait… je n’aimais pas ça… et je n’ai pas de modèle…mes seuls dessins de personnages sont plus … manga ? enfin pas réalistes quoi…

Elle était hésitante, se leva après s’être excusée et partie en direction de sa chambre pour aller y chercher son « carnet de croquis », qui n’était en fait que des feuilles qu’elle avait réussie à attacher entre elle. Elle revint et s’assit plus près de son maitre pour lui montrer.

-Bon euh… il y a de tout hein… c’est des croquis surtout donc il y a des ratés…

Elle montra d’abord le premier dessin, un paysage de montagne, c’était quand elle était encore dans son village, elle se mettait souvent face à cette montagne à la contempler pour la dessiner, le sommet était recouvert de neige et le ciel, dans des nuances de noir et blanc montrait clairement un coucher de soleil. Une branche de cerisier bordait le dessin du coté droit. Tenmei expliquait parlait. Derrière d’autres paysages divers suivaient, toujours très impressionnant, des forêts, le village, une prairie, même des paysages imaginaires avec des temples anciens etc… quand vinrent les personnages, le premier fut une jeune femme style manga en position de combat, puis une autre en kimono, ensuite vinrent surtout des animaux, allant du petit oiseau, au gros chien en passant par les chats les chevaux, et surtout des monstres, des dragons, dont son dernier qu’elle n’avait même pas encore tout à fait finit. Le tout sur un petit format malheureusement puisqu’elle ne pouvait faire plus grand et toujours en noir et blanc, au crayon ou au stylo parfois.

-Voila… ce sont les principaux…

Invité

Quelques secondes après qu'elle se soit excusée et qu'elle se soit dirigé vers sa chambre, elle revint, un petit carnet dans les mains. On voyait qu'il avait été fait main, car les feuilles n'étaient pas toutes attachées tout à fait comme il fallait. Elle semblait cependant y avoir pris grand soin. Quoi qu'il en fut, Tenmei s'installa à nouveau à coté de son maître, et lui montra ses dessins, lui précisant qu'il ne s'agissait que de croquis, et qu'ils n'étaient donc pas tous superbes. Elle lui décrivait chaque dessin, lui détaillant ce que cela représentait. Lothard, qui n'avait jamais eu le moindre talent pour le dessin, admirait chaque coup de crayon, s'enthousiasmait à chaque jeu de lumière, presque près à applaudir les animaux, les paysages, parfaitement adaptés aux descriptions de ses romans.

-Magnifique... tout simplement magnifique! Je ne comprend pas pourquoi tu as eu peur de m'en parler, tu as un talent incroyable. Tu es même meilleure que mon illustrateur. J'adore! Il faut absolument que je t'achète du matériel, un bureau à dessin, des crayons, des feuilles, tout pour que tu exprimes ton art comme il faut!

Sans qu'il s'en soit rendu compte, Lothard s'était levé, et faisait de grands mouvements de bras. Il se rendit compte qu'il avait frôlé à plusieurs reprises, sans le vouloir, le visage de Tenmei.

-Hum, désolé... Mais ton don me rend si enthousiaste!!!

Lothard se jeta à genou aux pieds de l'hybride, et lui saisit les mains, joignant les siennes en signe de prière, les yeux pétillants.

-Ten, s'il te plait... Est ce que tu veux bien devenir mon illustratrice? Bien sûr, je ne te demanderais pas de dessiner la couverture de mes livres les plus... hum, les plus adressés au public adulte... Mais ton coup de crayon colle parfaitement au style de mes récits fantasy! S'il te plait, Ten, accepte...

Invité

Quand elle eut fini de lui montrer les dessin Lothard s’enthousiasma violemment s’étant levé il faisant de grand geste en disant que c’était magnifique et qu’il ne comprenait pas pourquoi elle avait eut tant peur de lui en parler, qu’elle avait un vrai talent et qu’elle était même meilleur que son illustrateur, il adorait et voulait absolument lui acheter tout le matériel dont elle aurait besoin pour dessiner, des crayons, un table à dessin, des feuilles… il était devenu fou et n’était plus comme le Lothard que Tenmei connaissait, il faisait vraiment de grands gestes pour pas grand-chose et voulait qu’elle puisse s’exprimer librement.
Elle ne s’attendait pas a ce genre de réaction mais ça ne lui plaisait pas pour autant surtout la suite ou Lothard après qu’il se soit excusé de son enthousiasme vint à ses genoux lui prendre les mains pour lui faire une grande demande. Les yeux pétillants de façon à ce qu’elle ne puisse pas refuser il lui demanda de devenir son illustratrice, pas pour ces romans qu’il disait pour publique adulte mais pour ces romans fantasy dont apparemment les dessins collait bien aux histoires, il lui demandait d’accepter insistait, mais… Tenmei elle était déçue, déçue de son maitre qui ramena encore tout à ses livres, ses dessins n’étaient pas pour ses livres ils étaient pour être vendus comme ça s’il le fallait vraiment… elle ne voulait pas vraiment s’associer au travail de son maitre, ce serait l’inciter à continuer, toujours plus, à en devenir fou… Tenmei hésita quand même, elle ne pouvait pas lui refuser ça… pas quand il lui demandait comme ça. Elle ne sut quoi dire, le fit lâcher ses mains, baissa la tête tout simplement reprit son carnet et se leva laissant en plan son maitre devant le canapé. Avant d’atteindre le couloir elle prit la parole, tout bas quand même, tête basse.

-C’est d’accord…

Elle retourna ensuite dans sa chambre, ranger ses croquis dans le tiroir du bureau, puis y resta un instant. Elle avait un mélange de sentiment confus en elle, de la déception surtout, de la tristesse, une grande douleur, elle n’aimait pas qu’il la prenne uniquement pour une utilité de ce genre, elle n’aimait pas devoir l’aider dans son travail, elle était obligé de tout accepter, elle était sous ses ordres et ne voulait pas le perdre, mais ça lui faisait mal ce genre de choix, mal de l’encourager dans ce chemin…
Après un temps ou elle ne savait plus ou se mettre quoi faire ou elle était au bord de craqué, elle réussie à se calmer revint les mains vides dans le salon et commença à mettre la table dans la cuisine, sans un mot. Elle fit chauffer le repas. Elle commençait à avoir faim et avait hâte que la journée se termine, elle allait presser un peu son maitre.

Invité

Une fois qu'il lui eut fait sa proposition, Tenmei, après quelques longues secondes de silence, durant lesquelles son visage se décomposa, finit par accepter, le regard par terre, avant de s'en aller, carnet sous le bras, dans sa chambre certainement. Lothard resta là. Ce n'était pas de la joie qui envahissait son corps, mais de l'incompréhension. Pourquoi faisait-elle cette tête? Si elle ne voulait pas le faire, elle avait le droit de refuser... Il ne voulait pas la contraindre, pas du tout... Pourquoi cédait-elle tout le temps? Pourquoi était-elle une esclave... Les choses auraient été si simple si ça avait été une femme comme les autres...

Il resta plusieurs minutes ainsi, sans bouger, seul, à coté de ce canapé, de cette table basse sur laquelle était posée, quelques minutes plus tôt, son manuscrit. Peut-être que Tenmei détestait tout simplement les livres, après tout? Ca aurait été logique : elle semblait dégoutée quand Lothard lui proposait de lui apprendre à lire ou à écrire, elle soupirait à chaque fois qu'il entamait un nouveau roman, surtout quand c'était un roman érotique... Finalement, elle réapparut dans la pièce, filant dans la cuisine. Il leva le bras vers elle, comme pour l'interpeler, mais n'eut pas la force de parler. Il ne savait pas quoi lui dire, et finit par relaisser tomber mollement son bras contre son corps, comme s'il n'avait plus de contrôle dessus. La confusion envahissait son esprit. Et si, malgré ses efforts, il la rendait malheureuse? Et s'il était déjà trop tard pour se rapprocher d'elle? Et si il l'avait perdu? Non, ce n'était pas elle qu'il avait perdu... C'était sa propre vie, qu'il perdait, en errant dans son imagination intarissable... Tenmei aurait du être la jauge qui lui aurait indiqué quand il était trop dans son monde, mais... il n'y avait pas encore prêté attention... Peut-être avait il atteint le point de non retour...

Tandis que l'hybride mettait la table et réchauffait les restes du midi, Lothard s'approcha petit à petit jusque dans la cuisine, où elle s'affairait. Doucement, il vint dans son dos, et, à contre courant de ses habitudes, il passa ses bras autour de son cou, et l'enlaça, dans le dos, la bouche posée sur l'arrière de sa tête.

-Ten... Je... Si tu ne veux pas dessiner pour mes livres, je ne veux pas que tu te forces. Tu n'as pas le droit de faire quelque chose contre ton gré. D'accord? Et... Réponds moi franchement... Tu me trouve trop dans mon monde?

Invité

Lothard n’avait pas eut l’air de bouger, pendant son absence et après, il avait l’air toujours au sol sur le canapé alors que maintenant Tenmei s’activait dans la cuisine ne l’ayant même pas regardé lever son bras vers elle, puis le laisser retomber. Elle ne le regardait plus se contentait simplement de faire son travail d’esclave. Ses hormones ne la travaillaient déjà plus ? Non ce n’était pas ça, les circonstances n’étaient pas appropriées pour qu’elles la travaillent maintenant. Elle avait un visage neutre, le regard un peu dans le vague, faisait ce qu’elle avait à faire.
Et pendant qu’elle attendait que le plat finisse de réchauffer elle sentit son maitre venir dans son dos, l’enlacer délicatement passant ses bras autour du haut du corps de la jeune femme. Il était contre elle et resta là, dans son dos, son visage contre le haut de la tête de son hybride avant de prendre la parole, doucement. Il lui que si elle ne voulait pas dessiner pour lui elle pouvait refuser qu’elle ne devait pas faire quelque chose contre son gré, qu’elle ne devait surtout pas se forcer. Il lui demanda aussi si elle le trouvait trop dans son monde, cela fit tilter la jeune femme qui fit une tête étonnée, il commençait peut-être a se rendre compte des choses… enfin. Tenmei mit quand même du temps encore à répondre sur le coup ayant perdu toute faculté de penser correctement.

-Euh... je… oui… vous êtes trop dans votre monde depuis bien trop longtemps… si avant même que vous m’achetiez vous étiez autant voir encore plus dans vos romans… alors vous avez perdu votre vie… vos livres ne sont pas votre vie… ce n’est qu’un loisir normalement… et vous laissez s’échapper la vie réelle… vous devriez à votre âge déjà vivre avec une femme, peut-être avoir un enfant en préparation… commencer à fonder une famille…Vous ne devriez pas être seul avec simplement un esclave… avec vos livres…

Elle fit une pause, baissa la tête pour se retourner ensuite face à son maitre et le prendre dans ses bras, posant sa tête contre son torse.

-Je réagis ainsi parce que je veux vous faire plaisir, c’est pourquoi j’accepte tout… mais vous rapportez toujours tout à vos livres… mes dessins… le fait que je ne sache pas lire… pour m’apprendre… votre article… que vous avez lu… vous ne vivez que pour cela… et cela me déplait… je déteste vos livres… vous vous mettez en danger et en oubliez de sortir… vous n’avez plus d’amis… et votre famille ? Vous avez des nouvelles ? Vos anciennes connaissances ? Les voisins… les avez-vous au moins déjà vus une seule fois depuis qu’on est arrivé ici ? Ouvrez les yeux et sortez de vos livres…

Elle se tut resta contre son maitre en ayant autant parlé, lui ordonnant presque de sortir de son monde ainsi. Le micro-onde sonna, le plat était prêt. Elle se décolla de son maitre, le fit s’assoir avant d’aller chercher un dessous de plat et le plat de midi. Elle déposa le tout sur la table et commença à servir son maitre, puis à se servir elle. Un verre d’eau à chacun, elle s’assit enfin et resta silencieuse devant son assiette sans manger d’abord.

-Je suis désolée… de mes paroles… ce n’est pas mon rôle…

Elle avait dit ça tout bas, elle ne voulait pas trop qu’il l’entende s’excuser encore une fois, pour pas grand-chose. Elle attendait avant d’entamer son plat que son maitre ait commencé d'abord.

Invité

Tenmei mit du temps à répondre. Lothard se demanda même si elle n'allait pas changer de sujet, la connaissant. Mais elle décida quand même de lui dire ce qu'elle avait sur le coeur, admettant qu'elle le trouvait trop dans son monde, dans ses livres, et qu'il s'en pourrissait la vie. Il aurait déjà du avoir fondé un foyer, une femme, des enfants peut-être. Lui s'en moquait de tout ça. Finalement, prenant son maître à défaut, elle se retourna et l'enlaça, la tête contre son torse. Elle lui exprima sa haine pour les livres qu'il écrivait, car son esprit était sans cesse ciblé dessus, quel que soit le sujet de discussion. Elle demanda s'il avait vu sa famille, ses anciens amis, ou les voisins. C'était une question rhétorique, elle savait pertinemment que la seule personne qu'il côtoyait, c'était elle.

Une fois que le micro-onde sonna, Tenmei se dégagea et posa le plat au milieu de la table, avant de les servir tous les deux et de s'assoir, sans attaquer son assiette. Doucement, elle s'excusa à nouveau, affirmant que ce n'était pas son rôle de dire tout ça. Lothard attaqua son assiette, sachant que l'hybride n'allait pas manger tant qu'il n'avait pas commencé.

-Tu sais Ten, tu es la seule personne à me côtoyer au quotidien, tu es la personne la plus à même de me dire ce qui ne va pas chez moi... Pour te répondre, tout de même... Les femmes ne m'ont jamais beaucoup intéressé. La seule expérience positive que j'ai eu, c'était avec toi. Je ne sais pas ce que donnerait une relation entre toi et moi, mais je sais pertinemment que je ne suis pas fait pour vivre avec une femme à 100% humaine... Quant à ma famille... Ils m'ont chassé de chez moi quand j'étais jeune, parce que j'étais un auteur. La vrai question, c'est : qui avait raison? eux en disant que je ne valait rien? ou moi, de vouloir vivre ma vie? Ce plat est vraiment délicieux...

En fait, ce n'était pas tant à Tenmei qu'il parlait qu'à lui même. Ce n'était qu'une réflexion à voix haute. Il était encore dans son monde, mais une autre partie de celui ci, la partie la plus terre à terre... Ten avait raison, il était trop isolé...

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